Un bourgeois étranger.

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personnages secondaires : à la troisième personne.

A Holzteau débarqua d'un navire un homme assez curieux. Il pouvait pourtant ce fondre dans la masse mais quelque chose chez lui montré qu'il n'était pas du coin, et pour cause, Victorien Desana est un belondaure pur sang, issue de famille typiquement locale, visage ovale, cheveux bien noir, petit yeux et menton de même, et moustache toute ridicule. Il était chiquement habillé, portait un bagage à sa dextre et une canne à la senestre, bien qu'il ne boita pas, de petites lunettes pour couronné le nez.

"Oh, quel charmante ville", s'exclama t-il en posant le pied sur les quais d'Holzteau. Il portait un chapeau melon assortie à son habit, tout de gris vêtue, escarpin bien lustré, vêtement bien ajusté à la corpulence de l'homme. Pourtant malgré son petit embonpoint, il n'a rien d'un enfant de cœur. Issu des choses les plus secrètes qu'il soit, c'est tout bonnement un agent au service de Sa Majesté l'Empereur du Belondor. Ou plutôt était, le vent de révolte dans son pays et sa paralysie font que Victorien à préférer prendre officiellement sa retraite. Officieusement, il a quitté ses maitres pour rejoindre un de ses amis, qui le pressa jusqu'à une récente époque de le rejoindre dans ce pays.

Il lui fallait maintenant rejoindre la Capitale pour ce faire des papiers, Victorien connaissait bien ses choses la, lui qui sait contre-faire tout, et parfois n'importe quoi. Si des miliciens se pointaient, il dirait tout bonnement qu'il vient d'arrivé et compte se faire des papiers. Devant une réponse d'un tel naturel, les miliciens le laisseront tranquille. Voila, des hommes qui croient tout ce qu'on leur dit.

On ne le revis plus à Holzteau, pour preuve, il avait quitté la ville par le train, avec quelques faux billets qu'il avait travaillé lui-même en se basant sur les renseignements qu'il disposait à son travail, il s'était fait quelques milliers de sieger, des super-sierger comme on disait dans le jargon, tellement bien travaillé qu'on ne pourrait pas distingué le vrai du faux. Avec une tel somme d'argent, il s'était payer une cabine en première classe, histoire de ne pas s'asseoir avec des bouseux. Malgré son passé un peu sombre, il est fils de bourgeois et tout naturellement, il n'a pas envie de se mettre avec la lis du bas peuple, ces classes basses répugnantes et suintantes, Desana est le bourgeois qui tient à ses avantages de bourgeois, rien d'étonnant à cela, il a un peu de sang krasslandais dans les veines.

Dans le genre qui fait fi de la misère humaine on ne trouverait pas mieux. Cependant il est étonnant, voir même paradoxale qu'il puisse les approché très aisément en mission surtout. Car un agent secret (et parfois double, voir même triple) se doit de ce fondre dans n'importe quoi, lui, c'est sa spécialité.

Quelques heures plus tard, il arriva à Kapen-Lagen, la vue en sortant de la gare, l'éblouissant comme nulle autre, enfin si, il avait déjà vue mieux mais la n'était pas le plus important, il était tard, les bâtiments officiels devaient surement être fermé, Victorien décida de trouvé un hôtel, qui lui convienne, d'après le petit guide qu'il avait acheté dans la gare, l'hôtel du renard masqué lui conviendrait. Quel drôle de nom, pourquoi un renard ? Ce doit être l'animal-emblème du pays, allez donc savoir. Cette hôtel n'était guère loin et il fallut un quart d'heure pour l'atteindre à pied, ne faisant guère confiance au engins roulants dont son correspondant lui avait parlé dans ses missives. En parlant de ce correspondant, plus aucun signe de vie, Victorien espérait qu'il ne lui était rien arrivé, mais le connaissant, il aurait pue très bien rasé une partie de la ville sans faire valoir un seul battement de cœur.

Arrivé devant la façade de l'hôtel du renard masqué, Desana ne manqua pas de s'étonner, quel belle façade, typiquement bourgeois, c'était symbolique, ce rouge signifiait que les bourgeois aiment tant construire avec le sang du peuple sans que ces derniers ne puissent le leur rendre, enfin si, au front, ils peuvent leurs rendre.

Il remarqua le groom à l'entré de l'hôtel, ridicule homme du peuple, mal habillé dans le seul but de complaire au bourgeois, bah, cela ne mériter pas un pourboire, Desana entra sans se soucié du domestique lui ouvrant la porte, et s'avança directement vers la réception.

