République démocratique fédérale de S-H
Vous souhaitez réagir à ce message ? Créez un compte en quelques clics ou connectez-vous pour continuer.

République démocratique fédérale de S-H

Forum RP sur les terres de Siegburg-Helzonie.
 
AccueilRechercherDernières imagesS'enregistrerConnexion
Le Deal du moment : -20%
-20% Récupérateur à eau mural 300 ...
Voir le deal
79 €

 

 La cavale

Aller en bas 
2 participants
AuteurMessage
Elizabeth Kewell
Fondateur
Elizabeth Kewell


Messages : 289
Date d'inscription : 29/07/2010
Age : 31
Localisation : Hôtel du Renard Masqué, Lagen

La cavale Empty
MessageSujet: La cavale   La cavale Icon_minitimeMar 17 Aoû - 15:42

La voiture continuait de filer à vive allure. Je n'avais pas vraiment l'habitude de ça. Au Volkona, nous n'utilisions que rarement ce genre de véhicule à cause de la neige et des reliefs montagneux. Aussi devais-je admettre que cette humaine avait vraiment une maitrise impressionnante de cette voiture.
Je n'avais pas dit un mot depuis le début de notre cavale et elle non plus, tentant parfois de jeter un coup d'oeil sur moi, peut être par curiosité.
Ce n'était pas une humaine normale… Elle dégageait une aura différente, quelque chose que je ne pouvais expliquer grâce à ma logique.
Et puis, une humaine qui aide un vampire et qui parle Volkonène couramment sans le moindre accent, c'était plus qu'étrange.

Et dire que mon miracle envoyés des Dieux pour me sauver était une petite humaine… Quelle ironie… Je passais mon temps à les traquer et à les éventrer et celle qui me sortait de la mort était une des leur…

Au début, j'ai cru qu'elle était l'ange de la mort venu m'abattre comme un chien à coup de fusil, mais quel a été mon étonnement lorsque qu'elle m'a parlée dans ma langue natale m'annonçant qu'elle allait m'aider…
Tandis que défilaient devant moi des paysages de plus en plus lugubres, j'examinais son fusil. Il n'était lui même pas normal, des pièces avaient été ajoutées, les balles étaient spéciales, apparemment faites dans une autre région du pays. Vu leur grosseur, je soupçonnais même qu'elle ait appartenu à des instances de l'armée du pays… La contrebande apparemment allait bon train ici.

Tout d'un coup, ma conductrice enleva ses lunettes noires et sa perruque brune, les lançant à l'arrière de la voiture, dévoilant ainsi une longue nattes de cheveux blonds et des yeux bordeaux.
Instinctivement je la fixais quelques instants pour voir à qui j'avais à faire… Mais l'image qu'elle me renvoyait me paraissait impossible… Ses traits… C'était ceux des Tatlines, yeux en amandes, pommettes hautes, visage rond anguleux… C'était… C'était impossible tout simplement. Comment pouvait-elle avoir les caractères des Tatlines alors qu'elle était humaine à cent pour cent?

Voyant mon regard insistant, elle ouvrit enfin la bouche et toujours en volkonène dans le texte.


- Je sais ce que tu vas dire, marmonna-t-elle, ne suis-je pas trop jeune pour conduire une voiture… Et bien non, je ne suis plus une adolescente, j'ai même mon permis, figures-toi! d'ailleurs c'est bien le seul diplôme officiel que j'ai!

Là je dois dire que son jeune visage ne m'avait pas vraiment choqué. Pour nous les vampires, c'était normal de paraitre jeune à ce point jusqu'à cent ans. Quand à moi, pour une vision humaine, j'étais loin de faire mes trente ans, j'en paraissais vingt à peine.
Je préférais garder le silence sur sa ressemblance… Apparemment ce n'était qu'une coïncidence, un mystère de la génétique probablement, ou un simple sosie naturelle.

Elle m'avait tutoyer naturellement, ce ne m'était pas arrivé depuis… toujours en réalité. J'étais un prince, depuis ma naissance on me vouvoyait, même mes propres parents… C'en était presque triste.


- Ce n'était pas ce que j'allais dire enfaite… me contentais-je de répondre à ma conductrice, je m'appelle Asch.

D'habitude, je n'aurai jamais adressé la parole à une humaine, mais là les circonstances étaient exceptionnel, je lui devais au moins ma considération.


- Moi c'est Lux.

- Comme la lumière? demandais-je étonnée.

- C'est un peu ça l'idée en effet, répondit-elle en souriant.

Alors celle qui m'avait sauvé s'appelait "lumière", là les dieux se fichaient vraiment de moi jusqu'au bout.


