Expliquez moi ça !

En attendant sa convocation, Garviel regarda les contrats qu'il avait amené avec lui.

Ceux-ci certifiaient ses accords avec l'ancien Président Rayan et leur maintient par le nouveau Président. Les gardes du corps, les mercenaires pour la protection des complexes Novronev (justifié après l'épisode de Veronet et la mise à sac de l'hôpital de Tevezia par les impérialistes), et la production d'armes. Rien ne pouvais être reproché à la CN.

https://rdfsiegburg-helzonie.forumactif.org/cabinet-du-president-f168/echanges-avec-le-chancelier-federal-t227.htm

Citation :

Jacob Zeram à dit:
Il avait mené des contrats avec les Novronev et des accord Avec la plèbe de Cazialstava. Je préconise de garder voir de renforcer les deux, car nous devons avoir l'unité de tous ceux qui ne nous sommes pas oposés.

Citation :

Karl Hans-Rafael Schultz à dit:
J'accepte donc vos suggestions et vous invite à améliorer nos accords avec la mafia et les Novronev.

Il y avait toute les signatures, celle de l'ancien président, du Chancelier et du nouveau président Schultz, et les papiers étaient plus qu'en règle. Cette action était, de la part de Schultz, une rupture de contrat officiel et gouvernementale sur un particulier. Garviel voulait vérifier si il ne s'agissait pas d'une erreur administrative avant de tanter quoi que ce soit. Mais si il savairait que c'était une réelle volonté du gouvernement, cela montrerait d'une part que ce président Schultz était tout sauf un homme de parole, et les Novronev n'hésiteraient pas à faire pourvoir leur droit devant le les hautes instances et même le Haut Liturge si il le fallait. Cette nouvelle serra transmise dans tout le pays et même à l'étranger, la réputation de Scultz en prendrait un sacrée coup et peut de personne après cela n'oserais faire affaire avec lui.

Cette action était indigne d'un républicain et un démocrate, on se croirait revenue au dernier empire et son totalitarisme. Si c'était pour en arriver là, la CN aurait mieux fait de soutenir les impérialistes, eux au moins avaient l'air plus modéré.

Après avoir trempé une dernière fois - en faisant attention aux gouttes isolées - son croissant dans du thé, le Général prit en main les notes des services secrets et consulta la revue de presse de son directeur de cabinet.
Après quelques minutes d'exercice du pouvoir, un officier d'honneur vînt lui annoncer l'arrivée de Garviel Novronev, ce fameux héritier de la CN.

"Ah, il arrive ? Faîtes le entrer dans le bureau très vite ! Sa venue, bien qu'imprévisible reste nécessaire.

- Bien, monsieur le président, exécuta l'agent.

Puis le jeune richissime bourgeois pénétrait dans le bureau présidentiel avec une mine presque austère et qui ne laissait présager rien de bon.
Sans laisser Garviel répondre au "Bonjour" qu'il lui avait dit (de peur peut être de s'attendre à une absence de réponse en retour) il continua avec intelligence :

- Ah quelle méprise ! Quelle fourberie inacceptable et impertinente !
Sachez que je me vois expréssément désolé de ce qui vous est arrivé Monsieur Novronev !
C'est tout à fait dommage que nous nous rencontrions dans ces circonstances là, il n'empêche monsieur, que je vous présente à vous et à votre père, mes plus sincères excuses.
La procédure de nationalisation enclenchée hier ne devait toucher que les manufactures, usines et fabriques du secteur primaire or, par un mauvais calcul, ou plutôt par une ommission des prérogatives qui alimentent votre société, la CN a été pris en compte parmi les nationalisées, au même titre que les autres.
J'ai immédiatement rectifié cela, j'espère que vous ne m'en voudrez pas très cher.

Après une courte pause, il reprit :

- Si cela ne vous dérange pas et si vous n'avez rien d'autre à ajouter, j'aimerai que nous discutions de manière approfondie sur la coopération et les échanges qui lient l'Etat et votre corporation si importante de par les nombreux actifs siegburgiens qu'elle représente.
La République de feu Son Excellence Rayan vous a soutenu, je ne peux que préserver ce lien et même l'encourager encore plus, si tant est que tout se passe bien sans quelconques trahisons, notamment aux contrats signés.

