République démocratique fédérale de S-H Forum RP sur les terres de Siegburg-Helzonie. |
| | Concile de crise | |
| | Auteur | Message |
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L'écrivain Maître du Jeu
Messages : 302 Date d'inscription : 07/08/2010
| Sujet: Concile de crise Jeu 6 Jan - 1:04 | |
| Le Haut-Liturge avait disparu de la circulation. Certains le disaient mort en héros, d’autre en lâche. Le président s’immisçait dans les affaires du clergé avec sa Commission Nationale de Restauration de la Très Sainte et très Véridique Liturgie du Panthéon Universel et il s’autoproclamait même chef des Institutions religieuses. La ville sacrée de Lurenberg était détruite par les vampires. Et les Liturges étaient vivement invités à résider au Palais de Lagen. Il était plus que nécessaire de réunir l’ensemble des Liturges dans un sommet extraordinaire. Le Liturge Ederlezi en était bien conscient. Aussi il avait pris l’initiative d’envoyer des demandes formelles à tous les hauts responsables de la Lumanevra.
Le Liturge d’Ederlezi arriva en dernier dans la grande salle de la Villa. Il entra par la grande porte qui se trouvait derrière le siège qui présidait à la table rectangulaire de la salle. C’était une table de chêne massif extraite d’un seul tronc d’arbre. Finement décorée et peinte, elle narrait comment Ederlezi avait apporté la science aux humains, les sortants ainsi de l’ignorance dans laquelle ils avaient été plongés.
Le Disciple d’Ederlezi passait à côté de ce siège, qui était plus haut et aussi plus sculpté que les autres. Son visage s’attrista en remarquant qu’il était vide. Habituellement, c’était lui qui s’asseyait ici, afin de présider l’assemblée du Chapitre. Mais compte tenu des événements récents, il ne pouvait être que vide, aussi le Liturge se plaça à sa droite et contempla du regard tous les Liturges réunis ici. Il y avait ici réunis, le Liturge de Luren, celui de Tyrus, de Faren, de Demian, de Témérec, de Skarletta, de Satina et celui de Cassiel, dispersés de part et d’autres de la table. L’air grave et le ton solennel, ils se levèrent tous lorsque leur confrère fit son apparition dans la pièce. Puis lorsque celui qui était à l’initiative de ce concile se posta devant son siège, chacun posa ses deux mains écartés sur le table, et tout le monde s’assit, dans un, dans un seul et même geste, sur les fauteuils de bois.
Le mutisme des clercs était de marbre, et l’ambiance des plus pesante. Le Liturge d’Ederlezi se décida bien vite à rompre le silence, en donnant le ton de ce qui allait suivre.
- Mes biens chers confrères, si nous sommes tous réunis ici aujourd’hui, c’est parce que nous devons faire face à la situation critique que nous impose les derniers événements. Aussi je vous ai tous réunis ici dans le but de vous entretenir de tous les graves problèmes qui nous touchent, et surtout, afin d’y trouver une solution.
En premier lieu, je voudrais m’entretenir avec vous de l’un des commandements ordonnés à tous les chapitres par l’uns des nombreux décrets de Schultz, qui touchent au sacré. Cet article décrète que, je cite, « Les dignitaires des autorités religieuses, des établissements religieux et l'ensemble du clergé Lumanévrien en vie doivent se rendre au Palais de Lagen ». S’en suit des indications du bon confort dans lequel les individus susnommés seront reçus.
Alors qu’il avait à peine eu le temps de terminer sa phrase, que les contestations se firent houleuses et le coupèrent dans son élan. Les Liturges s’insurgeaient contre cet homme politique, et même encore plus, contre ce militaire, qui osait donner des ordres à ceux qui se faisaient la voix des Dieux sur Terre. Le Liturge d’Ederlezi ramena bien vite le calme :
- Silence. SILENCE !! Je vous en prie ! Cher confrère, restons calme ! C’est le seul moyen de parvenir à une issue favorable pour nous tous !
Une fois le calme enfin revenu, le Liturge d’Ederlezi reprit le cours de son discourt :
- Concernant cet article, je propose purement et simplement d’y obéir.
