Un homme de luxe

La grosse berline noire prêtée par la Novronev arriva devant l'hôtel, après quelques remerciement a faire transmettre Rayan, vêtu a la dernière mode et agrémenté d'une perruque blonde et d'une moustache accompagné de Demia qui avait du troquer son armure de combat et ces rangers pour une grande robe et de hautes chaussures, les cheveux brossés et parfumé,
l'arrivée fut rapidement émois parmi les bourgeois présent dans le hall, des invités de marques sans aucun doutes.
Rayan prit un accents des plus snobes et s'adressa a la guichetière tout en s'adressant a Demia .

-Vous voyez, le renard masqué, quel étrange nom, cependant on dit que c'est le meilleur hôtel du pays -sans vouloir me vanter je suis sure qu'il y a mieux-, sans se retourner vers Sophia ;
Auriez vous l'obligeance de me sélectionner une chambre je vous prit, la suite la plus chère il va de soi; et regardez moi ces décorations, n'est-ce pas magnifique ? on dit de ce lieu qu'il est tenu par un gang, vous imaginez ? Et les nouvelles sur les élections ? un retour a l'odieux impérialisme, les gens accepterait ? Comment ? la guichetière attend ?
Il se retourne vers Sophia .
Veuillez m'excusez mais voyez vous, je discutait avec cette charmante demoiselle de ce lieux et des histoire du monde, je vous ai demandé la plus belle et grande suite, vous pensez pouvoir accédée a ma requête ?

Sophia en avait vu des tas, des clients extravagants, du plus drogué au plus riche en passant par les plus fous. Mais là elle devait bien avouer que le bourgeois et sa campagne en tenait une sacrée couche… C'en était presque trop. Si elle ne connaissait pas tous les membres de la pègre, elle aurait pu croire que ces deux là en faisait partie…

En plus, si cet espèce de bourgeois savait de quoi "la guichetière" était capable. Si elle voulait, elle aurait pu lui exploser la tête avec le fusil placé sous le comptoir… Au fond c'était peut être ça le pouvoir. Décider de la mort des gens lorsqu'on le souhaitait. Mais bon chaque chose en son temps.

Néanmoins elle afficha son plus grand sourire, tout en pensant à sa future reconversion.

- Je peux vous donner la suite présidentielle qui occupe la moitié du sixième étage au prix… ah je vous prie de m'excuser, avec ce changement de monnaie, nous avons du ajuster nos prix…

Maudites monnaie et président de merde!!!!! Sophia comme tous les voleurs trouvait cela bien mégalo pour un homme politique de donner son nom à un truc si important…Elle rechercha dans son registre puis regarda de nouveaux le bourgeois.

- Donc cette chambre est à 3000 Hans la nuit, tout ce dont j'ai besoin pour vous la louer est d'un acompte et un nom.

L'avantage avec le renard masqué c'est qu'on en vérifiait pas les noms du moments que tout était payé. Peut importe qui était ces deux étranges personnes, ici elles ne seraient pas ennuyées.

-Ah la folie du grand mégalomane, le changement de monnaie a son nom, je vous le demande, dans quel monde somme nous bien tomber,cependant ce changement m'a fait perdre de ma gloire d'antan aussi je vous prit ma chère de me proposer une autre suite, nous logerons plus longtemps qu'une nuit dans ce fantastique lieu et toute ma fortune n'a pas encore été échangé, veuillez encore m'excusez.
Il sortit un ensemble de billets froissés de sa poche et les tendis.
Quelle chambre pensez vous pouvoir nous accorder avec ceci, pour disons, une semaine ?

De mieux en mieux, songea la jeune réceptionniste. ça se donne des grands airs, et finalement, ça n'a pas un rond... Logique.
Après tous, Sophia ne jugeait pas, elle s'exécutait. Et puis un homme qui détestait l'actuel président ne pouvait être qu'un homme de raison.

La voleuse rechercha dans sa liste une chambre simple puis l'annonça à ses clients.

- Il me reste la chambre 152 au première étage. Tout a fait dans vos moyens mais beaucoup plus petite. Mais je vous rassure elle est très agréable.

Elle prit les billets que lui tendait le bourgeois et lui donna à son tour la clé de la chambre.

- N'hésitez pas à appeler le room-service au moindre problème, ajouta-t-elle avec un sourire sincère.