Il lui proposa à boire et un apéritif avant de lui laisser la parole...

Garviel s'assit et l'apéritif offert par Schultz, il était rassuré mais resta quelque peut méfiant vis à vis du générale.

- Vous m'en voyez rassuré monsieur le président. Il est regrettable en effet que ce genre de petite erreur survenant puisse laisser deux personne en froid, surtout quand elle se rencontre pour la prmière fois. Mais sachez que je comprend votre position et la famille Novronev accepte vos excuse. Je pense que nous devons laisser cette petit erreur administrative de côté pour que le gouvernement et la Corporation puisse repartir sur de meilleurs termes.

Il but une gorgée d'alcool puis continua:

- Nous les Novronev avons toujours soutenue la république, même lorsqu'elle en était à ses balbutiements.
Et aujourd'hui nous employons de très nombreux actifs siegbougeois dans notre Corporation, tout nos investissements et nos production en font directement bénéficier le pays et le peuple.
Nous souhaitons continuer à nous diversifier et ainsi permettre la création de nombreux emplois. Je pense que le gouvernement peut comprendre qu'il y trouve son compte et ses avantage à laisser la Corporation Novronev dans le libéralisme républicain et démocratique de notre beau pays.

Il posa sa sacoche près du fauteuil comprenant qu'il n'aurait pas besoin de ressortir les vieux contrats.

- Néanmoins, en ces temps de crise, et pour éviter un nouvel empire qui serait à mes yeux une catastrophe politique, économique et sociale pour le pays, je pense que nous pourrons nous aider mutuellement pour la sauvegarde de chacune de nos unité et surtout pour la sauvegarde de la république.

Il reprit une gorgée et attendit patiemment ce que Schultz avait d'interraissant à dire. Après cette dure journée qui semblait mal commencer, Garviel apprécierait d'autres bonnes nouvelles.

Tout en écoutant soigneusement son interlocuteur, le Commandeur-Président allumait tantôt sa pipe puis inspira du tabac avant de rejeter un nuage de fumée.

- Rassurez vous, je ne néglige pas vos qualités et je suis bien conscient de l'importance de votre firme dans notre pays. Elle forge incontestablement
la renommée de notre pays et arrive sans peine à dynamiser les activités économiques de la République, je me dois de le savoir en tant que chef d'Etat, surtout si je souhaite perpétuer le style, l'élangance et la rigourosité de mon prédécesseur feux l'éternel Président Rayan. D'ailleurs sa mort me cause encore de la peine...
J'espère que l'usurpateur qui le lui a succédé sera très vite retrouvé pour qu'il réponde de ses actes en n'ayant pas consulté le peuple comme le fit Rayan en étant conforté dans ses pouvoirs à vie.

Il inspira une nouvelle fois la drogue de vapeur de l'Ouest puis reprit :

- Maintenant que nous avons échangés tous deux d'aimables courtoisies et que nous avons raisonnablement fait connaissance, j'aimerai, si ce n'est de trop, passer aux choses sérieuses en discutant avec franchise et considération, je voudrais par conséquent que la République garde ses même relations avec la CN qu'autrefois, c'est à dire sans complexes et sans "hic" si je puis dire.
Pour ma part autant être franc, tant que vous vous montrez droit, loyal, soyez riche à volonté, enrichissez vos travailleurs et développez autant que vous voudrez votre société, mon seul soucis restant la conjoncture de l'économie siegburgienne et la préservation de nos liens mutuels.

Sachez donc que mes fonctionnaires contresigneront un décret qui vous fournira des prérogatives pour exporter les denrées excédentaires issues de la valeur ajoutée de la Corporation Novronev, et que par conséquent, vous obtiendrez de la République navires, avantages diplomatiques (immunité, accueil) et libre échange. La Russlavie et le Belondor pourraient s'avérer comme des zones à profit élevé ?

Qu'en dîtes vous ?

Garviel Novronev appréciait le parler de cet homme qu'il n'avait jamais eu l'occasion de rencontrer. Il écouta attentivement tout ce qu'il avait à dire avant de répondre comme l'aurait fait n'importe quel chef d'entreprise.

