L'hospice était bondé.
les malades affluaient ici;
Et ils mouraient.
Car il n'y avait pas de traitement. C'étais un miracle que Trevor soit encore sur pied. Il se demandais assez souvent si il ne s'agissait pas réellement d'une infection.
avec tous ces morts, il aurais pu augmenter son volume de vente d'organes. mais il ne prenais même plus la peine de les prélever. depuis que la cité était imperiale, la CN ne pouvais plus faire passer ses camions.
résultat: ils étaient en manque de produits et les autres maladies ne pouvaient plus être soignés.
De toute façon, rien y fesaient. Les gens étaient malades. On y pouvais rien.
Trevor commença a déambuler l'oieil morose, inerte, désabusé, dans les rangées de lits toujours pleines.
puis il renonça a cette mascarade et s'enferma plusieurs jours dans son bureau grisâtre a ruminer on ne sait quoi.
Il ne dormais plus. il ne parlais plus. les midis, il restait fixé sur son potage, l'œil torve, sans réaction.
Un jour, un infirmier le découvra ivre mort dans la réserve, une bouteille d'alcool de désinfection dans les mains.
Et sous le coup de la dépression, la fatigue, le manque de sommeil et énergie, il tomba, inévitablement, malade.
Il se mit a avoir des fièvres et des délires, a vomir fréquemment, a s'évanouir.
Et l'or d'une de ses rares périodes de lucidité, il prononça l'évidence:
- Et on a pensé a faire un sérum?
La technique du sérum, bien que déjà assez ancienne, restait dans le pays très artisanale, peut faible. Et a vrai dire, on ne savais pas vraiment pourquoi des fois ça marchais.
On injectât du sang de malade dans plusieurs chevaux. d'ici une semaine, on récupèreraient leur sang, et une fois purifié, on en fera du sérum, a injecter dans les malades.
Et Ederlezi sait si cela marchera.