Plainte de la CN

Une lettre venait d'arriver en expresse au bureau de Fabran Zeram, elle provenait de la Corporation, plus précisement des avocats de la CN.

Mon Seigneur l'inquisiteur générale Fabran Zeram,

La Corporation Novronev porte plainte contre le parti politique de l'impérialStirn pour diffamations, atteinte volontaire à la réputation d'entreprise et atteinte à la réputation de dignitaire.

Suite aux récentes déclaration d'un représentant de l'impérialStirn en Moldanie, pendant sa campagne politique, celui-ci a proliféré que la CN était responsable du terrible et regrétable fléau qui s'est abattu dans le sud du pays. Ce genre d'accusation est intolérable surtout venant de la part d'un politicien qui utilise ce genre d'argument honteux et déplacé à des fins politiques. Cette accusation injustifiée, déplacée et abjecte, perpétuée dans les villes de Moldanie par l'imperialStirn, a nuit gravement à la réputation de la CN et de ses employés. Nous ne pouvons point vous en faire part en privé mais ceci est intolérable car notre Corporation a toujours veillé à la bonne santé et au soin du peuple, ce genre de déclaration est donc irrecevable.

Nous nous considérons légitime de faire valloir nos droit et de faire comprendre que la place de Chancelier n'autorise pas son partie à proliférer de telles paroles et arguments irrecevables.
Seul les dieux peuvent dégager une telle horreur sur la terre des hommes et nous nous gardons, l'imperialStirn aurait du en faire autant, de nous comparer aux dieux. Ce fléau ne se serait jamais rependu si vite si l'imperialStirn n'avait pas réquisitionné nos bien privés, menacé avec des armes et renvoyé notre personnel médical des villes qu'elle a occupé pendant les récents évènements. Nous n'en faisons pas part dans nos chefs d'accusation par preuve de bonne foi mais ce genre d'action reste inacceptable aux yeux de la justice.

Le Chancelier étant chef de ce parti politique, nous préférons en faire appel à la justice Lithurgique qui a toujours su apporter la vérité et la bonne parole. Nous vous demandons ici de faire justice contre des paroles et des accusation plus qu'intolérables, ceci allant plus loin pour nous que de la diffamation à grande échelle.

A l'encontre de ces actes, nous réclamons la démission de Lucas de Veronet de sa campagne provinciale et nous réclamons des excuses officielles du Chancelier. Tout refus de leur part nous amènera, même si il serait préférable d'éviter au Chancelier un scandale politique, à poursuivre nos chefs d'accusation devant la justice gouvernementale et divine et à en faire part au peuple. Bien sûr, nous voulons éviter d'en arriver à ce genre d'extrémités, par respect pour le poste à responsabilité qu'il occupe.

J'espère que vous saurez rendre justice comme vous l'avez toujours fait.

Veuillez acceptez, mon seigneur, l'expression de nos salutations distinguées.

Monsieur,

Compte tenu des dispositions et des circonstances de l'accusation dont vous faites l'objet, nous ne considérerons pas qu'il s'agit la d'une diffamation. Les raisons entourant l'apparition de l’épidémie n'etant pas elucidé, il ne s'agit que d'un avis certes scandaleux car ne reposant sur aucun fait, ceci dit, je pense que vous comprendraient qu'une enquête visant a fournir des preuves en votre faveur ne soit pas dans votre intérêt. Si cependant vous désirez porter plainte pour diffamation, ce dont je vous déconseille vivement, je vous invite a produire des pièces allant dans ce sens. En leur absence, un non lieu est inévitable.

Quant aux dieux, les hommes sont leur épée, et si cette épée est retrouvée, il est du devoir des hommes de la punir comme si elle était l'entière responsable. Cependant, je pense comme vous, que cette epidemie ne peut etre que naturelle et envoyée par les dieux. Ce n'est cependant pas une heresie que de penser qu'elle puisse etre le fait d'un homme ayant reçu ce pouvoir d'un dieu.

En revanche, il est possible de juger l'imperialsteam pour ses méfaits telles que les réquisitions, mais je ne vous le conseille pas non plus. comme vous le dite vous même un scandale ne saurais être bénéfique pour personne, surtout pas pour vous.

En manière d'excuses publiques, tentez d'inciter le chancelier a le faire. Si il refuse, je peut éventuellement l'y contraindre.
Je vous conseil de garder votre argumentaire pour la campagne. Si vous êtes dans le droit, les dieux inspirerons au peuple un sentiment de confiance a votre égard. On ne peut abuser les dieux, et la masse populaire est leur voix. Les citoyens sauront faire la différence entre le mensonge et la vérité.

Si vous insistez, j'inicierais les procédures que vous demandez. Je vous demande cependant de bien réfléchir.
Veuillez agréer, monsieur, mes respects les plus sincères, ainsi que mon vif encouragement pour la campagne.

Fabran Zeram, Inquisiteur.