- Où allons nous? repris-je en examinant les lieux environnants, ce ne sont pas les beaux quartiers ici…

- Justement… La milice ne va jamais là bas où ce serait l'émeute, c'est une occasion. On va se débrouiller pour trouver un téléphone et je vais joindre mes contacts, ne t'inquiète pas, ils ont l'habitude de ce genre de situation, ils nous sortiront de là.

Elle disait cela néanmoins avec une certaine appréhension que ma nature de vampire avait ressenti immédiatement.
Ce n'était pas une simple passante. Les bijoux dont regorgeait le sac à l'arrière et même son armes indiquait qu'elle était aussi plus qu'un malfrat ordinaire.


- Dis moi, tes contacts ne seraient pas à l'Hôtel du renard masqué par hasard?

Ma phrase avait eu l'effet d'une bombe sur l'humaine. Elle freina comme une folle, arrêtant violemment le véhicule et se retourna vers moi.


- Comment… ?! Tu es l'un des nôtres? murmura-t-elle.

De mieux en mieux, je n'allais pas à la guilde, elle venait directement me rapatrier.
Pour lui montrer ma véritable identité, j'enleva ma veste et déboutonna ma chemise lui montrant mon tatouage de renard situé sur l'omoplate gauche. Le visage de l'humaine se calma immédiatement et se mit à rougir par la même occasion lui faisant détourner la tête.
Je sentit alors soudain comme une décharge dans mon bras mécanique. Les connections aux nerfs venaient de lâcher, j'avais probablement pris une balle et ne l'avait pas senti…
Elle remarqua ma grimace puisqu'elle se jeta littéralement sur moi.


- Tu es blessé?! Fais moi voir, ce sont des balles en argent, ça va s'infecter, laisse moi voir!

Je le repoussa tant bien que mal, refusant qu'elle voit mon bras de fer, je n'arrivais pas moi même à l'accepter, il était hors de question qu'une étrangère même en étant une voleuse le voit ainsi.


- ça va, je te dis, pour le moment, contente toi de nous mener en sécurité, dis-je en tenant mon bras contre moi.

Apparemment vexée, elle redémarra très précipitamment et accéléra brusquement, me collant au siège.
Nous étions en plein Kapen et ce n'était pas vraiment la joie ici.


- Je peux savoir ce qu'un vampire fait ici en plein Lagen? Tu veux signer ton arrêt de mort ou quoi?

- J'ai été muté pour quelques temps au QG, répondis-je, j'ignore pourquoi mais on peut dire que mes premières impressions de la villes sont… tumultueuses.

Elle ne répondit pas et continua de rouler à vive allure. Les rues étaient vide et la misère partout.
Apparemment elle cherchait un bâtiment susceptible de pouvoir habriter son voiture et surtout un téléphone utilisable.


Dernière édition par Elizabeth Kewell le Mar 17 Aoû - 20:34, édité 2 fois
Revenir en haut Aller en bas
Elizabeth Kewell
Fondateur
Elizabeth Kewell


Messages : 289
Date d'inscription : 29/07/2010
Age : 31
Localisation : Hôtel du Renard Masqué, Lagen

La cavale Empty
MessageSujet: Re: La cavale   La cavale Icon_minitimeMar 17 Aoû - 16:40

Finalement Lux avait choisi de s'arrêter dans un bar miteux qui possédait un parking intérieur, là ou notre voiture passerait inaperçue pendant le peu de temps que nous passerions ici.
Elle avait nettoyé minutieusement sa voiture, puis m'avait tendu sa perruque et m'ordonna de la porter avec insistance. Je dois dire qu'elle n'avait pas tort. Je lui obéis sans rien dire. Elle enleva son manteau noir et son gilet part-balle laissant apparaitre une tenue plus que féminine avec un corset et une jupe plutôt courte. Quand à moi elle me tendit sa tenue noire, m'ordonnant de la mettre ainsi que son sac contenant le fusil et plein de bijoux en tout genre.
J'imagine qu'ainsi elle ne correspondrait plus à aucune description initiale, et moi ce serait plus compliqué de me reconnaitre ainsi.
Elle s'avança alors devant un autre client qui reprenait sa vieille voiture.


- Hey! Toi, ça s'intéresse une voiture de luxe, je te l'échange contre la tienne et ton silence, surtout n'hésite pas à la désosser et à en revendre les pièces… Tout ça vaut beaucoup d'argent en pièces détachées!

Elle lui ouvrit la portière pour lui montrer le luxe apparent de l'engin. L'homme avait apparemment l'habitude de ce genre de requête et s'en empara, laissant les clés de la sienne à Lux. Les brigands qui se séparait de leur voiture était très courant dans les quartiers bas de Kapen.