- Je ne puis qu'apprécier tout ces avantages économiques dont vous faîtes bénéficier la Corporation Novronev. J'accepte votre proposition car elle nous permettra de favoriser le développement de la CN, tant est plus est que nous avions comme projet de nous lancer dans les transports, votre offre ne fera qu'accélérer nos objectifs commerciaux et donc enrichir le pays.

Il prit son verre et le leva:

- A une nouvelle et meilleur coopération entre le gouvernement et la Corporation Novronev alors.

Il but une longue georgée puis reposa son verre.

- La CN sera toujours au service de la république et de celui qui la dirige. Nous le resterons si elle ne se mêle pas de nos affaires, vous comprendrez.

Il médita quelque minutes devant son verre à moitié plein qu'il carraissait du doigt, puis s'adressa à Schultz sans le regarder en face.

- Que seriez-vous près à offrir à la Corporation si elle vous fournissait le moyen de redorer votre blason devant l'ensemble de la population ?

La question de Garviel ne surprenait pas le Commandeur-Président, pourtant cette dernière le faisait sourire, sans once ou grain d'arrogance ou de moquerie, c'était surtout de l'amusement. Enfin on allait vraiment passer aux "choses sérieuses". Lui qui était habile pour le zèle quand il voulait conforter les choses à son avantage ne ménagea pas ces efforts :

-... Eh bien pour vous répondre tout simplement, je serais prêt à concéder à la CN la direction de certaines usines et fabriques en procédant par "nationalisation -> Privatisation et vente à prix très bon marché à la CN", ceci pour éviter des mécontents et pour procéder de manière "légale" si vous me comprenez.
La CN pourrait tout aussi bien obtenir le monopole sur les secteurs d'activités qu'elle souhaitera développer et pourrait se voir exonérée des charges fiscales liées à la production. L'achat des terrains par la CN serait avantagée via des prix qui ne veulent rien dire et la concurence pourrait avoir quelques soucis si elle ose se liguer contre votre corporation.
Si vous avez d'autres suggestions, dîtes le sans hésiter, je vous répondrais.

J'entends bien sûr que mes engagements soient réciproques et qu'ils soient la conséquence d'un vif soutien de votre compagnie.

Décidément cette homme savait vraiment parler affaire, Garviel sourit intérieurement et répondit très cordialement à l'offre de Scultz:

- Dans ces conditions, je ne vois aucunes objection à ce la Corporation ne vous soutienne dans vos actions. Bien sûre une fois que tout ceci sera sur papier. Dans ce cas, je vais vous offrir une opportunité politique exceptionnel.

Il agita son fond de verre en faisant claquer les glaçons.

- Vous savez bien entendue quel fléau frappe de nos jours la Syrdovie et quelques ville de Moldanie, que des villes impérialistes. Aucun remède n'a été trouvé et il n'existe aucun traitement, enfin c'est ce que tout le monde croit.
La Corporation a découvert depuis quelques semaine comment stopper cette infection, l'antidote face à la maladie si vous voulez. Mais après les action des impérialistes contre nos infrastructures, nous avons décidé de ne rien faire savoir. Vous comprendrez parfaitement notre position la dessus.

Il ne valait mieux pas que Schultz connaisse toute l'histoire de cette infection, il devait savoir que ce qu'il devait savoir. La CN avait trouvé comment utiliser l'infection à son avantage, comme une arme politique qu'elle allait échanger. Il regarda Schultz dans les yeux et parla lentement:

- L'infection dans ces villes a atteint son apogée, les morts ce comptes par dizaines de milliers. Imaginez maintenant que vous arrivez avec le vaccin, dont vous auriez financé la production. Les gens ferons la queue pour vous embrasser le derrière et ce faire soigner. Vous passerez pour un héros aux yeux du pays.

Il finit son verre et termina:

- Survivre en politique est une question de timing, et le votre est plus que serré.
Alors qu'en dîtes vous ?

