Petite hallucination entre amis

Elle était là, posée, complètement inerte sur mon lit. Comme si son âme venait de fuir son corps trop inhospitalier. Si jamais un humain rentrait dans ma chambre, c'était sur il croirait à une scène de crime.
J'avoue que moi même j'étais plutôt mal à l'aise.

Sensation étrange à vrai dire.

C'est alors qu'une idée me traversa l'esprit. L'occasion était trop grande, je ne pus m'empêcher de la regarder de plus près… en détail. Cette humaine m'intriguait au plus haut point: adoptée d'une manière assez louche, une fougue incontrôlable, un mélange de maturité et d'innocence, bref un cocktail détonnant qu'il était rare de rencontrer.

Une chose m'intriguait plus que toutes les autres encore… ces traits… Elle possédait les caractères physiques des Tatlines, c'en était déroutant de près: les yeux en amandes, les pommettes assez hautes, un nez fin, une symétrie trop parfaite pour une simple humaine. Elle me faisait penser à la première princesse du Volkona. Le même genre, une petite blonde froide un peu tarée.

Elle avait beau se camoufler derrière une frange maladroite, enfin si l'on pouvait même appeler ça une frange… Sa coiffure était à elle seul une composition étrange qui méritait une étude approfondie, tout un art. Sans parler de ses vêtements habituels… La mode que les humains appelait "new century" appréciée des artistes et des bourgeois bon chic bon genre qui se donne un air branché mais avec une pointe de folie. Cela équivalait à la minijupe j'imagine, qui tranchait littéralement avec son corset très stricte.

Honnêtement, cette humaine vous la croisiez dans l'hôtel du renard masqué, vous songez immédiatement à une fille de riches bourgeois qui vient y passer ses vacances. La voleuse au fusil à pompe était une image complètement absurde lorsque que l'on essayait de la lui coller et pourtant pas plus tard qu'il a deux jours, elle braquait n'importe qui avec…
C'était comme si elle avait deux faces qui s'opposaient en elle… Une sorte de folie légère qui reprenait le dessus dans les moments qu'elle ne pouvait plus gérer rationnellement.

Que cachait-elle?
Pourquoi était-elle la copie conforme d'une Tatline alors qu'elle était humaine à 100%…?
Et puis son sois disant père avait une attitude bien trop étrange à son égard. Que voulait-il dire par "je ne peux pas vivre ça une seconde fois?", Lux ne peut pas mourir deux fois, cela me semble pourtant logique…

Sans oublier la création de cette section d'élite, où j'étais le chef... et je dirgeais mes pions. Le pire dans tout ça, c'était la sélection de tous les pions en questions, les barons de la drogues et du commerce sous le manteau, le maitre de l'information, la petite humaine sans défense à la gâchette facile, ma folle de fiancée qui cachait mille couteaux dans ses manches... C'était plutôt hétéroclite, même pour des voleurs. Nous ne trainions qu'entre nous, les espions avec les espions, assassins avec assassins. C'était audacieux comme choix venant de la part du patriarche. Peut être avait-il envi de nouveautés... nous les vampires étions connu pour nous ennuyer très facilement.

En y réfléchissant bien, notre nouveau statut nous faisait dépendre de ses ordres à lui, plus des goupils, maitre et autres... Notre pouvoir en était renforcé. En gros nous avions les mêmes pouvoirs d'intervention que les goupils...

Elle se mit soudainement à crier me sortant de ma réflexion.

- Non! hurla-t-elle, Pitié pas le laboratoire!! Je vous en prie!

Alors là, elle était en plein délire. Elle bougeait dans tous les sens scandant frénétiquement des phrases sans aucun sens à propos d'un labo et de recherche… J'avais sous estimé la portée de mon sang et quand à elle, elle en avait bien trop pris. Moi qui pensait qu'elle avait une certaine résistance pour les drogues...

Elle se mit à suer à grosses gouttes couvrant surement une fièvre et moi tout ce que je pouvais faire c'était la regarder subir son hallucination.
J'avoue que j'aurais bien aimé savoir ce qu'elle voyait à ce moment là.

