Entre espoir et destin

Fabius entamait sa promenade quotidienne dans ses jardins. Il marchait à l'aide d'une canne sur le sentier en dalle de granite entre les buissons taillés de différentes formes géométriques. Il était accompagné de deux chercheurs du centre Silène de son secteur personnel de recherche. Il venaient essayer un nouveau traitement pour Fabius qui semblait fonctionner. La douleur dans ses jambes semblait s'estomper et il pouvait utiliser à nouveau ses jambes sans avoir peur de s'écrouler. Il ne pouvait marcher que quelques heures seulement par jours, le temps de s'habituer au traitement. Mais la vieillesse l'obligeait malgré tout à utiliser son fauteuil roulant comme principale moyen de locomotion.

Ses pensées étaient pourtant tourné vers la recherche de cette Elizabeth. Elle était la clé et pourtant l'enquête piétinait. Après les récentes découvertes faites par son fils et grâce à Rayan, Fabius avait placé cinq agents en observation tout autour de l'hôtel du Renard Masqué, ceux-ci devaient le prévenir si elle revenait dans l'hôtel.

fabius s'assit sur un banc en pierre blanche et regarda la fontaine en face de lui. Le temps était agréable et chaud. Le soleil se reflet-tait dans l'eau qui coulait depuis la bouche des poissons en cuivre, décrivant une fine courbe coloré, la lumière se diffractant dans l'eau et offrant de magnifiques dégradés de couleurs.
Fabius avait la hantise de ne plus pouvoir voir de si beau spectacles un jour, cela faisait vingt ans que ses recherches n'aboutissaient pas et il commençait à être las, las de devoir un jour faire face au jugement des chimères de Nemeres. Il avait bâtie tellement dans sa vie et avait tellement de projets pour en faire une deuxièmes.

Il regardait avec une énorme attention les remouds de l'eau tout en pensant et des formules chimiques, et aux récentes découvertes biologiques. Il repensa aussi aux recherches des Peppers et cette fameuse expérience 17. Tout ça se mélangea et il resta interdit pendant 20 minutes. Soudain il ses yeux brillèrent, il releva la tête se dit:

- Je dois aller à mon bureau tout de suite, et sécurisez une ligne avec le centre Silène.

Les deux chercheur l'aidèrent à ce relever, mais Fabius les repoussa et se releva tout seul. Avec une fougue qui impressionnèrent même les chercheurs, Fabius rentra à grande enjambé. A peine fut il rentré, poursuivit par ses médecins, qu'il s'écroula devant l'escalier. Tout alla au ralentie pour Fabius, il lâcha sa canne au pommeau d'or, puis ses jambes s'écroulèrent sous le poids de son corps qui s'étala sur le flanc et s'étala sur le sol. Fabius vit le grand tapie rouge au motif et décoration religieuses qui acceuillait les visiteur, avant d'être prit de convulsion et que ses yeux ne commence à devenir rouge.

Autours de lui la femme de ménage hurlait, les domestiques s'aglutinèrent autour de lui pendant que les médecins les écartaient en brayant des ordres. Avant de sombrer dans le coma, Fabius apperçut les brodures du tapie représentant Nemeres sur le Panthéon à côté de Cassiel. Le Destin avait vraiment le sens de l'humour.

- Apportez un brancard, vite !! transportez le dans le sous sol au bloc opératoire ! cria un des médecins alors que les convultions de Fabius avaient céssés.

Garviel descendit de la voiture avant même que celle-ci fut arrêtée et courut vers la porte d'entrée du manoir. Il fit claquer les battants de la grande porte d'entré, dans le hall l'attendait un major d'homme qui lui indiqua le chemin. Il ouvrit une porte qui donna sur un ascenseur, celui-ci descendit et s'arrêta un étage plus bat. Le major d'homme poussa la porte, Garviel s'empressant de passer et de continuer dans le couloir faiblement éclairé qui se trouvait en face de lui.

- Je vous attend ici Monsieur ! Dit le major d'homme encore dans l'ascenceur.

Mais Garviel n'écoutait pas, il ouvrit la porte situé au bout du couloir et entra en trombe dans la pièce.
A l'intérieur, un médecin et deux chirurgiens de la CN stoppèrent leur discussion et saluèrent le Président de la Corporation:

- Mes respects Mons ...

- Où est-il ?! Cria Garviel au bord de l'enervement.

Les deux chirurgiens se regardèrent sans dire un mots, ce fut le médecin qui brisa le silence en s'approchant de Garviel et en lui annonçant la nouvelle:

- Votre père, Fabius Novronev, a eu une sérieuse attaque il y a tout juste 18 heures. Nous avons dus l'opérer et ...