Cette fois-ci, les autres Liturges étaient tellement stupéfaits parce que venait de dire leur confrère, qu’ils en restèrent muets. Il fallait bien dire que s’ils acceptaient de séjourner au plais de Lagen comme le demandait Schultz, ils seraient à sa merci et le pouvoir religieux serait ainsi à la botte de Généralissime. Mais le Liturge avait une autre idée derrière la tête. Il parla alors d’un air amusé. Comme un enfant qui prépare une bêtise :
- Ecoutez-moi, dans les faits, nous ne sommes que les dépositaires temporaires et terrestres de l’autorité divine. Les interprètes des volontés divines, les intermédiaires même entre les Dieux et les hommes. Les véritables dignitaires religieux sont les Dieux eux-mêmes, représentés par leurs statues. Nous n’avons qu’à lui envoyer les statues qui peuplent le saint des saints de nos sanctuaires. Qu’en pensez-vous ?
Le Liturge d’Ederlezi regardait le Liturge de Cassiel, pour lui, c’était l’avis de cet homme qui comptait le plus... | |
| | | Jacob Zeram Joueur
Messages : 278 Date d'inscription : 04/10/2010 Age : 32 Localisation : Jacob:Lurenberg ; Fabran: Cazialstava; Adolf:palais gouvernemental; Trevor: Ervo
| Sujet: Re: Concile de crise Jeu 6 Jan - 16:19 | |
| - La chose est amusante... vraiment. Mais cela nous apporterais quoi? Le président aura une mine déconfite, se mettra en colère, fera des décrets inutiles et vites oubliés dans tous les sens et voila!
Vous avez raison. Mais les statues, pour la plupart, ne sont la que pour "figurer" un lieu de prière pour nos fidèles, pour rappeler aux hommes qui oublient bien vite l'existence des dieux.
Quant aux statues qui sont sacrées... a qui on a reconnu d'être véritablement saintes parcequ'elles témoignent d'un évènement divins... je pense a la statue du tertre sacrée qui marque l'apparition de luren, ou celle, cher confrère, d'Ederlezi sous laquelle votre oracle se place car elle est reconnue comme vecteur de la parole divine... Eh bien ces statues, leur rôle nous empêche de les déplacer, du moins sans un long rituel non pratiqué depuis des siècles. Sauf votre respect, Grand Liturge, concentrons nous sur l'essentiel. D'autemps que son excellence serait capable de ne pas nous rendre nos chères statues. Non, sincèrement, non.
Shlutz est un dirigent par plusieurs fois blasphématoire. Et en plus, incompétent. Non, dépossédons le de ses pouvoirs, il en a trop fait, nous en avons trop toléré de lui. | |
| | | L'écrivain Maître du Jeu
Messages : 302 Date d'inscription : 07/08/2010
| Sujet: Re: Concile de crise Sam 15 Jan - 22:01 | |
| Le Liturge d'Ederlezi semblait déçu par l'attitude du premier des moines de Cassiel. Apparemment il ne comprenait pas les raisons profondes qui avaient poussé son confrère à proposer cette manoeuvre. Il ne faisait pas ça uniquement pour s'amuser. Lorsqu'il comprit que Jacob n'était pas exactement pour sa proposition, son visage changea radicalement d'expression. Il passa de joyeux à attristé :
- A vrai dire, par cette action subtile, nous exposons à Schultz que nous l'entendons, mais que nous ne lui sommes pas soumis. Et puis sortir les statues et leur faire traverser le pays pour certaine sera un fait marquant pour la population qui sera amenée à réfléchir sur les derniers événements. Je pense que cette action marquera les esprits en plus de manifester le mécontentement de l'ensemble des clercs qui sont, comme vous le précisez vous-même, nécessaires au rituel qui leur donne un droit de sortit de leur saint des saints.
Quoi qu'il en soit, je suis tout à fait d'accord avec vous, Schultz dépasse les bornes de par ses affronts répétés envers la Lumanévra. Mais le fait est que l'armée est avec lui, du moins pour le moment, et qu'en ces temps troubles de guerre, il n'est pas envisageable de fragiliser le gouvernement de notre pays. Dans ce contexte, je ne vois pas de solution valable, si ce n'est un rappel à l'ordre, et un rappelle concernant la vacance de la direction des institutions.
