Arrivé à la capitale

Les quatre véhicules de la CN se garèrent près du Temple du peuple, ancien prestige de la présidence de Rayan mais c'était aussi l'endroit où se trouvait l'hôpital de second rang de la Corporation. Un lieux où Rayan pourrait commencer à rallier la population avant de rejoindre le mouvement.

Dans la deuxième voiture, Sergeï, situé sur le siège avant, se retourna et s'adressa à Rayan, entouré de Demia et d'un agent de la Corporation, tout deux en tenu de combat.

- Nous y voilà monsieur. D'après les récentes information que nous disposons, le mouvement populaire se fait plus au nord des quartier populaires, mais il reste minoritaire. Avant de le rejoindre, Fabius nous a conseillé de ralliers tout les gens qui habites le quartier du temple, ils connaissent parfaitement la CN car nous leur offrons continuellement des soins. Il se rallieront surement à votre cause.

Il détacha sa ceinture et ouvrit la portière, avant de mettre le pied dehors, il ajouta:

- Nous seront juste derrière vous et assurerons votre sécurité, mais à une certaine distance, les gens d'ici sont craintifs pour ce qui concerne les personnes armées. A vous de jouer.

A peine sortit du véhicule les gens se tournait déjà vers lui, il n'avait rien perdu de son charme naturel, il avait muri mais cela ne faisait que l'augmenté.
Il se dirigea rapidement vers le temple avant de commencer a parler.

"Peuple de Lagen, aujourd'hui est le jour que vous attendiez, il est temps de remettre dans le droit chemin la république,
Il est temps de mettre fin a ce régime militariste,
Aujourd'hui peuple de Siegburg-Helzonie je vous demande de m'aidez dans cette tache,
Je vous demande a vous, ouvriers, marchand et directeur, de vous alliés ensemble pour une même cause,
D'oublier ce qui vous séparent, d'oublier vos différence, pour lutter ensemble contre l'adversaire,

Aujourd'hui, moi Rayan, je m'en remet a vous, libérez ces terres du joug de Schultz,
Pour le bien de la république."

Le discours avait été poignant, simple, clair et concis, Rayan était de retour,le grand homme politique qui avait été élu il y a de cela quelques années était de retour, le peuple ce devait a nouveau de faire un choix.

- Putain, c'est la merde dehors ! Cria Sergeï en retombant dans le trou qui menait dans l'égout alors que sa tenue de combat était recouverte de poussière. Le quartier a été bombardé et le travail n'a pas été fait à moitié. Dehors c'est un véritable enfer, jamais vu ça.

Il se rapprocha des ses hommes pour voir si il n'y avait pas de blessés mais apparemment toute l'escouade était opérationnel. Les quinze soldats de la CN avaient hâte d'en découdre avec celui qui avait osé attaquer la capitale du pays.
Il s'approcha ensuite de Rayan qui ne semblait pas vraiment digérer la situation.

- ça va pas être simple de vous évacuer monsieur. Nos véhicules ont été touché, les radios ont brûlés et pour couronner le tout, l'hôpital de la CN à reçut une bombe sur la tête. Qui que ce soit qui est bombardé la ville, il a du matériel parce que la haut il y avait plus d'une vingtaine de Zeppelins.

Il mit son fusil en bandoulière et ordonna à ses hommes de vérifier leur matériel. Sous le bruit du chargements des armes et des grenades misent sur les attache du flancs du gilet de combat, Sergeï planifia l'extradition de Rayan hors de Kapen. Demia écoutait attentivement tout en restant sur ses gardes près de Rayan.

- On va continuer par les égouts, c'est le moyen le plus sûre en tout cas.

Il prit une boussole et l'orienta devant lui.

- Si on prend le cap Sud, Sud-Est, on devrait retomber sur une sortie des eaux usées à l'extérieur de la ville, en théorie, mais ça va pas être facile. Si on tombe sur les troupes républicaines, on va faire en sorte qu'ils ne vous reconnaissent pas, prenez ces bandages et vous vous en recouvrirez la tête. Pour le reste laissez moi faire, je ne sais pas vraiment sur quoi on va tomber en ressortant.

Il regarda ses hommes qui lui indiquèrent qu'ils étaient tous prêt. Sergeï ordonna donc à la troupe d'avancer.
Ils s'engouffrèrent alors dans les tunnels souterrain, une ville sous la ville, et espéraient en resortirent le plus vite possible.