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Forum RP sur les terres de Siegburg-Helzonie.
 
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Elizabeth Kewell
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MessageSujet: Etat critique   Etat critique Icon_minitimeVen 20 Aoû - 23:39

Soma et Asch s'étaient rendu à tout vitesse à l'infirmerie de la guilde. Un lieu pas très important, et surtout pas très accueillant.
Souvent les voleurs mourraient, les blessées étaient plutôt rares où ils avaient tendance à finir comme le reste et rejoindre les dieux. La médecine actuelle ne permettait pas de sauver beaucoup de monde et une simple blessure par balles était souvent synonyme de mort. L'espérance de vie des voleurs étaient plutôt courte mais c'était le prix à payer pour vivre dans un tel cocon de luxe.

Le corps de la jeune fille était inerte sur un lit au drap blanc à moitié couvert du sang qu'elle continuait à cracher par moment. On entendait sa respiration rauque résonner dans toute la pièce, ce qui glaça immédiatement le sang du patriarche pourtant froid d'habitude.

La grande Kaya qui était au chevet de l'espionne se leva à la vue de son chef en effectuant le salut du voleur, puis elle leva la tête et croisa le regard du vampire aux cheveux rouge sang.

- Asch… murmura-t-elle abasourdie…

Ce dernier ne répondit pas baissant les yeux. Il n'avait pas revu sa prétendue fiancée depuis plus de dix ans. La voir réapparaitre devant ses yeux lui rappela sa lourde destinée déjà toute tracé par son rang.
Kaya fit mine de l'ignorer et s'inclina de nouveau devant le patriarche.


- Je suis désolée, Je… Je suis intervenue trop tard, je n'ai pas réussi votre mission… dit-elle d'une voix tremblante.

- Je t'en prie Kaya, tu n'y es pour rien, si tu n'étais pas avec elle à ce moment, elle serait morte sur le sol à l'heure qu'il est… Maintenant explique moi la situation veux-tu?

Sa voix était sans intonation comme si il était en train de perdre sa vitalité en même temps que celle de sa fille.


- Ça s'est passé devant le collège populaire, reprit la vampire, dans un carrefour, une espèce de folle a foncé dans la voiture de votre fille, je crois que c'était prémédité, la façon dont elle a tourné le volant de sa voiture était flagrant. Je ne suis peut être pas conductrice, mais là on peut dire que cette femme cherchait l'accident.

- Je veux sa tête… marmonna Soma hors de lui, tu m'entends Kaya…Maintenant, continue s'il te plait.

La vampire acquiesça et poursuivit son récit.

- Vous connaissez votre fille j'imagine, elle ne s'est donc pas laissé faire, elle est sorti et a provoqué l'autre conductrice. Le problème c'est qu'elle n'avait pas son arme sur elle. Blondie est frêle et croyez moi elle n'avait aucune chance face à la femme que j'ai vu. Je pense que même moi une vampire, j'aurai eu quelques difficultés à m'en débarrasser. On avait peine à voire sa silhouette de femme, vous pouvez me croire, un vrai monstre… Au début, blondie s'en est plutôt bien sortie mais n'ayant aucune force, l'autre a fini par la démolir à coup de poing dans la tête. Le pire dans tout cela, c'est qu'elle l'a frappé à terre avec un énorme coup de pied alors que Blondie était déjà hors service. Néanmoins, d'après mon expérience, ceci n'était pas un contrat, c'était juste de la violence gratuite, rien de plus.

Elle s'arrêta, laissant une lourde atmosphère s'installer dans la petite pièce.
Soma s'approcha de Lux. Le front de la jeune fille était devenue bleu et une lourde entaille le traversait. Elle avait un bandage très serré au niveau de la poitrine, sensé l'aider à respirer.
Le patriarche demanda alors au médecin de faire son rapport.


