La bataille de Treffelburg

Pendant ce temps, et en attendant l'arrivée du reste des troupes, le Champion-Prima exécutait les ordres du Seigneur de Guerre. Il ne savait pas s'ils avaient repéré ou non mais il plaçait ses troupes par rapport au plan établit par Arkady. Les cavaliers envoyés en reconnaissance avait trouvé un passage dans la montagne au sud de Treffelburg permettant de monter une trentaine de canons suffisamment haut pour pilonner l’intérieur de la forteresse. Suffisamment de vampires avaient été déployés en plus des cavaliers pour déplacer les canons et contrer une éventuelle attaque, ils étaient aussi peu nombreux pour éviter d'être trop facilement repéré. De toute façon, avant qu'on ne leur ordonne de bombarder la forteresse, ils devaient rester hors de vue.

Le reste des troupes restaient en aval, bloquant ainsi le fleuve et le passage vers la vallée. Ils attendaient maintenant que les canons soient en position et que les deux autres légions arrivent pour enfin débuter le siège de la forteresse dite "imprenable" de la fédération du Siegburg et Helzonie. Les vampires allaient mettre à l'épreuve ces paroles.

Elle était belle se disait Témérec, cette forteresse imprenable de Treffelburg, joyaux de l'architecture militaire, un des arts mineurs du grand art de la guerre. Devant soit, que l'on viennent du nord, du sud, de l'est ou de l'ouest, c'était une profusion de redoutes, de courtines, de fossés, de douves, de bastion, de casemates, de demis-lunes, d'escarpe et contre-escarpes. Une ode à la guerre.

Les militaires qui conçurent les plans de la forteresse, il y a déjà trente ans avaient de bonnes raisons de considérer que cette forteresse était imprenable ou tout du moins, prenable, mais les pertes qu'il faudrait assumer pour réaliser cette exploit, cela poserait des problèmes si l'armée de l'ancien proprio arrive.

C'était une synthèse de taille assez impressionnante de tout les systèmes de fortifications existants dans le micromonde.

La première ceinture, est une série de petits fortins, bastions et redoutes, tous reliés entre eux par plus de cent-cinquante kilomètres de galeries souterraines. Il s'agissait, d'un système tout récent, mis au point par des ingénieurs militaires belondaures, le système Séré de Beline, du nom de l'architecte qui réalisa les premiers travaux de ce genre. Elle constituaient une ligne de défenses autonomes possédants ses propres troupes dites sédentaires (rarement considérer comme des militaires bien malgré l'uniforme).

De petits fortins, en forme de quadrilatère, comptant généralement des batteries de dix à vingts canons, entoure la ville et oblige l'assaillant à en assiéger au moins un pour pouvoir passer, sinon c'est tir au pigeon gratuit sur le premier qui s'avance sur le glacis. Et encore, la première ceinture défensive possède aussi quelques surprise que les vampires ne manquerait pas d'apprécier.

La deuxième ceinture, l'enceinte de la ville à proprement parlé, le tracé à l'avarois est un bijoux d'ingéniosité qui amusait même Témérec, il s'agissait de créer plusieurs remparts en forme d'étoiles, ceci pour crée des tirs croisés, encore plus mortel qu'une simple salve.

Un premier rempart, très peu haut, le chemin de ronde, qu'il est facile de passer, il suffit de marché droit devant soit. Vient ensuite une douve, même dans l'armée, et même pour les vampires, il faut savoir mouiller sa chemise.

Vient ensuite le véritable tracé à l'avarois. Placé plus en hauteur que le chemin de ronde, la demi-lune sera certainement plus difficile à traverser pour les vampires, les murs sont trop hauts pour sauter par dessus et en plus ils sont légèrement en pente. Ce qui donne un avantage aux défenseur car la ou un mur est perpendiculaire au sol, un canon peut le fragilisé en y incrustant ses boulets. Mais dans le cas du tracé à l'avarois et des murs en pente, n'importe quel projectile (sauf peut-être à détonation par contact, et encore, peu efficace contre un mur de trente mètres d'épaisseur) ricochera sur le mur, pour retomber plus loin derrière, dans le fossé juste derrière la demi-lune. Encore un obstacle pour les vampires, ces derniers auront droit à un vrai parcours de santé.

Si les vampires devront subir des tirs indirects depuis la demi-lune, il devront aussi subir la canonnade de la courtine, troisième et dernière enceinte avant la ville. C'est la seul garnie de canons, étant aussi placé en tir croisé, les vampires ne subiront que les tirs indirects de l'artillerie et celle-la et encore plus à craindre qu'autre chose, canon de gros calibre dépassant généralement les 120mm, de véritables créateurs de boulevards dans les rangs de n'importe quel armée ennemie.