-Bien le bonsoir, auriez vous une chambre pour la semaine je vous prie ? Demanda t-il d'un air tout bourgeois.

Sophia Schwann était encore de service lorsqu'elle eut affaire à ce nouveau client.
C'était reposant d'avoir quelqu'un de vraiment bourgeois en face de soi, quelqu'un de propre au lieu… Parce que franchement entre le patriarche torturé, sa fille électrique et les frères Seymour qui ne cessait d'encombrer sa ligne téléphonique à cause des commandes de leur nouvelles drogues… Sophia commençait à regretter la routine d'un hôtel normal. Et honnêtement, elle n'était pas loin de menacer tout ce petit monde avec le fusil caché sous son comptoir.

Elle utilisa son plus beau sourire et répondit avec grâce au client.

- Bien entendu monsieur, vous avez de la chance, nous étions complets mais nous venons d'avoir un départ prématuré. Ce sera la chambre 139 au premier étage au début du couloir. Elle donne sur la belle ville de Lagen. Tout ce dont j'ai besoin c'est d'un nom et d'un acompte. Vous désirez prendre une pension avec votre chambre? Nous proposons des formules de pensions complètes très agréables. Et si vous désirez louer une voiture, c'est aussi possible.

Elle s'arrêta un instant de peur de trop parler et d'ennuyer le nouveau venu qui paraissait étranger. Elle attendit sa réponse.

-Oh, je me contenterais de la chambre, étant journaliste, je travaille pour un guide des restaurant.

L'argument tipyque pour caché la véritable raison de sa présence. Victorien est doué pour trouver des raisons sans queue ni tête qui fonctionnent toujours avec les gens.

-Ce sera au nom de Hendrik van de Stadhouders je vous prie.

Il sortit plusieurs sieger pour l'accompte, contre-façon bien sur, mais une receptionniste lamba comme elle n'y verrait que du feu. Il rajouta quelques pièces en pourboire, pour le sourire.

-Je m'occuperais de mes affaires, inutile d'appellé un groom.

Pendant que la receptionniste notait sur son registre, Victorien en profita pour regarder autour de lui, que dire de plus l'endroit était tout ce qu'il y avait de plus clinquant qu'il soit. Par la fenêtre il remarqua une bande de personnes courir. Après quoi ? Il ne trouva pas de réponse. Il se retourna la receptionniste en avait fini et ce trouvait devant les portes clés. Elle en pris un et revint vers sa place, ou elle le tendit à Victorien, toujours avec son sourire. Victorien répondit avec un merci convenue et un groom arriva pour lui indiqué l'itinéraire vers sa chambre.

Sophia regardait l'étranger s'en aller vers l'ascenseur. Elle en avait plus que marre que les gens la prennent pour une idiote profonde.
L'ennui c'est qu'elle n'était pas une simple réceptionniste lambda. Non, Sophia était une sous maitre voleuse qui pendant ces heures libres volait l'argent de gros bourgeois... Seulement tous les voleurs avait un vrai faux travail dans l'hotel et il devait faire leur nombre d'heure règlementées. Et honnêtement la jeune femme commençait à vouloir changer de poste...

Surtout que le bourgeois à qui elle venait de donner une chambre lui avait refiler de la fausse monnaie. Non mais pour qui est-ce que les gens se prenait? C'était une voleuse de haut vol et on osait la payer avec de fausse monnaie surement créer par la guilde de Cazialstava si ça trouvait. Quelle Ironie.

Elle saisit son téléphone pour appeler son supérieur hiérarchique, son envie d'aller foutre directement notre homme dehors à coup de fusil la démangeait mais tout de même, il lui fallait un avis extérieur.

- Allo, Agent Goupil Leigh? Oui j'ai un ennui avec un client qui vient de payer en fausse monnaie, je le fais virer?

Flynn Leigh lui aussi n'aimait pas trop qu'on le dérange pour rien, mais il possédait néanmoins un grand sens de la diplomatie.

- Non, répondit-il à travers le combiné, si ça se trouve on lui a refilé de la fausse monnaie sans qu'il le sache et imagine le drame si on virait quelqu'un d'important. Contente toi de la faire chercher et revenir à la réception. Tu lui expliques et lui dit qu'il doit te payer avec de la vrai monnaie, et s'il te plait avec tact, dis lui que sinon c'est dehors avec la milice qui l'interrogera sur la fausse monnaie. Compris?

- Bien je vais l'appeler sur la ligne de sa chambre.

Elle raccrocha et composa le numéro de la chambre du bourgeois. Elle attendit qu'il décroche. S'il ne le faisait pas, elle ira à son rencontre directement.