- Demain, il ne restera plus rien de cette voiture crois-moi… Maintenant Asch, m'annonça-t-elle, tu vas me suivre mais tu vas surtout ne rien dire et évitez de regarder les gens ok? Je vais te trouver d'autres fringues.

Nous sommes entrés à l'intérieur. C'était glauque, presque à vous glacer le sang si le mien n'était pas déjà froid à l'origine. Il y avait quelques malfrats attablés au bar qui ne nous regardèrent même pas en entrant. Apparemment ici la politique était clair, moins on en savait mieux c'était.
Lux s'avança vers celui qui semblait être le chef de l'établissement.

- Dite si je vous donne un très gros billet, vous accepteriez que j'utilise votre téléphone?

L'homme se contenta de tendre la main droite et l'humaine y déposa un billet. Ce dernier lui indiqua alors la pièce d'à côté. J'ignore si tous les humains étaient vénales à ce point mais apparement c'était souvent le cas.
Lux m'ordonna de la suivre. Et moi je m'exécutais suivant les ordres d'une humaine, si il y a quelques heures on m'avais dit ça… J'aurais ri aux éclats.
Elle prit le combiné et composa un numéro à 10 chiffres.
Un voix de femme répondit de l'autre côté de la ligne:


- Vous êtes bien sur la ligne sécurisée de l'Hôtel du Renard Masqué, puis-je avoir votre matricule et le code de votre situation?

- Ici Matricule 8462 et …

Elle me lança alors un regard insistant, demandant mon matricule.


- 2501, murmurais-je à côté d'elle.

- Et 2501, reprit-elle en tentant de rester le plus calme possible, nous sommes dans un code rouge.

- Bien expliquez clairement la situation et précisez votre position.

- Nous sommes actuellement dans Kapen dans un bar mal famé du nom de "La Rose Bleue". Alors que j'effectuai un petit braquage à titre personnel, je suis tombé sur l'agent 2501, c'est un vampire et il était en très mauvaise posture, je l'ai aidé et maintenant nous voilà en cavale. Si vous pouviez prévoir des vêtements pour homme et des gélules pour inhiber le vampirisme.

- Bien, ne vous inquiétez pas, nous avons l'habitude. Nous vous enverrons un camion de ravitaillement de l'hôtel, la milice n'oserai jamais le fouiller. On arrive dans une petite demi-heure.

Lux la remercia et raccrocha le téléphone en soupirant.


- Nous voilà peut être sortit d'affaire, maugréa-t-elle à mon attention.
Revenir en haut Aller en bas
Elizabeth Kewell
Fondateur
Elizabeth Kewell


Messages : 289
Date d'inscription : 29/07/2010
Age : 31
Localisation : Hôtel du Renard Masqué, Lagen

La cavale Empty
MessageSujet: Re: La cavale   La cavale Icon_minitimeMar 17 Aoû - 22:11

En attendant la venue imminente de l'aide de la guilde, Lux et Asch prirent place à l'intérieur du bar, sur une petite table située dans un coin histoire de rester le moins visible possible.
La jeune femme avait commandé sa boisson gazeuse favorite tandis que le vampire s'était abstenu de prendre quoique ce soit.


- Tu ne prends rien? demanda-t-elle étonnée.

- Si tu le proposes si gentiment, tends moi ton bras… répondit le suceur de sang agacée par sa soif qui commençait à le tirailler.

Lux en avait presque oublier ce dernier détail. Les vampire buvait du sang. D'ailleurs comment pourront-on oublier un truc pareil. Vraiment, des fois elle se demandait ce qu'elle avait dans le crâne.
Le vampire semblait ailleurs, regardant le bar sans vraiment y faire attention.
Lux profita de son inattention pour se jeter sur son bras blessé.

- Mais qu'est-ce que tu fais?! cria-t-il pris au dépourvu.

- Ce sont des balles en argent, alors à moins que tu ne veuilles que ça s'infecte laisse moi t'aider! dit-elle en lui retirant son gant.

Elle s'arrêta immédiatement, constatant que le bras du vampire était fait de fer. Un automail d'une très belle facture. Alors voilà ce qu'il tenait à lui cacher depuis le début, elle en riait presque un instant puis remonta la manche du vampire afin d'avoir accès à l'impact de la balle.

- Mais… ça ne te dégoute pas? demanda alors Asch subjugué par l'attitude de la jeune fille, je veux dire ce bras n'est pas… enfin il ne m'appartient pas. Ce n'est qu'un rajout à mon corps…

Lux ne peut s'empêcher d'avoir un rire nerveux face à la situation. Elle, dont le corps entier ne lui appartenait pas, ne pouvait se permettre d'être dégoutée par un simple bras.