En attendant la réélection d’un nouveau Haut-Liturge, l’intérim sera assurée par le Tribunal Divin, et non pas cette parodie de commission, et encore moi par Schultz, comme il est d’usage. | |
| | | Jacob Zeram Joueur
Messages : 278 Date d'inscription : 04/10/2010 Age : 32 Localisation : Jacob:Lurenberg ; Fabran: Cazialstava; Adolf:palais gouvernemental; Trevor: Ervo
| Sujet: Re: Concile de crise Lun 17 Jan - 10:55 | |
| Eh bien si ce déplacement permet de rappeler la population a notre cause, pourquoi pas... Quant a vos autres paroles, elles honores votre sagesse. L'occupation vampire ferait passer la dictature de shlutz pour un simple haussement de ton dans une conversation paisible. Il se tourna vers le liturge de Temerec. D'ailleurs, monseigneur, j'espère que vous vous chargez de cette question avec la plus grande assiduité. il faut tout faire pour éviter le désastre. Je trouve dommage que les liturges de mizeria et nemeres n'aient pu venir. la discutions aurais été intéressante.
Quant a respecter l'idée de cette commission, je pense que tous ici ne sont pas enclins a la respecter.
Pour en revenir aux statues, chers Liturges, j'aimerais entendre tous les avis avant de me ranger. | |
| | | L'écrivain Maître du Jeu
Messages : 302 Date d'inscription : 07/08/2010
| Sujet: Re: Concile de crise Mer 19 Jan - 10:46 | |
| Le Liturge d’Ederlezi était satisfait, son homologue délégué à la charge de Cassiel comprenait les raisons qui l’avaient poussé à proposer cette solution vis-à-vis de l’injonction plus que imposée à l’ensemble des chapitres du territoire. Un léger sourire pointa sur son visage, encouragé par la flatterie que lui portait Jacob. Il fallait maintenant que les autres Liturges partagent leur avis.
- Je trouve cela plutôt risqué que de déplacer les statues à Kapen-Lagen alors que les vampires, qui ont été capable de blasphémer le sanctuaire sacré, sont en train de prendre le dessus à Treffelburg. Signifiait le chef du chapitre de Tyrus.
- Au contraire, cela incitera la population à défendre la ville contre les invasions et prouvera la confiance que nous portons à nous oilles. Qui plus est ils y verront ici une preuve de bravoure et d’activité des chapitres. Le clergé sera moins vu comme une chose abstraite et éloignée de ses fidèles. C’est une occasion qu’il faut saisir. S’insurgeait le Liturge de Faren.
- De toute façon, la statue de Demian a été profanée par les foules en liesses. Et il faudrait une autorisation de l’empereur ! Se vexait presque le chapelain de l’empereur.
Les autres Liturges ignorants cette remarque reprirent, presque à l’unisson :
- Je suis plutôt pour.
Puis le Liturge de Témérec se démarqua pour répondre d’une voix forte à Jacob :
- Ne vous inquiétez pas, mes prélats s’activent du mieux qu’ils peuvent afin d’éviter ce désastre.
Lorsque le bras de la vengeance aborda le sujet, un brouhaha s’éleva dans la salle, tous les Liturges contestaient cette décision. | |
| | | Jacob Zeram Joueur
Messages : 278 Date d'inscription : 04/10/2010 Age : 32 Localisation : Jacob:Lurenberg ; Fabran: Cazialstava; Adolf:palais gouvernemental; Trevor: Ervo
| Sujet: Re: Concile de crise Jeu 20 Jan - 1:42 | |
| - Bien, Je sortirais La statue du Cassiel vengeur, en Marbre Noir, si les autres liturges en font au temps...
j'aimerai proposer au concile de réviser, maintenant, certaines choses: je vous previens, ce sont de longs débats théologiques que cela implique, aussi je comprendrais que l'on puisse remettre ça a plus tard.
il semble que la création du temple du peuple et du liturge de Rayan ait été une descision assez mauvaise. Nous voyons également le culte de Demian dépérir...
voila ce que je propose: la fusion des deux cultes, pour former un culte de "Demian et des Grands hommes", a savoir, nos pères fondateurs, élua le béni, saint zostrar, hermann le blanc, harold le grand, Rayan, comme père de la revolution... bref. Et l'officialisation d'une conception qui n'a jamais été décidée jusque la: Les theologiens se sont toujours battus pour savoir si Demian protégeais l'empire comme régime politique ou comme nation.