La scène se déroula de la sorte.
Un lieu sombre glauque ou seul la lumière artificielle parvenait à amener un semblant de vie.
Une vitre de verre et moi. Derrière. Vêtu de sorte d'une simple tunique blanche de coton maintenue par une large ceinture autour de ma taille, cheveux coupés court à la garçonne comme si tout ça n'avait de toute façon aucune incidence sur le reste.

J'avais quel âge au juste? 8 ans? 10 ans? Difficile de le savoir. Mon corps était jeune et en bonne état, loin d'être rachitique.
Nonchalamment, j'entrepris de poser mes deux mains contre la vitre pour la forcer.
Inutile. Tout ce que je pouvais faire c'était apercevoir mon reflet dedans. Un reflet que j'avais tenter d'oublier mais qui finalement ne cessait de revenir me hanter. C'était mon origine, le fondement même de vie, je ne pouvais pas y échapper. Un peu comme un parvenu qui voudrait faire oublier ses deux parents pauvres et alcooliques.

Je m'assis alors tentant de faire le point.
C'est alors que deux silhouettes s'avancèrent vers moi, discutant fortement entre elle.
La première appartenait à un homme très grand mais masqué, quelqu'un qui souhaitaient que tout cela reste anonyme. Pas besoin de sortir du lycée Populaire pour savoir pourquoi. J'étais le résultat d'espérance malsaine généré par de grosses sommes d'argent venant des particuliers… Ce genre de personne n'aimait pas se montrer au grand jour, même devant leur commande, c'est à dire moi.
L'autre, c'était mon créateur, enfin mon vrai père, l'homme qui était parvenu à me synthétiser. A vrai dire, j'ignorais comment je devais le considérer, c'était un scientifique, quelqu'un qui tenais à ses principes et qui ne m'avait crée non pas pour l'argent mais pour la recherche. Moi j'étais sa création, sa découverte… Sa créature en quelque sorte.
Les deux hommes continuèrent leur discussion en me fixant tour à tour.

- Alberich Pepper,vous êtes un génie, expliquez moi comment avez vous pu aboutir à un tel résultat… déclara l'homme masqué en m'inspectant sous toutes les coutures. Elle est tout simplement magnifique. C'est la copie conforme de Kallen Tatlina.

- A vrai dire, maitre, si je puis me permettre, d'un point de vue purement technique, ce n'est pas exactement le corps de notre sujet expérimental. Avant de pouvoir obtenir une telle splendeur il nous as fallut pas moins de 16 autres expériences mais à chaque fois le sujet n'était pas viable ou inhumain. Parfois même des hybrides mêlant vampire et humain.

Le scientifique posa sa main contre la vitre, me regardant comme un père le fait avec son enfant prodigue, ou comme un savant fou avec son monstre, cela dépendait du point du vue.

- Comment vous expliquer simplement en vulgarisant la chose? continua-t-il, Au début je ne prenais que les gênes de Kallen, je tentais de les modifier, de former ainsi de nouvelles gamètes. A chaque fois le côté humain instable m'empêchait de former un être correcte. J'ai tenté finalement sur l'expérience 17, de prendre les gènes d'un autre vampire, et de remplacer ceux humains de Kallen par ces derniers. Bien entendu, il fallait quelqu'un dont le patrimoine génétique était très proche d'elle, un vampire de surcroit et de sang pur pour éviter le rejet et conserver la puissance qui caractérise leur race.

L'homme masqué parut intrigué et se pencha vers moi me fixant de nouveau avec intérêt.

- Mais qui avez vous pris? demanda-t-il alors à mon créateur, on dirait pourtant la même…

- C'est bien ce que je dis… affirma le scientifique, j'ai choisis les gènes de son cousin le premier prince Alexander grâce à une mèche de cheveux récupérer sur le champ de bataille.

- Une mèche de cheveux? s'étonna l'autre, avec une simple mèche de cheveux?!