- Tu sais, avoua-elle simplement, je serais bien la dernière à pouvoir te faire ce genre de réflexion.

Asch ne comprit pas vraiment le sens de cette phrase. Que voulait-elle dire par là? Elle ne semblait pas avoir d'automail et pourtant elle avait l'air de comprendre son mal être. Vraiment cette humaine cachait beaucoup trop de chose.

Elle sortit une pince à épiler de son sac bandoulière habituel et se mit à triturer dans son bras. Après quelques minutes de combat intense, elle parvint à extirper la balle en argent qu'elle exhiba, fière d'elle.


- Je n'ai pas fait un peu de mécanique sur ma voiture toutes ses années pour rien! plaisanta-t-elle.

Elle rangea alors la balle dans l'une de ses nombreuses poches.
Asch observa l'humaine qui l'avait sauvé. Elle n'avait vraiment pas la tête de l'emploi. Une voleuse avec un fusil un pompe presque aussi gros qu'elle… c'était presque drôle. Sauf lorsqu'elle se mettait à l'utiliser, là cela devenait très sérieux.

C'est alors qu'une personne portant l'uniforme de groom de l'Hôtel de la guilde fit son entrée contrastant avec l'état global des lieux.

- C'est notre contact, annonça la jeune femme en le désignant.

Le principal intéressé vint jusqu'à eux et s'assit à leur table, l'air plutôt accablé. Il sortit de son sac un dossier qu'il se mit à remplir directement à la vue des deux voleurs.


- Vous êtes les deux agents en perdition, j'imagine… déclara-t-il sans lever la tête de ses feuilles, On vous voit à deux kilomètres à la ronde, franchement là c'est du travail de cochon que vous m'avez fait. Surtout vous Kewell!

Alors là c'était un peu gros, si Lux n'était pas tomber sur le vampire, elle n'aurait jamais eu tant de problèmes. Enfin bon, c'était toujours elle qui trinquait.


- Quand à vous Maitre Assassin, vous avez eu beaucoup de chance de vous en tirer vivant.

Et là pareil, jamais un compliment et encore moins un merci alors que tout ça était grâce à elle. Si ça se trouve elle allait peut être même se prendre une punition comme à l'école de renardeaux… Surtout que le vampire qu'elle avait tutoyer depuis le début était un maitre… tout ça n'augurait rien de très bon pour elle.

- Voilà comment l'on va procéder, Maitre Assassin je vous emmène avec moi, ne vous inquiétez nous avons des médicaments pour votre nature vampirique et de nouveaux vêtements. Les camions de l'Hôtel du renard masqué ne sont jamais fouillé, nous ne sommes pas le lieu le plus haut de gamme de Lagen pour rien.

Il se retourna vers Lux en lui lançant un regard à la limite de l'exaspération.


- Quand à vous, j'ai avec moi une lettre de votre père que je vais vous lire ici même. "Elizabeth Kewell, tu n'en as encore fait qu'à ta tête! Braquer en plein centre ville une bijouterie! On n'est pas à Cazialstava ici! Tu as mis en danger toute la guilde! Quand est-ce que tu vas grandir et prendre tes responsabilités?! Ta désinvolture est navrante! Pour ta peine, tu rentreras de Kapen par tes propres moyens. PS, le prix de la voiture que tu as empruntée sera prélevée sur ta paye!"

Ok… alors là, elle subissait une humiliation dont toute la guilde devait être au courant au moment même. Décidément, elle aurait mieux fait d'avoir un accident de voiture en cours de route.


- Il a quand même ajouter de vous remercier d'avoir aider le nouveaux venu vampire. Voilà pourquoi vous n'aurez pas de sanction à proprement parler.

Génial… On la remerciait quand même un petit peu… enfin c'était presque arraché à contre cœur.
Le voleur se leva et invita le vampire à venir avec lui, salua à peine la jeune femme et sortit du bar lugubre laissant Lux seule dans ses pensées.
Revenir en haut Aller en bas
Elizabeth Kewell
Fondateur
Elizabeth Kewell


Messages : 289
Date d'inscription : 29/07/2010
Age : 31
Localisation : Hôtel du Renard Masqué, Lagen

La cavale Empty
MessageSujet: Re: La cavale   La cavale Icon_minitimeMar 17 Aoû - 23:28

Je les regardai sortir par la porte, me laissant seule dans cet espace plus qu'hostile pour une jeune femme de ma trempe… Non mais franchement, mon père se fichait de moi ou quoi?! Comme si j'allais réellement rentrer avec mes jambes jusqu'à l'hôtel ce qui devait faire en distance environ 4 kilomètres!