- Comment va t-il ? Ou est-il ?! Garviel sentait l'impatiente prendre le dessus sur sa conscience qui le sommait de rester calme.

- Ne vous inquiétez pas monsieur, votre père est sauf, il est en salle de repos sous relaxant. L'opération s'est bien déroulé mais il ne supportera plus une autre attaque de ce genre. Mais il y a plus grave ...

Garviel serra les poings et regarda fixement le médecin, ce détail n'échappa pas à celui-ci qui ravala sa salive et continua en parlant plus vite.

- Et bien ... heu ... Le métabolisme de votre père était en train de digérer un nouveau traitement qui devait lui redonner l'usage régulier de ses jambes. Mais il semblerait que son son corps est réagit différemment ... certain reste de ses anciens traitements était apparemment en sommeils et ont réagis simultanément avec le traitement, et ont commencé à attaqué le système nerveux ...

- Alors comment avez-vous fait pour le sauver ?!

Le médecins bafouilla et chercha les mots:

- Croyez nous, c'était ce qui avait de mieux pour votre père. Pour réussir à stopper la contagions et le stabiliser ... nous lui avons injecté l'Artaxia...

- Quoi ?! Ce projet est encore instable et inadapté ! Nous n'avons trouvé encore aucun shéma stable pour son développement.

- Oui là le virus s'est concentré sur les cellules parasité au lieux des globules blanc et les Phagocytes, il est entré en symbiose avec les cellules parasites et ont stabilisé le méthabolisme de votre père, nous avons pus ainsi opérer.

- Donc l'Artaxia à sauvé mon père ? Il faut que je le vois !

- Je vais vous laisser allé voir votre père mais avant laissé moi finir. Votre père est sauf pour le moment mais ce qui le maintient en vie va finir par le tuer...

- C ... Comment ça ? Garviel entendait pour la première fois depuis le début de la conversation le mot "tuer" alors que sont père était sauf, il ne pouvait concevoir la mort de son père, pas en ce moment.

- Pour stabiliser l'Artaxia, votre père doit continuellement être sous anti-douleur et ...

Le médecins sortit d'une de ses poches une capsule contenant un liquide rouge. Garviel lut les inscription sur le flacon et resta bouche bée. Il regarda le médecin avec un regard fou.

- Vous venez de signer l'arrêt de mort du fondateur de la Corporation espèce de salopard !

hurla Garviel en sautant sur le médecin et en serrant ses mains autour de son cou. Les deux chirurgiens essayèrent de le séparer de sa victime mais Garviel tenait bon et continueait à injurier le médecin.
Il fut finalement tiré en arrière et es trois hommes s'écroulèrent sur le sol pavé.
Le médecin lui, encore collé contre le mur, repris son souffle et essaya d'articuler quelques mots.

- C'étai ... le seul moy ... moyen. C'es vo ... votre père qui nous à donné son approbation.

Garviel se releva, ne sachant pas trop quoi dire.

- Je suis désolé, vous avez fait tout ce que vous avez put, mais ... mais je ne comprend pas pourquoi ?

- Un virus pour tuer un virus monsieur, le mal par le mal. Mais ce n'a fait que rallonger sa durée de vie.

- Combien de temps encore ? Soyez franc.Garviel s'appuyait sur le rebord de la table, une larme commençait à perler sur le coin de son oeuil.

- Un an, plus si il a de la chance...

Garviel prit un plateau et le lança sur le mur, il tappa du poing sur la table, ses yeux étaient rouge de colère et remplient de larmes. il se calma quelques secondes plus tard et s'assit sur une chaise.

- Dès que vous vous sentirez mieux, vous pourrez allé le voir. Je vais allé voir si il est réveillé.

Garviel se prit la tête dans les main, son père ne devait pas partir si tôt. Qu'est-ce qui n'allait pas, tout allait de travers depuis qu'il était Président de la Corporation et il ne pouvait pas ce permettre de le voir dépérir jusqu'au moment fatidique. Pourquoi à t-il voulut se faire injecté ce virus, il connaissait tout les symptômes et la douleurs grandirait au fil du temps.
Le médecin revint le prévint que Fabius était près à recevoir sa visite. garviel se leva et réajusta son costume. il souffla et essaya de se sortir de la tête tout ce qui venait de ce passer. D'un pas lent il passa le pas d a porte et entre dans la pièce où se trouvait son père.

La pièce était assez grande et faiblement éclairé. En son centre, un lit d'hôpital sur lequel reposait Fabius Novronev. Une quantité impressionnante d'intraveineuse reliait Fabius à une dizaine de petite cuve en verre contenant divers relaxants, sédatifs et autres.
Garviel s'approcha doucement et se plaça au chevet de père les mains tremblantes et les yeux aux bord des larmes en voyant son père.

