Les foules amassées ...

la rue semblait plus suivre le mouvement débuter par Rayan, la foule s'amassait de rues en rue, l'immense défilé arrivait a présent a la frontière entre la rue et le palais présidentiel, nouvellement entouré de soldats, il fallait que la voix de la rue se fasse entendre au delà de cette forteresse, jusqu'au bureau de Schultz ...

-Schultz, voit le peuple s'amasser devant tes portes, voit le vent tourner ;
Chacun ici souhaite le retour des fondements de la démocratie républicaine, tes décisions n'ont été que mensonges;
sort de ta forteresse et vient subir le jugement des foules .
Sort et voit la véritable république ...

La situation pouvait dégénérer a tout moment, le peuple dans sa marche pacifique était a présent face a la milice républicaine, armée et si elle en recevait l'ordre prête a tirer ...

Des masses de soldats déployés par le Président et étant en supériorité numérique, procédaient a la dispersion des foules pour procéder a l arrestation de Rayan.


- Rayan Zaed, vous êtes reconnu coupable de Haute-Trahison a l encontre de la République pour atteinte a l exercice de vos fonctions présidentielles a vie sans aucune forme de présentation de votre démission et avec diffamation publique en annonçant votre mort, et ce, pour vos intérêts personnels.
Un autre chef d accusation et d inculpation vous reconnait coupable d atteinte a la sûreté de l Etat et a l Ordre public en contrevenant au décret portant application de la procédure de loi martiale lors de discussions au haut niveau de celui ci pour la paix et la stabilité, discussions soutenues et encouragées par la Tres Sainte Lumanevra. Nous vous accusons entre autre de complot contre le Généralissime en personne.
Pour toutes ces raisons, vous êtes en état d arrestation en attendant un jugement martial que la Haute Cour Martiale se chargera de diriger avec en procédure d appel, une possibilité de saisie du Chapitre de Cassiel, et ce en dernier recours.

Le discours était aussi un apologue pour convaincre les protagonistes pro-Rayan des conditions dans lesquelles il avait laissé le pays, impopulaire.
Les soldats empêchaient Rayan de répondre aux accusations en l empêchant a toute tentative de mobiliser la foule par tous les moyens nécessaires afin de ne pas ébouillanter la foule.

tout cela s'était dérouler sans réelle violence, "dans les règles" mise a part le non respect des lois de la république, le groupement avait été séparé par la force des armes, il ne fallait rien de plus pour montrer que ce pouvoir n'était que totalitaire ...
Rayan était a présent seul face aux soldats.

-Et bien, que ce passe t'il, une tentative s'assassina sur sa haute autorité ?
le ton était forcé sur l'ironique.

A peine sa voix s'était élever qu'il se retrouvait entourer, il n'avait pas droit a la parole ...
Tant pis il forcerait, quitte a montrer que Schultz amassait mensonges sur mensonges

-Jamais je n'ai tenter quoi que se soit contre le généralissime, cependant sa prise de pouvoir par la force en est une, a t'il été jugé ...

Trop tard, il était bâillonné, tel un otage ... toujours cette lutte de la parole contre la force ...
Le peuple ne pouvait plus rien, la lutte était inégale, cependant les dernières images qu'il aurait en tête serait celui d'un homme qui aura été forcé par la force.
De l'autre coté de la rue sa gardienne avait suivi la scène, impuissante,des lors que le peuple avait été séparé elle était repartie tout cela était nécessaire pour la suite ...

Des soldats chuchotaient;

- Tu crois qu il va subir un procès ?
- Non mais tu rêves ? Le Commandeur va le laisser croupir en prison jusqu a bon lui semblera sauf si les instances du pays réclament un procès.
Avec les intérêts en jeux, Rayan n est utile pour plus personne et je doute fort que Sa Sainteté le Haut-Liturge ne cherche a refaire surface un vieux démon tout moche que personne n aime plus. Triste sort du destin... lui qui était il y a quelque mois acclamée par toute une foule.

Un officier présidentiel arrivait alors avec un air austère et vigilant. Il observa quelques instants le prisonnier puis ordonna quelque chose au plus haut gradé...

- Le President ordonne de le transférer aux cellules personnelles des cachots souterrains de la prison d Etat de Treffelburg.
En attendant les évènements a venir, il reste prisonnier sans préavis ou délais de libérations.
Mais entre nous, secret défense, Karl Schultz a émis la possibilité de le gracier dans quelques mois...

Puis les ordres furent exécutés, une route sécurisée était empruntée vers Treffelburg, personne a l extérieur du véhicule ne savait quel type d individu était retenu...