- Le premier coup qu'elle a reçu n'est que superficiel mais il l'a beaucoup sonné et désorienté, c'est ce qui la fait tomber au sol. Si elle n'avait eu que ça, cela n'aurait pas été très grave. L'ennui, c'est le second coup dans le ventre. La femme qui lui a fait ça savait exactement ou frapper, croyez moi. Elle lui a cassé une côte qui a perforé son poumon, ce genre de cas est trop rare pour être une coïncidence. Je lui ai resseré son pansements à la poitrine pour compresser son poumons et empêcher un pneumothorax, mais…

- Mais quoi?!! Hurla le patriarche d'une voix à la limite du sanglot, dites moi si elle va survivre ou pas!!

Le visage du médecin vira au vert.

- A moins de l'ouvrir, ce qui est vu son état impossible, elle ne pourra plus respirer, et mourra.

Soma en tomba à la renverse à genoux sur le sol froid de l'infirmerie à l'écoute du médecin, prit dans un profond désespoir qu'il avait déjà connu auparavant. Il ne pouvait rien faire, lui faire boire de son sang serait inutile vu sa faible pureté. La mort de Lux était inéluctable…
Il s'avança jusqu'au corps de Lux.


- Je ne veux pas te perdre une deuxième fois, murmura-t-il, pas dans de telles conditions…

Cette phrase attira l'attention de Asch. Que voulait-il dire? Une deuxième fois? Lux était-elle déjà morte, c'est pourtant impossible…

- Est-ce qu'elle souffre? demanda le patriarche.

- La mort par asphyxie est la pire qui soit, balbutia le médecin, mais je l'ai drogué au chloroforme, elle ne devrait rien ressentir.

Soma ordonna à tout le monde de quitter la pièce pour laisser sa fille en paix. Cependant il remarqua bien que le loup du Ieltsinegrad s'était éclipsé de manière à rester dans la salle sans être vu. Le patriarche savait ce que le vampire au cheveux rouge comptait faire, et pourtant il n'allait rien dire. La vie de sa fille était bien plus importante que tout, même si cela supposait un tel sacrifice et un autre danger pour Lux et même pour Asch.


Le chef des voleur retourna dans son bureau en gardant son air grave, espérant au plus profond de lui qu'elle allait vivre… Voir Kallen mourir une deuxième fois était impossible pour le vampire… Non, ce n'était pas… possible...
Sa seul idée était d'enquêter sur cette femme qui avait pratiquement battue sa fille à mort. Il prit Kaya par le bras et lui dit:


- Utilise tout les moyens que tu veux, mais tu as vu cette femme, recherche tout ce que tu peux sur elle, tu as ma carte blanche.
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MessageSujet: Re: Etat critique   Etat critique Icon_minitimeSam 21 Aoû - 2:11

J'étais à demi consciente lorsque le médecin avait prononcé ce qui se rapportait le plus à une sentence de mort. Cela avait été rapide, sans aucun possibilité de survie de ma part. J'étais condamnée, plus aucun espoir, simplement la fin.

Tout ce que j'espérais c'était ne pas souffrir et pourtant le chloroforme perdait déjà de son effet. A force de me droguer, j'imagine que mon corps avait acquis une certaine résistance. Ma respiration était de plus en plus haletante, je n'arrivai plus à prendre de l'air… J'étouffais.
Le sang remontait encore et encore dans ma gorge me forçant à cracher de nouveau, cela arrivait de plus en plus souvent ne faisant que renforcer ce qui semblait inéluctable.

Étais-ce vraiment la fin? Juste pour une simple baston? Je ne mourrais pas en mission comme tout voleur le souhaitait… Non je finirais dans cette salle glauque sans personne, sans gloire ni honneur. Juste avec la honte de s'être fait battre par une autre femme à cause d'une histoire de voiture.
Je me faisais pitié… Quel triste sentiment que celui-ci.