nous n'avons plus d'empereur, pourtant, nous sommes toujours le saint peuple, pas vrai? Alors je pense que Demian est le protecteur du saint peuple et de la nation siegburgo-helzonienne, et qu'il appuie le régime politique qu'il considère le meilleur pour le peuple..., en fonction du moment, que ce soit un empire absolu, ce qui nous convenais avant, ou tout autre régime. | |
| | | L'écrivain Maître du Jeu
Messages : 302 Date d'inscription : 07/08/2010
| Sujet: Re: Concile de crise Lun 21 Fév - 23:02 | |
| Soudainement, quatre secrétaires entrèrent en trombe dans la salle. - C’est affreux !! Le pays implose ! - La présidence autorise les catharodoxes à pratiquer leur fois et interdit leur persécution !! - La présidence envoie un message au conseil, en gros il vous demande de faire un appel à la paix pour encourager les citoyens à regagner leurs domiciles. - l’empereur vous envoie un message : - Citation :
- Très estimés membres du clergé,
Il y a trois mois, notre guide spirituel a réhabilité notre famille dans ses droits. Malheureusement, attaqué sauvagement par les envahisseurs de l'Est, il nous a laissé sans la lumière de ses précieux conseils.
Je vous demande aujourd'hui de vous lier à la révolte du Sud et de l'Ouest. Soutenez le parti impérial et éloignez vous de la dictature militaire du moment. Le peuple verra ainsi un clergé à son écoute et capable de le suivre. Si vous n'intervenez pas le risque est de perdre une estime essentielle : celle du peuple.
Allions-nous,et reprenons la main sur les affaires de notre pays qu'un imposteur a mal mené depuis trop longtemps. Avez-vous oublié la loi sur la laïcité ? Même si il essaye de se racheter, cet homme reste un impie comme toutes les formes de républiques, voulant éliminer le spirituel au profit du temporel. L'empire n'a-t-il jamais pesé l'équilibre ?
Aujourd'hui l'histoire est en marche, le peuple avance, la victoire s'annonce. Vous ne pouvez l'ignorer.
Je vous prie, par mon humble âme de croyant, de nous rejoindre à Byrazze et d'appeler à un empire uni.
L'empereur Franz Heinrich Ier humble serviteur de la Lumanevra Après avoir été mis au courant de toute la situation, les clercs devaient agir, le Liturge d’Ederlezi prit la parole en premier :- Chers confrères, les événements en cours sont décisifs pour l’avenir. Nous devons prendre la bonne décision, celle qui assurera une place de choix à notre parti dans l’avenir. Notre position actuelle, devra servir nos intérêts à long terme. Schultz est en train de perdre la face. Qui plus est, il commet un nième blasphème, je pense qu’il faut saisir l’occasion pour lui retirer notre confiance. Qu’en pensez-vous ? | |
| | | Karl Hans-Rafael Schultz Joueur
Messages : 257 Date d'inscription : 13/08/2010
| Sujet: Re: Concile de crise Mar 22 Fév - 14:18 | |
| Le Liturge délégué aux affaires présidentielles réfléchit et garda un long moment les yeux fixes. Il se rappelait de ce que Schultz lui avait prescrit avant son départ. Le Président savait très bien que la situation ne lui était pas favorable et qu'à terme, il finirait par être destitué. Il avait tout prévu et s'était entretenu avec son fidèle Kudroski, son amiral en chef et son Liturge.... avant d'assurer son exil définitif en Edoran.Le liturge s'avança et pris la parole, la mine austère, un document entre les mains :- La décision d'autoriser la pratique de la Catharodoxie relève du choix de ce Vlad Kudroski, nullement du Président qui n'en est pas au courant. C'est une mesure prise par précipitation, ce Kudroski est un homme de l'ombre, une éminence grise. Pas un chef d'Etat. Aussi je m'exprime non pas pour étayer un plaidoyer mais pour vous transmettre le message de Schultz en personne. Celui qu'il fallait transmettre en cas d'extrême nécessité. Entre temps, un homme s'approcha du Liturge et murmura quelque chose à l'oreille. En hochant la tête, le Liturge l'invita à se retirer et à accueillir l'homme qui venait d'arriver sur les lieux. Il reprit son discours :- Messieurs, l'Empire s'il y a lieu, n'est pas aux mains de Franz-Heinrich, pour la simple raison qu'il n'est pas le descendant direct de nos Empereurs. C'est une vérité que le Président voulait vous annoncer à l'issue des Etats-Généraux du Travail, pour ensuite démissionner l'esprit tranquille et léguer son pouvoir à l'Empereur, le vrai. Et ainsi clôturer cette longue régence. Mais manifestement, les troubles sociaux et insurectionnels ont