Attaque pirate

La magnifique ville portuaire de Moldénie était à feu et à sang. Les plus beaux bâtiments de la ville avaient été ravagés par une harde de Pirates barbares, si bien qu'un lourd panache noir s'élevait au-dessus de la ville. La population massacrée par ce groupe sanguinaire, les survivants tentaient vainement de sortir les vivants des décombres. Les marchands pillés par ses voleurs sans vergogne, ils étaient partis en emportant tous les objets de valeurs qu'ils dénichaient. Même les monuments religieux n'avaient pas été épargnés.

Les corsaires avaient d'abord pris le port de Cap-Navaër d'assaut. Les bateaux avaient pilonnés les rares éléments défensifs de la ville, puis ils avaient débarqué des hommes pour permettre aux bateaux de s'enfoncer dans les terres sans trop de problèmes. Ils ont ensuite remonté le fleuve avant de débarquer et de prendre la population en tenaille. Puis ils ont investi la ville en elle-même.

Le groupe fortement armé a ensuite fouillé toutes les habitations à la recherche d'objets de valeurs, ils ont emporté tout ce qu'ils ont pu, tué tous ceux qui s'opposaient à eux, violé les femmes et enlevé les enfants. Ils ont aussi profité pour brûler les usines et le port. La milice sur place et les quelques hommes qui se sont opposés à eux se sont tout simplement fait écraser. On déplore énormément de blessés et encore plus de disparus.

Malgré tout, les habitants ont réussi à capturer certains des pirates qui les ont attaqués. On les avait emprisonnés en lieu sûr en attendant des instructions des hautes autorités de l'Etat. Mais la plupart des habitants avaient d'ors et déjà remarqué qu'ils portaient d'étranges marques, comme des signes distinctifs sur eux.

Malheureusement pour les enquêteurs de Schlutz, les pirates jusque-là captifs disposaient de cellule de poison en guise de médaillon, et la plupart se suicidèrent lors des interrogatoires avait d'avoir pu répondre à n'importe quelle question. Mais en tirant les conséquences de ses suicides en chaînes, ils réussirent à en sauver quelques-uns.
Les interrogatoires ne donnèrent pas grand-chose, les pirates s'enfermaient dans leur mutisme et ne lâchaient rien. S'ils voulaient obtenir des informations, il faudrait passer à des mesures plus radicales. Le seul élément qui reteint l'attention des agents était une sorte de cicatrice en forme de triangle sur l'épaule gauche.