J'arrivai de moins en moins à respirer. J'essayai de trouver une position qui puisse me le permettre sans succès. La douleur que je ressentis alors dans ma poitrine me poussa soudainement à hurler. Personne ne venait. Ils savaient. Ils savaient que ce n'était que le début de ma lente agonie… qui aboutirait à ma mort.
A quoi bon venir assister a ça? Moi même je l'aurai éviter si c'était quelqu'un d'autre à ma place.
Voir les jeunes voleurs mourir, c'était se voir partir soi même. Retourner à la dure réalité de notre vie, nous étions constamment en danger de mort. Le simple fait de sortir dehors pouvait nous mener droit dans notre tombe.

Une seconde remontée sanguine me crispa à nouveau suivi d'un nouveau cri strident de douleur. Ma poitrine se compressait de plus en plus, j'avais la sensation qu'un poids était posé sur moi et m'empêchait tout mouvement respiratoire.

J'entendis alors des bruits de pas rentrer dans la pièce. Étais-ce Nemeres en personne qui était venu me chercher et m'absorber dans les ténèbres? Si c'était le cas, ma souffrance cesserait une bonne fois pour toute.

Les pas se rapprochèrent, je fermais les yeux. Regarder en face l'ange de la mort m'était impossible. Je ne voulais pas mourir, pas tout de suite, surtout pas ainsi!

Je sentis alors cette présence se pencher sur moi comme si elle m'observait. C'est alors qu'une voix connue qui était bien la dernière que je m'attendais à entendre sur mon lit de mort se mit à me parler.


- Dis moi, celle que l'on nomme la lumière foudroyante as-t-elle réellement envi de s'étendre de la sorte tel une flamme de bougie sous la pluie?

J'ouvris immédiatement les yeux apercevant le regard perçant de cristal du vampire que j'avais rencontré il y a deux jours. Que faisait-il ici… ? Quel était l'intérêt de me voir agoniser dans mon propre sang? Peut être une simple perversion propre aux vampires, qui sait?

Je tentais de lui répondre mais le sang venant de mes entrailles m'en empêcha aussi vite. Je voulu me relever pour cracher mais le vampire m'en empêcha appuyant son bras contre mon épaule pour me coller contre le lit.

Il se rapprocha de mon visage, se mettant à lécher le sang qui coulait de mon arcade me faisait tressaillir de tout mon corps. Il s'arrêta un instant puis continua cette fois le long de mon menton jusqu'à ma bouche s'arrêtant juste à la commissure de mes lèvres.
Que voulait-il à la fin? Boire le sang frais d'une femme agonisante? J'imagine que c'était le cas, si je pouvais au moins servir à ça pourquoi pas…
Il plongea alors ses yeux bleus dans les miens me forçant à le regarder, avant de déclarer:

- Ce que je vais faire est interdit par les lois vampires mais une vie contre une vie, c'est le marché. Tu m'as sauvé sur la place remplie d'humains, en échange je te sauve en te faisant guérir de blessures d'habitude mortelles… Cela me semble correct, non? Après cela nous serons quitte.

Comment pouvait-il me sauver? c'était un vampire, mais pas dieu pour autant.
Il s'assit sur mon lit, releva la manche de son bras gauche avec ses dents laissant apparaitre ainsi son poignet. J'imagine que son automail était toujours hors service depuis qu'il s'était pris une balle dans les connections nerveuses, surtout que les techniciens ne courraient pas les rues. Il mordit l'endroit où se trouvait ses veines. Son sang se mit alors à couler abondamment. Son visage ne montrait aucun signe de douleur. Il me tendit simplement son bras.


- Bois et tu vivras…

Ses mots résonnèrent en moi comme une promesse d'espoir. J'ignorais si cela marcherait, mais c'était ma dernière chance.
Il avança son poignet contre mon visage, laissant le sang couler dans ma bouche. Parfois il m'aidait à relever ma tête pour que j'avale toute l'hémoglobine puis recommençais le même manège. Le gout acre du sang ne me dégoutait même pas.

Cela dura un certain temps. J'avais déjà pris du sang de vampire pour me droguer mais seulement en goutte. Leur sang était connu pour avoir des propriétés stimulantes très puissantes. Mais là j'en avais bu peut être presque un litre… Quels pouvaient en être les effets à si hautes doses?