Vient ensuite la ville, et la citadelle, cerveau de l'armée du Siegbourg-Helzonie. Elle même doté de deux remparts, une deuxième courtine rien qu'a elle, et les murs du châteaux fort, ce serait la même histoire que pour le reste.

Treffelburg est un véritable merveille de l'architecture militaire, un joyaux enchâssé dans un magnifique collier de perles mortels. Pour les vampires qui voient pour la première fois Treffelburg (et ils sont nombreux), c'était un spectacle à la fois grandiose, et inquiétant. Et oui, on n'accole pas l'adjectif ''imprenable'' à n'importe quoi, Témérec l'a bien compris, les vampires disaient qu'ils allaient mettre la forteresse à rude épreuve, mais la forteresse peut très bien mettre les vampires à rude épreuve ...

Il est bien évident qu'il est difficile pour les 146 000 vampires de passer inaperçue. L'alerte fût donner par un soldat se promenant sur la caponnière d'un des petits bastions entourant Treffelburg, inutile de prévenir le supérieur, la lune par ici était bien visible et sa lumière révéla très rapidement le teint blafard des vampires. Une sonnerie bruyante retentit, et une minute plus tard, un mortier tira un obus éclaireur, révélant la plupart des positions vampires, trente secondes plus tard, la même opération se répéta mais dans toute la ville. Le spectacle valait le détour, une cinquantaine d'étoiles venait de naitre et de retomber du ciel de Treffelburg, éclairant les alentours comme en plein jour, les cloches de la ville se mirent à sonner de manière à réveiller un sourd et c'est tout un corps d'armée et plusieurs milliers d'autres soldats qui se mirent en alerte.

Il fallait être soit courageux, soit fou pour chercher l'embrouille avec le dixième, les briscard qui par faute de place ou autre chose, n'ont pas intégrer la garde et l'ancien voisinage avec feu l'AAV pouvait les rendre un tantinet plus tenace face à leurs amis à grandes dents.

Tandis que la défense s'organiser, le général Hartmandorff, bonnet de nuit sur la tête et veste d'uniforme sur le pyjama analysait l'armée vampire à la longue-vue. Sa grosse barbe marmonnait un tas de sons quasi-incompréhensible, peut-être préparer t-il son plan pour se sortir de cette situation. C'était quelqu'un envers qui Schultz avait toute sa confiance, plus jeunes, ils ont servis dans les mêmes unités, et chacun d'eux s'était élever à des sommet rarement atteint par deux personnes de la même unité. En tant que commandeur, Schultz était aussi général du dixième corps d'armée, mais en son absence, il avait bien fait de choisir son compagnon d'arme Hartmandorff a cette fonction. L'un avec sa grosse moustache, et l'autre avec sa grosse barbe pouvaient mettre au point n'importe quel plan plus ou moins efficace, c'était toujours de l'improvisation, et Hartmandorff est doué pour ce jeu la.

Bref, c'était une partie d'échecs qui s'annonçait grande, violente, et ne manquerait pas de piments.

Citation :: Siège de Treffelburg

Date : 30 novembre 1893

Lieu : treffelburg, Siegburg

Issue : En cours ...

Bélligérants :

Attaquant : Volkona VS Défenseur : Siegburg-Helzonie

Commandant : Lionel Hartmandorff pour le Siegburg-Helzonie et Arkady Silinsky pour le Volkona

Force en présence :

Forces humaines :
-10eme Corps d'Armée :
Infanterie : 15650 hommes
Cavalerie : 1200 hommes
Artillerie : 20 canons, 18 obusier, 15 mortiers; 104 hommes

Total : 16954 hommes

-Brigade Sédantaire de Treffelburg :
-3000 hommes;
-225 canons; (112 canons à la première ceinture et 113 à la courtine) (artillerie fixe)
-160 mitrailleuses; (artillerie fixe)

Total : 3000 hommes

-Garnisons de la citadelle de Treffelburg :
-1000 hommes;
-60 canons; (artillerie fixe)
-6 mortiers; (artillerie fixe)

Total : 1000 hommes

Total : 20954 hommes, 334 pièces d'artilleries et 160 mitrailleuses.

Armée Volkonène :

Infanterie : 140 000 hommes
27 régiments d'artillerie : 270 canons; 810 hommes
3 escadrons de cavalerie : 6000 hommes
Total : 146 810 hommes et 270 pièces d'artilleries.