Rayan descendit tel qu'il était accompagner de Demia arborant son éternel armure de combat, seul le sigle de l'AAV avait disparut, d'une part pour évité pour que toutes les présence vampiriques présente ne se jette dessus d'autre part afin de ne pas raviver les souvenirs du passé, le plus grand hôtel bourgeois serait le lieu de commencement de sa marche vers le Palais.

-Mes amis, mes frères, aujourd'hui vous avez votés pour ce qui vous semblais le plus juste, mais qui , qui peut garantir que votre voix sera écoutée ?
Le commandeur-président, a qui le pouvoir ne lui revient que de par un acte de force ?
L'empereur, qui n'attend que de restaurer la gloire passée d'un système révolu ?
N'avez vous pas, il y a de cela quelques années votés pour moi ?
N'ai-je pas relever ce pays qui détruit par l'empire sénile puis par la jeune fédération avait perdu de sa grandeur ?
N'est-ce pas la république qui as abolis les privilèges innés des nobles pour que la richesse soit le fruit du travaille de chacun ?

Aujourd'hui je vous demande de me suivre jusqu'au palais présidentiel, nouvelle forteresse imprenable d'un despote .
Je vous prit de me suivre dans cette action pacifique, afin que la république démocratique fédérale redevienne ce qu'elle aurait du rester.

Le noyaux dur des grands bourgeois, l'hôtel du renard masqué, premier point de sa marche vers la reconquête du pouvoir,l'homme politique attendit quelques instants la réactions des personnes présentes dans le hall, puis sortit, les rues de Lagen serait le second lieu a reprendre sous sa coupe, les gens devait le suivre ...

L’Hotel était immense et réputé, de nombreuses personnes, majoritairement des classes aisées étaient présentes lorsque Rayan harangua la foule. Rayan avait toujours su s’entourer des bourgeois et s’attirer leur soutien, voire leur sympathie. Qui plus est, il était encore l’image par excellence du président éternel de la république. Mais après tous les derniers événements, qu’allait-il se passer ?

Le membre 'L'écrivain' a effectué l'action suivante : Lancer de dés

'1D10 - dé à 10 faces' : 3

La foule n’écoutait qu’à moitier le discourt de cet homme.Entre la propagande des partisans de Schultz et les dernières mesures, lapopulation semblait lassée de toutes ses révoltes contre les gouvernements tousplus incompétents les uns que les autres.

Rayan fut sur le coup fortement surpris, personne ne faisait attention, ainsi le tyran avait gagné sur sa notoriété envers les bourgeois, tant pis, la suite se passerait a ciel ouvert, face au grand peuple.
Il ouvrit la porte et sortit seul, laissant derrière son éternel gardienne, elle le suivrait sans doute parmi la foule .

-Peuple de Siegburg-Helzonie, ici Rayan, votre président.
Dans les prochains jours un gouvernement sera sélectionné sous le couvent de pseudo votes;
Ne pensez vous pas que la pseudo-démocratie de Schultz a assez durée ?
voulez vous d'un nouveau gouvernement dirigé par le chef de l'armée ?
Vos libertés et vos idées ont été bafouées par ce tyran;
Je vous le dit, accompagnez moi dans cette marche jusqu'au bunker infranchissable,
Rejoignez moi pour récupérer vos libertés et sauver ce pays ...

Le ton était des plus sur, cependant on pouvait lire une légère notion de vengeance dans son regard, c'était la dernière chance pour Rayan de retrouver sa grandeur ...

Le membre 'L'écrivain' a effectué l'action suivante : Lancer de dés

'1D10 - dé à 10 faces' : 7

Contrairement aux classes aisées qui pouvaient se permettre de résider dans l’hôtel, le peuple des rues de la capitale semblait plus à l’écoute de Rayan. Peut-être et est-ce parce qu’il avait toujours connu des conditions misérables malgré les changements de régime, alors que Rayan avait apporté des promesses de progrès sociales.

Toujours est-il que petit à petit, un attroupement assez important c’était formé autour de l’homme. Ils étaient en colères et près à suivre Rayan jusqu’au palais pour se plaindre et faire valoir leurs voix. Ils étaient près à faire entendre leurs recommandations. Mais ils étaient aussi près à bien plus. Il n’était pas dit que cette marche pacifique resterait … pacifique.