Est-ce que j'avais une tête à marcher, sans rire?! Bon d'accord je n'avais pas une tête à braquer des bijouterie à coup de gros calibre mais bon, c'était différent!

En plus de tout ça, je venais de subir une humiliation devant ce magnifique vampire aux muscles si bien définis... je n'avais pas pu m'empêcher d'y jeter un coup d'œil lorsqu'il avait retiré sa chemise, il faut dire qu'on voyait rarement de si beaux spécimen chez les humains.
Remarque de son côté cela avait bien du le faire rire de me voir me faire tirer les oreilles par un supérieur à l'air méchant. De toute façon, les maitres se mélangeait rarement aux sous-fifres comme moi, surtout vu ma tête. Je ne le reverrai probablement jamais et ce n'était pas plus mal.

Il fallait voir le bon côté des choses, l'espèce d'abruti de voleur venu me réprimander comme à la maternelle n'avait pas pris mon sac rempli de bijoux.
J'étais riche… mais aussi paumée en plein milieu de Kapen avec comme seul moyen de locomotion une espèce de vieille voiture que j'avais échangé contre mon bolide de substitution. Ok, vu sous cette angle c'était déjà moins sympathique.
Quelle plaie!! Ce truc roulerait probablement à deux à l'heure… Franchement est-ce que moi Elizabeth Kewell, j'étais le genre de fille à se déplacer dans une telle poubelle?! encore si elle roulait vite pourquoi pas mais là c'était vraiment au delà de mes forces.

Cela ne servait à rien de me lamenter sur mon sort, de toute façon, il fallait que je rentre à la guilde. L'avis de recherche à mon effigie ne mentionnerait pas une jeune fille blonde alors autant se dépêcher tant que j'étais en sécurité, même si elle était plus que relative.

Je finis d'une traite ma boisson gazeuse sucrée et me dépêcha de rejoindre le parking intérieur cet établissement miteux.
Je suis monté dans la voiture, ou en tout cas dans ce que l'on pouvais également nommer un espèce de moteur sur roues… Parce que franchement ça ne ressemblait pas à grand chose.

Je démarrai péniblement le moteur, rangea mon sac de bijoux carrément sous mon siège pour être sure de le retrouver à mon arrivée. On n'était jamais à l'abri d'un contrôle inopinée de la milice, surtout avec le bordel que j'avais foutu en moins d'une heure… Il est vrai que je m'étais surpassée là et bizarrement j'étais assez fière de moi…

Mon espèce de tas de ferraille avançait tout de même grâce à mes coup de pied contre son accélérateur. Et me revoilà de nouveau en route vers Lagen. J'avais un sentiment de déjà vu assez désagréable à force. Enfin bref, La guilde des voleurs me revoilà… avec ma vitesse, ça mettrait tout de même un certain temps…
Maudit soit Soma Kewell!
Revenir en haut Aller en bas
Alner Teeldorg
Fondateur
Alner Teeldorg


Messages : 57
Date d'inscription : 01/08/2010
Age : 33
Localisation : Provence

La cavale Empty
MessageSujet: Re: La cavale   La cavale Icon_minitimeMar 17 Aoû - 23:53

Dans ma course effréné pour tenté d'échapper à mes poursuivants, j'avais réussi à me débarrassé de trois des quatre premiers miliciens. J'avais toujours mon six-coups fabrication maison en main, et j'avais assez d'avance pour une seconde offensive.

Je m'arrêtais, me retournais, je posais Collant à terre, je plaquais mon bras droit sur l'épaule gauche, et me servait du coude comme appui. Je pris mon pistolet avec la senestre, et je visais comme avec un fusil, je pris le temps de vérifier que les deux voleurs n'avaient pas eu la peine de me subtilisé la clé de mon casier de gare. Les quatre miliciens fonçaient toujours sur moi. Le premier fut abattue d'une première balle dans la tête, le second s'arrêta et me mis en joue. Je visais son fondement et le rendais eunuque. Le troisième se pris une balle dans le buffet, j'eus le temps de le voir s'effondrait sur le sol que je dus me résoudre à fuir, le quatrième trop proche pour être convenablement tué.

Avec un chat sous le bras qui miaule comme c'est pas permis, difficile de faire la course, surtout avec rien dans le ventre. Quelques coups de têtes derrières me fit voir que les miliciens était plus nombreux, en l'occurrence, j'en avais six au cul, et une seul balle. La fuite était mon seul échappatoire.

En même temps que je faisais la course, je manquais de voir un tas de chose, je cherchais à trouvé des rues fréquentés pour semer mes poursuivants dans la foule mais il n'y avait pas un chat, c'était le désert dans ce coin de la ville.

