Journée à la suite 404

Après avoir quitté le Patriarche, une partie de la section Chess et la pseudo impératrice, Ombre était retourné à l'accueil de l'hôtel. Sophia était toujours là et encore de méchante humeur. La pauvre, être réceptionniste dans un hôtel aussi fréquenté par des personnes qui la prenaient vraiment pour une moins que rien, en plus de ça elle était enceinte, ça ne devait vraiment pas l'aider.

- Rebonsoir, désolé de vous importunez encore. J'aimerai prendre une suite à l'hôtel, la suite 404 si possible, je suis assez nostalgique et j'ai vue qu'elle était disponible. Sophia était passablement sous le charme du vieux vampire, il savait mettre les gens à leur aise, l'inverse était vrai aussi.

- Mais bien sur ! Payable d'avance cependant et à quel nom ?

- Arkady Silinsky. Il tendit une lasse de billet. Gardez le surplus.

- Ah merci ! Ombre pris la clé et tournait les talons quand il se rendit compte qu'il avait faim.

- Avant que j'oublie, vous pourriez envoyer une humaine, disons pour un besoin alimentaire ?

- C'est faisable, et vous avez déjà donné assez d'argent.

Le Prima, autant que possible il valait mieux qu'il évite de dire qu'il faisait parti de l'état-major de l'Armée Vampire, emprunta l’ascenseur jusqu'au quatrième étage. La suite se trouvait au bout du couloir. De mémoire, la vue était agréable et le mobilier luxueux, il ne manquerait de rien. Il arriva donc devant la porte en chêne massif et entra. La pièce n'avait pas changé depuis sa dernière visite il y a maintenant trente ans. Le hall d'entrée permettait d'accéder à la salle de bain et au petit salon qui donnait lui même vers la spacieuse chambre à coucher. Il déposa ses affaires sur la commode à l'entrée de la suite et son arme suffisamment proche pour l'atteindre en cas d'intrusion. Sur le lit, l'humaine qu'il avait demandé était déjà présente. Il travaillait vite dans cet hôtel. Il passa le reste de la nuit et de la journée suivante à boire le sang de la jeune humaine et à lui faire l'amour, après tous les vampires avaient presque les mêmes besoins que les hommes.