Lorsqu'il jugea que j'en avais assez pris, il me regarda un instant puis repositionna mon corps comme il l'avait trouvé.

- Ne parle de ceci à personne, ta guérison sera juste un miracle… Ce sont des choses qui arrivent. Tu verras dans quelques heures ça ira mieux. Maintenant, ma dette est payée.

Il se retourna et repartit aussi vite et froidement qu'il était arrivé me laissant seule avec mes angoisses.

Je sentis alors une chaleur au fond de moi qui proliféra dans mon corps tout entier. Peut être mon heure n'était-elle pas encore arrivée finalement?
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MessageSujet: Re: Etat critique   Etat critique Icon_minitimeSam 21 Aoû - 13:53

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Précision: c'est Asch qui parle ici (pour éviter toute confusion au départ) ^^

Mais qu'est-ce que je venais de faire?! Est-ce que j'avais sauvé cette humaine? Oui. Est-ce que j'avais même eu la très mauvaise idée de boire son sang? Encore oui.
Mais qu'est-ce qui m'avais pris de faire une chose pareille? Depuis quand je m'apitoie sur le sort des humains?! Est-ce que c'était le fait de l'entendre crier de douleur?Mais enfin,c'est ridicule! Bon elle m'avait sauvé c'était vrai, mais cela valait-il la peine que j'enfreigne les règles pour lui rendre la pareille?Une humaine!!

J'entendais encore son faible coeur battre, propulsant son sang dans le reste de son corps. Cette mélodie était beaucoup trop enchanteresse pour notre race, elle avait tendance à nous faire perdre nos moyens.

Je n'avais pas pu résister à la vue de son hémoglobine qui coulait dans le vide perdue à jamais… Son sang fut un délice, j'ignore pourquoi mais il avait un gout étrange, presque doux… C'était rare que le sang d'humain prenne une tel saveur, d'habitude cela s'appliquait aux vampires. Peut être cela avait-il un rapport avec son origine trouble...

Je venais de lui donner un bon litre du mien en tout cas… sans même l'avertir des effets secondaires. Dans deux heures elle serait certes guérie mais en pleine hallucination… Le médecin pensera que c'est une simple fièvre et ça passera surement.
Il fallait que je m'éloigne d'elle. Son sang me resterait probablement longtemps en mémoire. Il fallait que je m'occupe ailleurs, loin.

Mon souhait fut vite exaucé mais dans le mauvais sens du terme. Kaya Malininski traversa le couloir où évidemment je me trouvais. Le pire dans tout ça, c'était que le couloir est la seule pièce où vous ne pouvez pas éviter la personne qui le traverse sans vous faire repérer.
J'allais donc affronter ma furie de fiancée.

Elle n'avait pas beaucoup changé. Grande, très mince, pas de poitrine, pas de formes plantureuses mais un corps athlétique. Certains aimaient ça, moi je ne l'ai jamais vraiment trouvé belle, mais je devais avouer qu'elle avait un certain charme.
Sa teinture violette par contre c'était nouveau, enfin pas du meilleure gout en tout cas. Elle s'arrêta à mon niveau et me regarda avec tristesse.


- Tu n'es plus le même, dit-elle, quelque chose est différent… Ai-je tort?

- Malheureusement Kaya, ce n'est pas ton problème, nous n'avons rien à nous dire de plus.

Il fallait qu'elle comprenne que je ne l'acceptais pas. Même si j'allais probablement finir mes jours avec, je ne l'aimerai pas pour autant. Je n'aurai pas le choix de toute façon, il fallait perpétrer le sang aristocratique sans perdre de pureté et elle était la seule dans les lignées pas trop lointaines à pouvoir garantir cette pureté. Ma vie se résumait à une simple histoire de génétique. C'était pathétique.

- Mais enfin Asch, nous sommes fiancés! Tu ne pourras pas me fuir éternellement!

- On reparlera de ça plus tard, j'ai à faire, déclarais-je en partant précipitamment.

Le pire dans tout ça, c'est que la pauvre vampire était folle de moi depuis notre enfance. Le monde est parfois mal fait et moi je fuyais la réalité en allant batifoler avec la première humaine en sang que je trouvais…
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MessageSujet: Re: Etat critique   Etat critique Icon_minitimeSam 21 Aoû - 19:03

Dur est le réveil de celui qui vient de se droguer à haute dose. Horriblement Dur fut donc mon réveil sur ce maudit lit d'hôpital aussi froid que la pierre.
Je me relevais difficilement, respirant une grande bouffée d'air. Mes poumons se remplirent immédiatement, comme s'ils n'avaient jamais été percés. Allais-je avoir des effets secondaires, le genre tremblements, démangeaison, hallucinations? Le fait est que pour le moment, je me sentais complètement boostée au top de ma forme pratiquement!

Par curiosité, je touchais ma plaie à l'arcade. Refermée elle aussi. Le vampire m'avait-il vraiment donné de son sang, où avais-je tout rêvé depuis le début?
C'est alors que j'aperçus l'hémoglobine qui avait coulée le long de mon corps, tachant ainsi mon bandage immaculée qui entourait ma poitrine, témoin de la morsure que Asch s'était infligé.
Je n'étais en plus pas très habillée…. génial. Je tentais alors de trouver mon corset histoire de me vêtir un minimum. Le pauvre m'avait été enlevé au couteau, ses lacets avaient été découpés à l'arrache évidemment. L'urgence j'imagine, enfin tout de même, il m'avait couté une petite fortune…

Je saisi alors une des blouse du médecin accroché sur l'un des porte manteaux.
En parlant du loup… Ce dernier s'avança vers moi, l'air complètement ahuri comme si il avait vu un fantôme.
De toute façon, je ne comptais surement pas moisir ici, je me dirigeais donc naturellement vers la sortie lorsqu'il m'interpela.


- Attendez! hurla-t-il, pourquoi n'êtes vous pas morte?! Vous n'aviez plus que quelques heures à vivre et là vous êtes devant moi comme si de rien n'était après un long sommeil de 18 heures!

Wouah… J'avais dormi tant de temps! Moi qui étais pourtant une grande adepte de rester longtemps au lit, je dois bien avouer que je venais de battre mon record personnel.
Le médecin continua de me regarder comme si j'étais une morte vivante, je me sentis alors obligée de lui répondre quelque chose de mystique pour le faire réfléchir.


- Apparemment les dieux n'étaient pas de votre avis, murmurais-je amusée le laissant alors seul plongé dans ses pensées.

J'avais très faim. Il faut dire que cela faisait plus d'un jour que je n'avais rien avalé. Première initiative en revenant de la mort: manger. Que voulez vous, on n'échappe pas à ses instincts primaires. Je partis donc en direction du Bar des Renard.

Étrangement à chaque fois que je croisais un voleur, ce dernier me regardait comme si j'avais survécu aux bombardement de Kapen. Apparemment la nouvelle avait vite fait le tour de la guilde. J'étais la miraculée.
Enfin c'était toujours mieux que d'être cataloguée "celle qui s'est faite butée par une gros femme à cause d'un accident de voiture".

Alors que j'avais atteint le but de ma petite virée hors de l'infirmerie, un jeune voleur s'adressa à moi.


- Aspirante Espionne Kewell, matricule 8462, vous êtes attendu en réunion au bureau du patriarche immédiatement.

- Je reviens à peine de mourir, et on ne me laisse même pas le temps de manger?! Marmonnais-je au messager, et puis depuis quand cette réunion est-elle prévue?!

- Eh bien vous n'avez qu'à prendre un sandwich, ça fait déjà une heure qu'ils vous attendent.

- Comment ça "ils"?Mais…

Il ne me laissa même pas le temps de finir ma phrase, me tirant par le bras pour assister à cette mystérieuse réunion dont je n'avais jamais eu vent, tandis que mon ventre continuait de hurler intérieurement.
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MessageSujet: Re: Etat critique   Etat critique Icon_minitime

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