J'entendis des bruits significatif d'un chargement d'armes, ils allaient ouvrir le feu, j'entendis la première détonation puis une autre et une autre. Ils tirèrent leurs salves mais par miracle, par stupidité de ces derniers ou avec une chance de cocu, aucune balle ne me toucha, je me demandais si c'était pas de vieux fusils à silex avec lesquelles ils me visaient, c'était une explication rationnel, les vieilles armes à silex sont réputé pour leurs mauvaise précision.

J'entendis que la course reprit, et avec de nouveaux assaillants, peut-être dix. Je courais comme je le pouvais. Le hasard voulue que j'arrivais à avoir plusieurs rues d'avance sur eux. J'en profitais pour soufflé un peu, aucune cachette à l'horizon, je me voyais déjà croupir dans une prison, peut-être même sur un gibet, pour moi qui avait eu une vie pareil, c'était un comble. Et puis, je n'allais pas mettre fin à ma famille ni à mes desseins, non, il fallait que je tente le tout pour le tout.

Je me remis en course, les miliciens me rattrapèrent, j'avais eu le temps de reprendre assez de force pour continuer avec mon avance. Mais je sentais quand même qu'elle déclinais mon endurance, je n'étais pas loin de faire une crise d'asthme, doublé d'une syncope.

Je m'écroulais dans une ruelle, j'arrivais plus à respiré, et le chat en miaulant de plus belle m'encourageait en vain à continuer la course. C'est alors que ma porte de sortie apparue devant moi. Je me relevais avec difficulté, je vis deux point lumineux grossirent devant moi à vue d'œil. Avec un bruit pas possible. Suivit d'un autre bruit plus bizarre encore, on aurait dit un de ces caoutchouc que les avarois ramènent de Syracus, frotté fortement sur une pierre polie, un genre de crissement insupportable pour une oreille non habitué. L'engin s'arrêta net devant moi, et malgré ma faiblesse et les lumières, je pus voir une jeune femme qui était vraisemblablement au commande de cette chose. La possibilité d'une prise d'otages pour m'en sortir m'effleura l'esprit. Je pris collant, me releva et courus vers une porte à gauche de l'engin, j'essayais d'ouvrir, la femme avait due la bloqué en me voyant, je retournais mon pistolet, et canon en main, je fracassais la vitre avec la crosse. Curieusement elle ne chercha pas à s'y opposé. Je m'introduis tant bien que mal et pointant mon arme sur elle et en soufflant comme un ouvrier des mines, j'encourageais la jeune à m'aider.

-Aidez moi, si vous tenez à la vie. Imaginez cette parole avec une respiration d'asthmatique.
Je tentais de me m'asseoir convenablement envoyant Collant à l'arrière de l'habitacle, et tandis que je rechargeais mon pistolet, les miliciens arrivèrent, reprenant mon souffle, j'insistais.

-Si vous les aimez pas, tant mieux moi non plus ! Alors foncez, je sais pas comment marche cette engin mais faites quelques choses !
Revenir en haut Aller en bas
Elizabeth Kewell
Fondateur
Elizabeth Kewell


Messages : 289
Date d'inscription : 29/07/2010
Age : 31
Localisation : Hôtel du Renard Masqué, Lagen

La cavale Empty
MessageSujet: Re: La cavale   La cavale Icon_minitimeMer 18 Aoû - 1:56

Là je devais dire que l'on était d'accord sur le même point, les flics me sortait par les yeux.

Face à un tel énergumène, j'avais presque envie d'exploser de rire, mais la situation semblait critique aussi je me ravisa. Décidément j'avais le don pour me mettre dans des situations plus que compliquées voire carrément insolubles.

Je décida donc de démarrer aussi vite que possible. Le nouveau venu dans ma voiture avait tout de même eu de la chance en tombant sur moi dans son malheur. J'étais une conductrice hors paire, donc mettre à l'amende quelques miliciens à pieds était pour moi un véritable jeu d'enfant, une partie de plaisir même, les voir courir jusqu'à l'épuisement, je dois dire que c'était assez drôle.

Ma vitesse était je l'avoue un peu excessive et mon preneur d'otages semblait plus que perplexe comme si il n'était jamais monté dans une voiture. Voilà un étrange personnage…
A chaque fois que je changeais de vitesse, il me regardait comme si la voiture allait exploser ou je ne sais quoi. Mon manège pédale d'embrayage-levier de vitesse devait l'intriguer j'imagine, surtout que cette vieille voiture lancée à pleine vitesse vibrait dans tous les sens.