- J'avais envoyé l'un de mes hommes pour récupérer l'ADN d'un Tatline, n'importe lequel il y a une vingtaine d'année lorsque la guerre a commencé tous les sangs purs se battaient... mais là je dois dire que je ne pouvais espérer mieux, son cousin et fiancé… Ma petite numéro 17 d'un point de vue purement génétique est un peu leur fille.
Le fait est que j'ai réussi à annihiler tout ce qui la reliait aux Von Kassel pour le remplacer par celui du premier prince. Comme vous pouvez le constater, c'est un succès pur et simple.

Pourtant l'interlocuteur de mon créateur semblait toujours perplexe, comme si quelque chose le dérangeait.

- Mais dites moi Pepper… Numéro 17 n'est donc à proprement parler pas l'exacte copie de Kallen Tatlina… Alors comment peut-on être sur qu'elle puisse avoir ses souvenirs et même que ce soit elle, je veux dire son âme y siège?! je veux la tueuse légendaire pas un ersatz vous comprenez!

Là il venait clairement d'annoncer le pourquoi de tout mon être : être une arme de guerre. En un sens, ça n'avait pas totalement loupé, il suffisait de me donner un fusil à pompe.

- Ne vous inquiétez pas! assura le scientifique, nous avons fait en sorte de brider son vampirisme, Kallen est en elle mais cachée quelque part dans son inconscient. Pour la rendre active, il vous suffira de la faire muter en vampire. Là sa nature de sang pur exclusive prendra le dessus avec tous les souvenirs de votre tueuse. De plus la puissance de son corps sera démultipliée, plus de côté humain plus de faiblesse, plus aucune instabilité du génome. Elle sera totalement sous votre contrôle je puis vous l'assurer. Nous avons fait en sorte que sa mutation soit l'élément déclencheur. Ce sera votre pantin. Enfin un pantin très puissant, et je peux vous l'assurer beaucoup plus stable que cette sang mêlé que vous avez pris sous votre aile récemment.

Malgré les propos plutôt convaincant de mon créateur, l'homme masqué restait sceptique. Apparemment il se sentait plutôt en danger, vouloir réssuciter une tel tueuse qu'était Kallen Tatlina, c'était vouloir se protéger avec un blindage en acier trempé. Il me lança un dernier regard plein de haine avant de me dire:

- Tu as intérêt à être elle, jeune fille ou je me verrais dans l'obligation de passer directement au numéro 18.

Puis il se retourna, cracha un dernier simulacre de menace dissimulée au scientifique avant de quitter les lieux accompagné par les assistants du laboratoire. Vraiment ce gars là riait quand il se brûlait.

Cette scène pourtant absurde contenu de notre niveau de technologie me parut pourtant réelle, comme un élément essentiel de mon passé que j'avais refoulé… Surement pour me protéger, le cerveau était une chose si étrange, enfin surtout le mien fait de la main humaine.

Le regard de mon créateur se posa de nouveau sur moi l'air inquiet. Je le fixais de derrière ma vitre, lorsque je vis une jeune femme brune plantureuse débarquer derrière lui, vêtue elle aussi d'une blouse blanche. Je la reconnue immédiatement, c'était Annabeth Pepper la femme de mon créateur, et donc un peu ma créatrice aussi. Elle affichait un air apparemment irrité.

- Tu lui as menti, Alberich… maugréa-t-elle en s'approchant de ma vitre, elle est aussi réussi que toutes les autres au fond et tu le sais. Pourquoi ne pas lui avoir parler de la personnalité parasite que ce corps a développé.

- Je… Je ne supporte plus de devoir tuer chacune de mes "filles", 17 est un peu l'aboutissement de ces longues années de recherches, Annabeth, quand à sa personnalité parasite comme tu l'appelle, elle sera annihilé par celle de Kallen.

La femme me pointa alors du doigt de plus en plus furieuse devant l'attitude de son mari.

- Tu sais bien que c'est une théorie et malheureusement je ne crains que ce ne soit pas le cas. Kallen est certes une âme de 200 ans, mais le parasite généré par une nouvelle entité à part est bien trop important, elle aura plein possession de son corps, ce sera le sien et non celui de Kallen. Ce corps n'est pas vide, il s'est individualisé pour enfin devenir quelqu'un d'autre. L'expérience 17 est un échec, cesse de te voiler la face!! Elle devait être un réceptacle rien d'autre!