Il avait été opéré il y a tout juste 18 heures mais déjà les effets du virus qui devais le maintenir en vie était apparent. Le visage de Fabius était plus blanc et ses yeux plus sombres, de larges cernes sous ses yeux et le peut de cheveux qui lui restait était tombé. Sa respiration était plus pénible et bruyante. Il tourna péniblement la tête vers son fils qui lui tenait la main.
D'une voix plus rocailleuse et plus lente qu'avant il dit:

- Mon fils, pardonne moi de t'offrir un tel spectacle mais il le fallait.

Garviel peinait à retenir ses larmes, il ne pouvait supporter de voir son père dans un tel état.

- C'est ... c'est miraculeux que vous soyez en vie père.

- Je suis pas encore près à filer mon âme à cette petite salope, elle devra encore attendre. Dit Fabius en ricanant dans un mélange de tout et de respiration difficile.

Garviel mit ça sur le compte de la maladie, il ne devait plus très bien savoir ce qu'il disait.

- Mais le prix à payer père, le prix que vous allé devoir subir en échange de ce court laps de temps ...

- Depuis toutes ces années je pensais que tu me faisais confiance Garviel. Je sais ce que je fais, c'est presque une aubaine que d'avoir eu cette attaque.

- Vous ne savez pas ce que vous dîtes, vous ...

- Tait toi ! Vociféra Fabius avant de ce tousser violemment.

Garviel fut surpris devant cet excès d'autorité paternel mais préféra ne pas le contredire.

- Je suis si proche, si proche d'atteindre mon but Garviel. J'ai découvert le secret de ce qui me maintiendra en vie pendant encore longtemps, voir pour toujours et si il faut en passer par là, et bien soit.

- Que voulez-vous dire ? Garviel commençait à croire que son père était définitivement fou.

- Tu le saura bien assez tôt. Mais avant, ramène moi cette expérience 17, ramène moi cette Elizabeth. Elle est la clés.

- Qu'elle clés père, je ne vous suis plus ...

Fabius se leva légèrement et fixa ses yeux sombres dans ceux de Garviel.

- La clé de l'immortalité mon fils.

Fabius avait définitivement perdue la raison. Ou alors il disait vrai. Dans tout les cas Garviel l'écouta très attentivement.

- Cette Elizabeth est la clès, elle est la réussite d'une transplantation de l'âme dans un corps, une réussite inachevé apparemment mais avec le matériel du centre Silène nous pourrions refaire l'expérience sur le même schéma d'étude que cette fille, mais pour moi.
C'est ce Rayan qui m'a révélé le véritable sens de cette expérience, la solution pour me rendre immortel.

Si il avait raison, alors il pouvait encore être sauvé, et pour toujours. Garviel avait entendu parlé de ce genre d’expérience pratiqué par des illuminé mais il n'aurait jamais pensé que c'était le véritable but des recherches des Peppers.

- Retrouve cette fille, et vite. Le temps n'est plus un luxe que je peux me permettre de m'offrir.

- Je vais la retrouver et vous la ramener père. Je vous en fais la promesse. Mais peut-être que d'ancien dossiers de ces expériences se trouvent dans votre coffre, si vous me donniez le code qui ...

Fabius se releva d'un coût et hurla en regardant Garviel les yeux exorbités.

- Noonnn !

Il se rallongea en hurlant de douleur après cet effort concidérable qu'il venait de faire. Garviel avait reculé sur sa chaise en voyant la réaction de son père face à cet demande.

- Pardonne moi de mon attitude mon fils, mais je ne peux pas te donner le code de mon coffre. Il y a des choses plus horribles auquelles tu n'as même pas songé.

Garviel connaissait toutes les expérimentation effectués au centre Silène et de se côté là il ne voyait pas vraiment ce qu'il pouvait y avoir de pire. Mais Garviel vit quelque chose qu'il croyait inconcevable avant.
Fabius pleura pour la première fois devant son fils, ce qui chamboula complètement Garviel

- Tout ce que j'ai accomplis, toute ce que j'ai créé à changé notre pays et l'avenir de la Corporation. il prit le poignet de son fils, les larmes coulaient sur sa robe de chambre rouge et brillaient sous la lueur de l'éclairage.Mais à travers toute ces innovations fantastiques et découvertes incroyables, ma plus belle création ... c'est toi.

Devant une telle déclaration d'amour de la part de Fabius, Garviel ne retint plus les larmes qu'il s'était juré de ne jamais laissé couler devant son père.