Comme il continuait de braquer son arme contre moi et que cela me stressait au plus haut point, je tentais de lui faire comprendre que moi aussi je pouvais lui faire exploser la tête à tout moment.
Surtout que son espèce de pistolet paraissait dater du siècle dernier… On ne sait jamais ce qui peut se passer avec un tel engin… Des fois ça peut vous exploser à la gueule. Alors autant éviter cela maintenant.

- Écoutez, dis-je en rompant le silence, j'ai sous mes pieds un énorme fusil à pompe calibre 12 dernière génération que j'ai modifié moi-même, alors croyez moi si j'avais voulu vous descendre je l'aurai fait bien avant, vous ne croyez pas? Alors cessez de me braquer voulez-vous, ça me stresse et quand je suis stressée je conduis mal!

Il m'écouta et rangea son arme. Voilà déjà une bonne chose de faite.

Je ne savais plus quoi faire pour qu'il se détende ce pauvre homme, il semblait à bout de nerfs. Alors moi bêtement, je tentais de lancer la conversation.

- Vous savez, vous n'êtes pas le premier que je sauve d'une mort certaine aujourd'hui, déclarai-je amusée, je ne sais pas ce que les criminels ont en ce moment ou si c'est la pleine lune ou quelque chose du genre, mais je dois dire que vous vous êtes passé le mot…

Toujours pas de réponses… En même temps, j'avoue que mon amorce n'était pas géniale. Enfin, je préférais omettre mon appartenance à la pègre, d'une part parce que mon père me tuerait littéralement si j'en dévoilais l'existence et d'une autre part je voulais garder les méfaits de mon braquage dans le double fond de mon siège de voiture.

De toute façon je n'allais pas annoncer comme une fleur "Au fait vous savez le braquage de la bijouterie et bien c'est moi!" Mieux valait éviter.

Je continuais de jouer la petite fille sympathique… Enfin une fille avec un fusil à pompe tout de même mais bon ce n'était pas bien grave ça, juste un détail.

Nous continuâmes la route jusque devant les portes de Lagen. Quelle ne fut pas ma surprise lorsque j'aperçus en face de moi un longue file de véhicules attendant leur tour… mais pour faire quoi? Depuis quand les gens se pressaient-ils de rentrer à Lagen? Enfin, je veux dire, ce n'était pas non plus démentiel au point d'attendre une heure pour visiter.

Je lança un regard dubitatif à mon preneur d'otage lui aussi paniqué de voir un tel ameutement.


Je me gara à quelques rues de l'entrée de la ville à l'abri des regards et demanda à mon passager clandestin de rester à l'intérieur du véhicule avec son chat.
Je sortit de la voiture et m'adressa à la première passante que je trouvais.


- Pardonnez moi mais que se passe-t-il ici? lui demandais-je avec ma voix de gamine.

- Ils fouillent toutes les voitures qui rentre dans Lagen, me répondit-elle, il parait qu'il recherches des fugitifs… un vampire, un gars avec son chat et une jeune fille…

Mon visage devint livide. Enfin comme j'étais déjà blanche de peau, j'imagine que là j'avais carrément la tête d'un cadavre.

Un frisson parcourut mon corps à l'idée que Asch et l'autre gars de la guilde se soient fait pincés. Enfin la probabilité était faible tout de même étant donné que les véhicules de l'Hôtel ne pouvait pas être fouillé grâce à leur autorisation spéciale suite aux demandes étranges des clients riches qui souhaitaient que leur affaires restent secrètes.

Je remercia la femme et retourna jusqu'à ma voiture encore troublée par cette révélation.
Je me remis à ma place de conductrice et regarda mon passager avec un air affolé.

Apparemment il attendait de moi que je lui fournisse une réponse.


- J'ai l'honneur de vous informer que vous et moi sommes activement recherché par la milice d'où la mise en place des barrages… Alors si vous avez une solution, je suis preneuse parce que je ne compte pas passer la fin de mes jours à Kapen, sauf si vous comptez rester ici? De toute façon ils ne viendront sûrement pas vous chercher là ne vous inquiétez pas. Au faite je m'appelle Lux, ravie de vous rencontrer.
Revenir en haut Aller en bas
Elizabeth Kewell
Fondateur
Elizabeth Kewell


Messages : 289
Date d'inscription : 29/07/2010
Age : 31
Localisation : Hôtel du Renard Masqué, Lagen

La cavale Empty
MessageSujet: Re: La cavale   La cavale Icon_minitimeJeu 19 Aoû - 23:14

L'étranger semblait contrarié… quand à moi je n'avais pas le droit de me permettre de passer plus de temps ici. Je devais rentrer à Lagen! Je n'allais pas rester moisir ici plus longtemps, la misère humaine, très peu pour moi…
Il me fallait trouver une solution rapidement, pour mes bijoux et pour moi même.