- Tais toi Annabeth!!

- Ce que tu peux être idiot… En supposant ta théorie valide, il faudrait en plus ajouter le paramètre que nous ayons vraiment réussi à transférer l'âme de la vraie Kallen dans ce corps, or jusque là, nous n'avons aucun signe d'elle, aucun résultat!

Alberich Pepper devait bien avouer que sa femme avait raison. Il n'y avait en moi que le vide de ma propre pensée… Rien de très intéressant en somme. Pourtant il n'y a pas si longtemps, Soma m'avait déjà fait part d'une de ses théories concernant mes poussées de violence et mon aisance avec les armes, peut être avais-je finalement quelques chose d'Elle, qui sait? Enfin, heureusement, pas de psychologue à la guilde sinon ils sera constamment sur moi et le cas que je pouvais présenter. Double personnalité.

Le scientifique s'approcha alors de sa femme et la saisit par les deux épaules.

- j'ai un plan, murmura-t-il, on peut encore la sauver.

- Je t'écoute, répondit sa femme dont l'esprit proche de la science voulait aussi sauver l'avancée technologique que j'étais.

L'image se brouilla immédiatement après la réponse d'Annabeth, sans que j'eus le temps d'entendre la fin de la conversation du couple de scientifique qui pourtant devenait de plus en plus intéressante.
Ce souvenir était probablement l'un des plus importants de ma vie et je venais de le revivre en intégralité. Mais il signifiait aussi autre chose… cela voulait dire qu'au fond de moi, tous mes souvenirs étaient là, plein d'informations importante voire compromettante pour certains… Si seulement je pouvais y avoir accès… Apparemment, je devrais consommer plus de sang de vampire que je ne l'eut cru. C'était la seule drogue capable de me mettre dans un tel état de transe… Et Mizeria sait à quel point j'en ai consommé auparavant.

Dur retour à la réalité. Comme si je sortait d'une longue nuit de beuverie en tout genre. Je ressentis même une vive douleur qui faisait des allers retour des plus déplaisant de part et d'autre de ma tête.

Ce que je n'avais pas prévu, c'était que je me réveillerais dans le lit d'un homme en petite tenue. Comme si ma gueule de bois non méritée n'était pas assez haute sur l'échelle de la poisse.

J'ouvris les yeux péniblement et me retrouvais nez à nez avec le vampire propriétaire officiel du lit, son visage situé à seulement quelques centimètres du mien.
Apparemment ma jugulaire semblait le captiver.

Ma surprise fut telle d'apercevoir une paire de crocs si près de moi que je repoussa violemment le vampire au cheveux rouge.
Et là la situation devint vraiment pourrie au possible. Enfin je dirais même au top de l'échelle de la poisse cette fois-ci.
Le résultat était… gênant ou étrange c'était au choix, lui était allongé sur le sol et moi au dessus, évidemment penchée contre lui. J'ignore réellement comment on s'était retrouvé dans une telle position mais apparemment il s'avère que nous avons fait une sorte de roulé boulé avant de finir par terre. Une position plutôt suggestive pour quelqu'un d'extérieur vous en conviendrez…

- Je suis désolée, marmonnai-je en essayant de me relever, je ne voulais pas…

- Non, c'est ma faute, conclu le vampire.

Le suceur de sang parut même amusé. Un comble pour quelqu'un qui ne souriait jamais vous en conviendrez. Le pire dans tout ça c'était l'image qu'il devait avoir de moi, d'ailleurs c'était peut être ça qui le faisait rire. La folle de gamine qui se ballade avec un fusil à pompe, se drogue, parle comme un charretier, a des réactions de névrosée atteinte en se sentant agressé au moindre petit geste envers elle. Non vraiment c'était le portrait d'une belle tarée.