Dès lors que l'entrepreneur avait parlé d'antidote pour les villes soumises à de terribles maux liés aux contagions et aux maladies virales, l'expression du visage du général s'illumina et lui aussi savait maintenant que son interlocuteur était en mesure de parler politique.
Mesurant silencieusement les diverses situations socio-politiques de ses possibilités en tâtonnant chaque issue possible avec stratège, il finit par redresser son menton et regarder devant les yeux Garviel Novronev ;

- Ce que vous me dîtes là est très intéressant. Nul doute que cela permettrait un revirement manifeste des roturiers de ces régions là qui rejoindraient enfin les valeurs républicaines.
Bien sûr, si vous envisagez par là de me confier les produits permettant les soins nécessaires, considérez que je ne saurais décliner cette généreuse offre.

Après avoir éteint sa pipe, il versa de la vodka russlave dans un verre doré puis une gorgée plus tard continua :

- Au fait Novronev, cela vous dirait-il de participer aux jeux d'hiver du Colisée ? Non pas comme joueur à moins que vous ne soyiez tenté, rires, mais en étant installé à la tribune présidentielle où le préau, les boissons et les domestiques sauront vous satisfaire face aux spectacles grandioses.
Il vous faut marquer votre empreinte au sein de l'élite républicaine et votre présence serait fort honorable.

Il reprit une gorgée de vodka avant de poser son verre, les contours de ses yeux virant à l'écarlate.

Cette proposition n'était apparemment pas tombé dans l'oreille d'un sourd. Schultz avait l'air plus que satisfait.

- Ce serait plus qu'un honneur, monsieur de président, que de me joindre à vous aux jeux d'hiver du Colisé. Je ne puis refuser un tel divertissement. La Corporation se doit de toute façon de se montrer lors de tel évènement.

Il s'assit confortablement au fond du fauteuil et se mit les mains sur le ventre, tout en jouant des pouces.

- pour ce qui est du vaccin, nous nous engageons à vous fournir la quantité nécessaire. Cependant, je craint qu'il ne faille le financer par vos soin, avec nos dreniers investissements, nos caisses souffre d'un surplus de place et ne demande qu'à être remplis.
Si j'obtient l'argent dans l'heure, je peux vous obtenir le vaccin dans moins de 48 heures.
Sommes nous donc d'accords sur tout les termes ?

La radio, qui, diffusant uniquement les messages officiels, fonctionna à un moment inattendu, ce qui ne manqua pas d'attiser la curiosité du Commandeur-Président...
Après une écoute attentive et après avoir signifié son approbation quant au financement, il regardait son interlocuteur d'un air consterné :

- Rayan ? Vivant ? Qui est-ce qui a introduit ce simulacre ? L'escroc a réussi à fabriquer des ondes pirates !
Garviel, que savez vous à propos de cet homme, est-il vraiment Rayan (la voix ressemblant étonnemment à celle du défunt) ? Que me suggérez vous pour contre-attaquer et surtout, quelle serait les possibilités que m'accorderaient la CN pour barrer la route à ce meneur ?
Voilà qu'au moment où la relance d'une économie prospère est favorisée par un gouvernement fédéral soucieux de la conjoncture et instruit des politiques économiques, débarque un prétendu chef d'Etat !

Garviel fit la mine d'une personne aussi surprise que Schultz. Il regarda bizarrement le commandeur-président.

- J'avais entendue dire, de par la rumeur, qu'il était encore revenue d'entre les morts, mais je ne m'attendais pas à ce qu'il le soit réellement. Il sagit peut-être d'un enregistrement, mélangeant ses anciens discours pour obtenir celui-ci. A mon avis il s'agit d'une mauvaise blague.

Mais si s'est lui et si il a réussit à fabriquer des ondes radios pirates, c'est qu'il doit disposer de moyens et d'un endroit sûre. Il ne peut en concéquent ce trouver dans la capital. Il doit avoir de très bon alliés pour pouvoir ce permettre un retour en force, peut être les Eberhards. Mais ça m'étonnerais que cette famille ne se soulève contre la république. Ou alors depuis un endroit secret qu'il tenait lors de sa présidence, dans ce cas je ne puis m'avancer.

Devons vraiment nous en inquiéter ?

Il se releva et serra la main du chef de l'état:

- Ce fut un réel plaisir monsieur, je crois finalement que nous sommes fait pour nous entendre. Maintenant si vous voulez bien m'excuser, j'ai beaucoup de travail qui m'attend.