eut raison de la volonté du Président de calmer le jeux. Lors du rapprochement entre Franz-Heinrich et Schultz, Schultz avait pu constater que cet homme était ignoble et que son goût pour la manipulation, l'impiété, la débauche, le pouvoir absolu et la vengeance pour sa disgrâce ferait de lui un mauvais gouvernant. C'est pourquoi il a décidé de reléguer ce faux-Empereur à la Chancellerie Fédérale. L'homme que je souhaite vous présenter n'a rien d'un Franz-Heinrich ou d'un Schultz reconvertit, il s'agit d'un homme capable, franc, courtois, très pieux et distingué qui estime qu'un retour aux sources ne peut qu'être utile pour l'Union Sacrée, la régence n'ayant instauré qu'un régime de chiens affammés déterminés pour la lutte du pouvoir. Schultz est avant tout un militaire et un patriote. S'il y a des reproches à lui faire dans sa conduite de la politique, c'est tout à fait justifié. Mais Schultz est un bon patriote et la seule chose qu'il voulait lorsqu'il prit le pouvoir, c'était le laisser aux mains d'une autorité stable et légitime. Les élections ayant échoué, il a perçu cela comme un signe des Divinités, le signe qu'un retour aux sources était voulu. Il ordonna des recherches et découvra que l'Empereur des sujets de l'Union Sacrée n'est autre que Konrad Ier. Un jeune homme vaillant et fidèle à la Lumanévra. Le voici d'ailleurs. Devant la stupéfaction de l'assistance, il présenta l'Empereur aux Liturges :Si vos doutes persistent, voici le document de l'arbre généalogique. Il le déposa à la vue de tous.- Messieurs, fit Konrad, Nous nous tenons prêt à garantir l'ordre et la stabilité de nos institutions, à assurer la charge d'Empereur et à veiller à l'apogée du culte de la Lumanévra sur tout le territoire sacré. En définitive, nous vous suggérons d'opter pour la meilleure des solutions, à savoir celle de la paix. Nos divinités n'ont eu de cesse de prôner pour la fin de la Régence et les signes avant-coureurs qui se déroulent jusqu'à maintenant nous ont prévenus de leur volonté céleste. Aussi la meilleure des choses à faire actuellement, c'est de proclamer la fin de la Régence de la République et le retour à la Monarchie. Vous enverriez ainsi une onde de choc qui taira les revendications sociales et nationalistes. Quant à nous, nous nous rendrons à Kapen avec le soutien du Palais de Lagen, pour reprendre en main les locaux du Palais Impérial et proclamer un discours sur les radios nationales. Nous annoncerons l'avènement de l'Empire et nous proclamerons des réformes sociales en dirigeant la réunion sur les Etats-Généraux. Toutefois nous nous opposerons à cette révolution, cela va de soi, et tenterons de rallier les monarchistes à notre cause, celle de Franz-Heinrich étant désespérée. Cette perspective est préférable à celle du ralliement soudain et précipité à des causes tout aussi regrettables les unes que les autres. Se rapprocher de Franz-Heinrich revient à remettre en cause vos décisions sur la disgrâce et signifierait sans doute pour les sujets une décision de faiblesse. Se rallier à Schultz reviendrait à instaurer un nouvel ordre qui ne saurait être profitable pour le clergé. Partout les révolutions merksistes-Luninistes étaient défavorables aux religions. Que cela soit en Russlavie ou en Dastornia. La religion suit la Monarchie, c'est indéniable. | |
| | | Deus machina Maître du Jeu
Messages : 68 Date d'inscription : 14/08/2010
| Sujet: Re: Concile de crise Jeu 24 Fév - 2:10 | |
| Les liturges regardaient le nouveau venu d'un oeil mauvais. Le liturge de Schultz ne comprenait-il pas ce que l'expression "huit-clos" signifiait ? Le Liturge d’Ederlezi fit "gentiment" escorter le prétendu empereur par les gardes présents à l'entrée de la porte et leur donna l'ordre expresse de ne plus laisser entrer personne.- Bien, nous ne prendrons clairement pas parti de Schultz ou de son gouvernement qui prône la laïcité. Qui soutiendrons-nous ? Je laisse le liturge de Cassiel prendre la parole. Nous prendrons évidement en compte les pseudos allégations de Schultz à l'encontre de FranzHeinrich, ce "nouvel" empereur qui apparaît comme cela sans preuve et évidement la déclaration de laïcisation. - Code:
-
Jacob tu dis ton opinion, tu es le liturge le plus influent. Tu prends en compte les trois arguments.
Personne ne sait pour l'instant que FH est allié aux vampires (à part ses lieutenants and co). | |
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