Je m'apprêtais à me lever lorsque la porte d'entrée s'entrouvrit brutalement. Nous nous retrouvâmes alors face à face avec le messager personnel du patriarche, d'ailleurs la situation lui parut cocasse. Ce gars était réputé pour aimer les ragots… Joie… En plus, étant un voleur, il ne frappait jamais à la porte... Enfin comment lui en vouloir, le seul voleur à qui nous devions nous annoncer restait le patriarche. Les autres... et bien... tant pis.
Là je crois que l'on pouvait conclure que sur mon échelle de la poisse j'étais carrément monter dans un trou noir. Remarque je pourrais peut être m'y cacher un instant.

Sur le coup de l'émotion, on peut dire que Charles Lane, messager officiel de la guilde et de Soma Kewell, resta figé sur place pendant au moins deux bonnes minutes. Il tenta d'analyser la situation avec du recul.
Il y avait la fille du boss, en tenue plus que légère, décoiffé et en sueur assise sur le corps allongé du vampire dans un état similaire et cela sur le sol.
La conclusion lui parut évidente. Notre ami aux longues canines avait apparemment le sang plus chaud qu'il n'y laissait paraitre. Quand à la pupille du patriarche, franchement la vertu ce n'était apparemment pas sa préoccupation principale.

Lux qui était pourtant blanche de peau d'habitude, se colora immédiatement de pourpre avant de se relever en vitesse et de se coller contre le mur d'en face, le visage rempli de honte.
Asch ne parut pas plus ennuyé que cela. Les moeurs vampire étaient différentes. Quand un suceur de sang trouvait ses congénères ainsi, il s'en fichait royalement, voir les rejoignait.
Bref, là n'était pas la question.

Le messager se retint de pouffer, puis voyant le regard agacée du vampire qui devenait presque menaçant, dut se résoudre à délivrer son message.

- Je viens de la part du Patriarche, annonça-t-il.

- Venant de son messager attitré ce n'est pas très étonnant, lâcha le vampire de plus en plus énervé, venez en au faite.

Le ton de Asch glaça le sang de Lane qui s'empressa de répondre. Enfin avec le dossier qu'il avait sur la fille du boss et le loup du Ieltsinegrad, la gazette du voleur avait de quoi cancaner pendant un bon mois, cela valait bien le coup de supporter le vampire acariâtre.

- Il vous veut dans la salle de remise de titre immédiatement en compagnie de tous les autres membres de la nouvelle section spéciale.

Il s'arrêta un instant jetant un coup d'oeil à la pauvre Elizabeth, toujours rouge comme une écrevisse.

- je devais passer dans votre chambre pour vous en avertir… Mais bon comme vous êtes ici… Enfin je veux dire… Vous voyez le truc.

- Oui, elle le voit très bien, le truc, maugréa le vampire en saisissant le messager par le bras et en le poussant vers la sortie, merci de votre passage nous arrivons immédiatement.

Asch referma la porte derrière lui faisait face à la pauvre humaine qui ne s'en remettait toujours pas.

- On peut savoir ou est le problème? demanda le vampire en toisant la jeune femme.

- Tu oses me demander OU est le problème? C'est marrant parce que moi il m'apparait vachement, le problème! Je vais te faire un résumer, en très gros, Lane la plus grosse commère de toute la guilde nous a vu dans une situation des plus gênante, alors que ce n'était pas du tout le cas!! Et il va aller s'empresser d'aller mettre au courant tout l'hôtel!!!

- Eh calme toi l'humaine, ce sera sa parole contre la mienne! Et de toute façon messager du patriarche ou pas, s'il commence à me gêner j'irai le croquer personnellement. Maintenant tu vas cesser de geindre, tu vas retourner dans ta chambre, te faire une tête potable et t'habiller et on se trouve aux deuxième étage dans 10 minutes!

Sa voix était si inquisitrice que Lux se sentit obligée d'obéir. Au moins, ce vampire savait prendre les choses en main, ça c'était le moins que l'on puisse dire. Et surtout c'était loin d'être le cas de tout le monde.
Il lui tendit son manteau qu'elle enfila sur la champ avant de sortir de la chambre.