Instructions

L'Intendant du Siegburg était un personnage politique important dans le pays. Ancien révolutionnaire activiste, il c'était tout naturellement imposé à la tête de la province.
Il vit arriver à lui des gardes républicains généralement détachés à la sécurité du palais gouvernemental. Il s'attendait au pire, après le dernier discourt du nouveau gouvernant, il était plus que probable qu'il serait démissionné par les hautes instances. Lorsqu'il aperçut le sceau, il pâlit à l'idée de ce que pouvait contenir cette missive.

Il prit son courage à deux mains et finit par la décacheter. En lisant cette lettre, il devient vert de rage. Comment une personne comme ca avait pu prendre la tête de l'Etat. Ou plutôt, comment l'homme qui avait pris la tête de l'Etat avait-il pu oser écrire cela. C'était un monceau d'horreurs répugnait. Un amas de traîtrises et de velléités dissimulé par de l'hypocrisie et des flatteries.

L'Intendant avait pris sa décision, il était résolu à agir selon ses principes et son sens de la probité. Il se saisit de papier à lettre, et en écrivit immédiatement une qui lui pris une grande partie de la soirée. Puis il écrit un tas de messages étranges sur un petit bout de papier qu'il fit envoyer par un homme de confiance. Et enfin un autre qu'il fit envoyer à un restaurant.

Et enfin, il se décida à répondre à cette odieuse parodie de directive. Il y mit toutes sa hargne, de toute façon, il savait qu'en faisant cela, il signait la fin de sa carrière, voir même son arrête de mort. Voici à peu prêt ce que cela donnait :

Citation :

Ce qu'il reste de l'Intendance Provincial du Siegburg
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Le dernier Intendant

Objet : scandaleux

Monseigneuretmaître,

Tout d'abord, permettez-moi de vous féliciter comme il se doit pour votre usurpation du titre de Président et votre indigne appropriation des fonctions qui y sont liées. Et de vous rappeler que le Président doit être élu par son peuple, comme Rayan le fut en son temps. Rayan que vous adulez autant que vous reniez. Si vous ne vouliez vraiment pas lui porter atteinte, vous n'auriez pas écrit cette lettre infamante, vous ne vous seriez pas octroyé le titre de président.

C'est pourquoi, en ma qualité de citoyen de la République, la vraie, et d'Intendant élu par son peuple, je requière votre démission. Qui plus est, non seulement ses instructions ne seront pas transmises aux autorités concernées, mais en plus, elles seront rendues publiques auprès du peuple, et ceux, quoi qu'il arrive, ou plutôt, quoi qu'il m'arrive. Car je n'ai pas à obéir aux ordres du chef de l'armée, mais au véritable chef du gouvernement.
De plus sachez qu'il est tout simplement inadmissible de mener un tel coup de filet et que je ne le permettrais pas. Vous êtes un traitre.

Comptez sur moi pour une discrétion des plus inexistantes, vos mesures correctives ne peuvent être pires que celle que vous prenez présentement. Et pour les appliquer, il faudrait d'abord le pouvoir. Le pouvoir, centre de vos préoccupations, ne vous leurrez pas, il sera éphémère.

Veuillez agréer, Notre-seigneur-et-maître, grand traitre parmi les loups, l'expression de mes sincères remerciements, vous m'avez ouvert les yeux.

Ce simple citoyen que je suis,
Révolté et résolu dans l'âme à mettre fin à cette duperie.

Il déposa la lettre en évidence sur son bureau et partit