Tout à coup, la réponse m'apparut telle une révélation, une sorte d'évidence qui m'étais sortit de la tête. Suis-je bête… Enfin ce n'était pas nouveau ça si l'on écoutait les autres voleurs.
La guilde étant un Hôtel de luxe renommé elle possédait son service de courrier spécial qui servait essentiellement les riches clients… en façade bien entendu.
En réalité, cela servait de relais aux voleurs, et le pire dans tout cela c'est que rien n'était fouillé à cause de l'intimité des riches clients…


Des fois je me disais quand même que mon père était quelqu'un de futé pour avoir inventé un tel concept. Moi je me contentais de tirer lorsque l'on me le demandais… triste carrière.

Le fait est qu'il me fallait trouver une poste et vite! Dans mon optimisme forcené, j'espérais en trouver une à Kapen. Même les plus démunis ont droit au courrier tout de même, c'est un service publique… Officiellement en tout cas.


Je saisis mon plan de la capitale et remarquai une poste juste à l'entrée de Kapen. En gros pas besoin de s'enfoncer dans les méandres de la cité détruite, ce qui était une aubaine pour moi.

Il me restait une chose à régler: mon preneur d'otage. Je me tournai vers lui, il s'était endormi dans ma voiture...
Génial en espérant qu'il ne soit pas mort. Je le trainai hors de véhicule et le mit dans un tas d'ordure avoisinant, le laissant ici. au moins personne ne le verrait.

- Je suis désolée, dis-je sincèrement à cet être endormi, je suis obligée de partir à Lagen et il me reste quelque chose à faire à la poste, donc voilà le deal je vous donne mon arme dernier cri, vous partez dans Kapen et nos chemins se séparent ici, ok?

Évidemment il ne me répondit pas, je pris donc cela pour un oui et je lui laissai le fusil à côté de lui. Il le retrouverait à son réveil. Je repartis vers le chemin que m'indiquait le plan.

Étrangement la poste était plutôt en bonne état, contrairement à ce que j'imaginais… Par contre, on ne pouvait pas dire qu'il y avait foule. Je m'avançais à un guichet, arrivant devant le genre de fonctionnaire que je détestais le plus : les postiers. Leur lenteur et leur incompétence avait tendance à vite m'insupporter. Surtout lorsque vous aviez mon genre de requête compliquée à faire, c'était souvent très fastidieux de ne pas péter un câble.
c'était une femme d'environ une quarantaine d'année qui me regardait de haut, se demandant probablement ce qu'une gamine de mon espèce venait faire ici.

- Bonjour, dis-je poliment, je suis employée à l'Hôtel du renard Masqué et j'aurais besoin d'utiliser la ligne privée prévue à cette effet.

- Vous avez un justificatif de votre emploi là bas? demanda-t-elle sèchement.

Je lui tendis l'une de mes nombreuses cartes. Elle fixa de nouveau vérifiant si la photographie correspondant bien à ma tête.


- Vous êtes chauffeur, vraiment? continua-t-elle en me regardant de travers.

- Oui, oui, maugréais-je agacée.

Je lui tendis mon matricule d'employé qui était en réalité mon vraie matricule de voleuse. Elle se contenta de le noter sur le colis. Elle prit le sac remplie de bijoux sans même l'ouvrir et le fourra dans la caisse.

- C'est pour un très gros client… annonçais-je sur de moi.

Elle me tendit mon reçu en m'annonçant que le colis arriverait surement demain en début de matinée. Quelle bande d'incompétent quand même, on était dans la ville même et ils n'étaient même pas foutu de l'envoyer dans la journée…

Après mes quelques lamentations intérieures, je remerciai quand même la fonctionnaire et sortit rapidement de la poste. J'avais envoyé mon pistolet dans le colis, histoire de passer les contrôles tranquilles, l'ennui maintenant c'était que sans mon flingue je me sentais nue comme un verre.
Aucun moyen de défense, je devais faire attention, le moindre combat au corps à corps et j'étais cuite…

Je remontai dans ma voiture et me dirigeai vers les contrôle, bien décidée à le passer sans encombre.
Revenir en haut Aller en bas
Contenu sponsorisé





La cavale Empty
MessageSujet: Re: La cavale   La cavale Icon_minitime

Revenir en haut Aller en bas
 
La cavale
Revenir en haut 
Page 1 sur 1

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
République démocratique fédérale de S-H :: Siegburg :: Kapen-Lagen :: Kapen :: Quartiers Populaires-
Sauter vers: