Et la Syrdovie dans tout cela ?

Le même message était diffusé dans toutes la Syrdovie, une région anciennement très impérialiste car proche du pouvoir. Les agents criaient :
"A mort la République qui aujourd'hui nous ferme aux commerce !
A mort la République qui ose proclamer un nouveau président sans le consentement de sa population !
A mort la République qui restreint toutes nos libertés pour obtenir les pleins pouvoirs !Même le président reconnait l'existence de l'empire dans son allocution pour votre bien et celui de l'empire."
Le messages était encore très bien organisé, des chefs étaient déjà clairement nommés par les impérialistes et le commerce, source vitale pour cette région, risquait de pâtir de la fermeture du pays.

Le discourt était vague et incertain. Certaines informations confuses et restaient à vérifier. Mais la Syrdovie était tiraillée entre une tradition impériale et un renouveau démocratique. De plus, Trevezia était le siège des institutions politiques dans la province syrdove. Il était donc possible d'envisager un retournement de veste. La situation globale pouvait donc être bouleversée par les décisions des habitants.

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La Syrdovie était un point important qui revenait finalement à la République. Il faut croire qu'elle préférait son renouveau républicain à sa tradition impériale.

Trevezia était une de ses villes qui s'enflamment pour un rien. C'était aussi une ville pleine de contraste. Entre miséreux des docks et armateurs fortunés. Entre cabanon en tôle froissé et châtelet avec jardin. Elle risquait de subir de plein fouet les réformes en cours, et si le bourgeois devaient payer, ce sont les plus pauvres qui allaient en subir les conséquences.

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A l'annonce des différentes révoltes, la CN lança une véritable campagne de désinformation contre l'empereur et son système inégalitaire. Cette société très proche du peuple, aussi bien pauvre qu’extrêmement riche, lança des appels audios, distribua des tacts et placarda des affiches sur les murs.

On pouvais y lire le message de Fabius, dénonçant la démagogie impérialiste.

Citation :

Mesdames et Messieurs.

Cela fait plus de soixante ans que la Corporation Novronev veille au soin de la population de la république démocratique fédérale du Siegburg Helzonie. Pendant quinze ans nous sommes allé de progrès en progrès dans le domaine médicales grâces à la libéralisation du marché dans un premier temps mais surtout grâce à ces nombreux chercheurs qui travailles libres pour la CN. Nous nous permettons même d'offrir des soins médicaux gratuitement aux plus démunis et ceux grâces au monde dans lequel nous vivons, je parle de la république. Depuis que notre pays a tournée cette page de son histoire, nous avons connue une croissance exponentielle, pas seulement notre Corporation mais aussi notre pays, économiquement, politiquement, socialement et cela nous en sommes fier, nous, la CN qui ne doit sa plus grande réussite qu'a ce régime des liberté.
Un régime mis à mal depuis quelque temps, du aux aléas de la guerre et d'hommes puissants, et dont certain homme, démagogues, égoïstes et véreux en profite pour vous manipuler. Vous, citoyen de la république. Ces anciens noble ne cours qu'après le fantôme de leur gloire passé et de leur ancienne fortune. Ils veulent retourner à cette société monarchique, dans laquelle eux seul avaient le pouvoir, où, la cruauté, l"injustice, l'intolérence et l’oppression étaient dix fois plus fréquents qu'aujourd'hui, regardé l'état su royaume de Toldanie, est-ce ça une société moderne ? Il ne font que montrer du doigt les mauvais côté de ce merveilleux système en mettant en avant des idéaux de rêveur qui ressemble plus à une drogue destiné à vous égarer et à profiter de votre égarement en vous manipulant et en vous utilisant.
Ceci mes chers confrères n'est que la pure vérité qui vous est scrupuleusement cachée par vos vrais ennemis impérialistes, et la Corporation Novronev s'engagera toujours contre ceux qui s'oppose à la liberté.

Avec ses plus sincères salutation, Fabius Novronev.

Le chef de la milice locale, le directeur général du port, le chef de gare, un intellectuel proche du peuple, le directeur de l'hôpital de la CN et les plus gros bourgeois de Trévézia étaient réunis autour de la table. Habituellement, ces personnes ne se côtoyaient pas, et s'appréciaient peu. L'ambiance était tendue et explosive, chacun avait des attentes bien précises vis-à-vis du nouveau gouvernement. Mais il fallait avant tout décider de l'organisation nouvelle de la ville, de ses défenses, du ravitaillement. En effet, l'intendant de la province c'était exilé à Ljergeko, et sans Veronet, les trains ne pouvaient pas effectuer un circuit de ravitaillement entre les villes impérialistes.

Le silence pesait depuis déjà quelques minutes, lorsque l'un des bourgeois osa enfin le rompre. Il parlait alors d'un ton ferme et décidé :

- Il nous faut un chef pour cette ville !

Sentant bien qu'il pensait à ses intérêts, et qu'il ferait tout pour que se soit lui le chef de la ville, le chef de la milice l'interrompit :

- Il fait établir les prérogatives de la milice et la renforcer si nous voulons résister.

Chacun discutait son bout de gras, pourquoi pas moi, se demandait le représentant du peuple :

- Le peuple veut savoir ce que vous allez faire pour lui, il vit très mal !

Le directeur de l'hôpital de Trevezia se leva à son tour, la fureur dans les yeux il s'adressa à l'assemblé:

- Comment voulez-vous que la Corporation aide le peuple après ce que vous venez de faire !

Il s'adressa eu chef de la milice.

- Vous avez littéralement prie d'assaut l'hôpital et renvoyé tout le personnel ! Vous avez provoquer directement la CN et sachez que vous ne pourrez plus compter sur elle pour vous fournir en médicaments et soins médicaux ! Nous avons détruit tout les stokes pour vous faire comprendre que cette fois vous êtes allé trop loin !!

L'envoyé de l'empereur allait répondre à ces multiples questions mais d'abord il fallait régler un petit différent:

"Monsieur le directeur, soyez un peu plus compréhensif. Comment nous blâmez de nous défendre de la propagande éhontée effectuée par votre corporation ? Je ne vois là qu'un simple retour de bâton en somme.
Enfin, en éliminant vos produits ce n'est pas nous que vous penalisez, mais bien le peuple de Trevezia! Alors que vous prétendez le défendre, chercher l'erreur mes amis !
De toutes manières la question est réglée. J'ai l'honneur de vous annoncer qu'une alliance avec le royaume de Toldanie est sur le point d'être concrétisée. Nos cousins du sud vont envoyer des médicaments et des armes pour nous aider . Alors la corporation Noronev pourra arrêter de nous opprimer avec son monopole.
L'affaire est donc close.
En ce qui concerne la milice, elle devra garder les entrées de la cités et contrôler les visiteurs. Ces mesures seront levées un peu plus tard pour ne pas freiner le commerce. Mais pour l'instant elles seront obligatoires, tout comme les patrouilles dans les rues de la villes.

Pour ce qui est du "chef", l'empereur propose de nommer pour l'instant Lechman d'Ervo. Un homme de la région qui connait les gens de ce pays.

Enfin au niveau de l'économie, la ville devra s'ouvrir sur le monde pour acheminer les marchandises de Toldanie notamment. Elle pourra ainsi les utiliser pour satisfaire sa population qui en bénéficiera en premier lieu puis enverra le surplus aux autres villes impérialistes. Les chantiers navales de la villes devront tourner à plein régime pour commencer une flotte, tout les bateaux déjà dans le ports et qui appartiennent à la république sont désormais impérialistes.

La Toldanie va nous fournir en arme dans peu de temps, il faudra dès lors fortifier la ville pour éviter tout problèmes. Les surplus médicamenteux, de munitions ou autres seront partagés entre exportations vers les autres villes sous notre controle et stockage.

Des questions autres que des accusations ? "

Le directeur se retira sans rien demander, encore rouge de colère face à des hommes d'une démagogie sans limite. Encore vêtu de sa blouse blanche sur laquelle brillait l'insigne de la CN, il rejoignit ses employés qui repartaient chez eux.

- Messieurs, nous partons d'ici. Notre place est dans un hôpital, pas dans une ville d'illuminés.

Il riait intérieurement en pensant aux médicaments et aux armes que les Toldènes leurs livreront, avec leur siècle de retard, cela se résumera surement à des mousquet et de l'eau bénite au fine herbes.

Les notables de la ville purent plutôt choqués par l'échauffourée qu'ils venaient de vivre entre la CN et l'empire. En temps de crise comme celui-ci et avec les maladies qui touchaient les principales villes du jeune empire, la CN était un allier de poids. Mais il y avait plus urgent à faire, il fallait réorganiser la ville, et l'empire.
L'un des gros bourgeois de la ville tiqua quand il entendit le nom de Lechman d'Ervo. Mais il eut la patience d'attendre la fin du discourt pour intervenir avec un air pincé qui cachait une certaine rage :

- Attendez, vous voulez dire que vous allez confier les clefs de la ville à l'un de ses paysans d'Ervo ??! Il en est hors de question !

Puis il croisa les bras en détournant le regard. L'intellectuel renoua le dialogue en changeant de sujet :

- Mais sans ressources, comment construire des navires ? Le bois et les métaux n'arrivent plus jusqu'ici ?

Le directeur général du port prit à son tour la parole :

- Vous proposez des échanges avec la Toldanie, mais qu'aurons-nous à leur offrir en retour de leur aide ?

L'envoyé de l'empereur se raidit devant toutes ces questions mais comprenez la volonté de comprendre l'organisation nouvelle.

"Mon cher, ce Lechman est un homme de bonne naissance. Son nom provient des terres que sa famille gouvernait. Il fait donc partie des notre. Il a fréquenté les plus grands collèges de notre pays, les plus grands esprits de notre temps.
Pour ce qui est du bois il nous parviendra d' Ervo sans trop de mal car nous contrôlons la région pour le moment . La Toldanie pourra nous aider dans notre combat. Les mines de Targa Judet ont des surplus qui ne peuvent être transformés à cause du blocage de Dèlovno; c'est pourquoi nous leur enverrons une partie de ces surplus pour qu'ils puissent le transformer."