Carte de la bataille, les unités se trouvant dans le cadre rouge sont les forces défenseur, les unités dans le cadre bleus les forces attaquante

Pour permettre à tous de comprendre la carte et ce message, voici plusieurs illustrations :

celle-ci donne un aperçue de ceux à quoi ressemble un fort à la manière du système séré de Beline :
http://maquetland.com/v2/images_articles/Sans%20titre(4).jpg

Et celle-ci donne une idée de la grandeur d'un tracé à l'avarois :
http://www.neufbrisach.fr/UserFiles/Image/vauban/vauban-9.jpg

Pour le châteaux fort, je pense que vous êtes assez grand pour comprendre ...

Code:: Le joueur Schultz étant absent, Témérec sera chargé de défendre la citadelle au nom des humains.

Les troupes étaient en train de se positionner. Une grande partie d'entre elles se retrouvaient protégées des tirs directs par le relief de la montagne. Les canons seraient disposés à intervalle régulier. Chaque régiment de canons étant protégé sur les flancs par une brigade d'infanterie. Deux bataillons de cavalerie se plaçaient de part et d'autre de la route menant vers le sud. Dans la forêt à l'est et à l'ouest, quelques milliers d'hommes se plaçaient, camouflés derrière les arbres. L'encerclement de la forteresse serait fini d'ici deux heures.

Le reste des troupes s'attardaient en aval, permettant ainsi un blocus. Des cavaliers étaient envoyés par petit groupe dans la région de Lurenberg en tant qu'éclaireurs afin de prévenir toutes incursions humaine. Les vampires avaient au moins deux semaines avant que l'armée humaine soit assez forte pour les attaquer et leur armée se ferait moyennement discrète de tout façon. Ce laps de temps permettrait à l'armée vampire de consolider sa position en aval et dans la montagne.

***

Pendant ce temps, Arkady et ses gardes du corps ainsi que Serafina étaient partis en reconnaissance dans la forêt à l'est de Treffelburg. Le bois était calme, un peu trop au goût des vampires. Ils avançaient à pieds du sud vers le nord. Le forêt semblait vide de toute présence animal ou bien humaine.

Au bout d'un petit moment ils débouchèrent sur une clairière pleine de cadavres d'animaux morts récemment. L'odeur du sang neutralisa les sens des vampires.

- En formation, il doit y avoir des humains dans le coin ! S'écria Timmy.

- Je ne sens plus rien ils pourraient venir de partout ou nous abattre facilement on ne sentira rien venir ! Reprit Serafina.

Mais c'était surestimer les paysans qui les attaquèrent fourches en avant.

- Ah, le repas est servi !

- Serafina, les paysans ont et auront toujours un arrière goût de pourri, mais au moins leur sang est humain...

- Tu dis ça parce que les vampires se mettent à boire du sang animal ?

- Entre autre, ce n'est pas la nourriture saine. Tu demanderas à ta petite fille, ça la met dans tous ses états.

- Tout ça va changer de toute façon.

- Bientôt oui.

Le combat fut brutal, les pécores n'étant pas vraiment des combattants et ne faisant pas le poids face à des vampires ayant au moins deux fois leur age et qui plus est, soldats d'élites. Les paysans leur avaient tendu un piège qui au final n'avait servi à rien.

- Bien on dégage d'ici en vitesse, les humains devraient débarquer rapidement avec tout ce raffut.

Les vampires partirent en courant ne sachant pas trop où ils allaient à cause du sang qui embrouillait encore leur esprit. Et ils arrivèrent à l'orée de la forêt face à la forteresse.

- Oups, c'est pas le bon chemin, et y'a du monde devant nous, on dégage !

Les vampires repassèrent sous le couvert des arbres en direction du sud, ils entendaient les canons faire feu là où ils étaient apparus quelques instants auparavant. Ils courraient toujours en direction de l'Armée Vampire quand ils entendirent quelqu'un tomber.

- Lieutenant Timmy ! On a pas le temps de faire la carpette bougez vous le cul !

- Peux pas, me suis planté dans une fourche, je sens plus mes jambes.

- Quel crétin bordel, Serafina continue avec ma garde je vous rejoint, adjudant Günther on s'occupe de le transporter.

- Il est foutu mon Seigneur.

- Occupe toi de lui ou achève-le.

Günther s'approcha du Lieutenant et lui passa son épée à travers le cœur. Dans un dernier souffle Timmy murmura.

- Tu.....es.....sur.....*respiration*.....mon.....tralala.

- Et dire qu'il était le chef de ma garde, crétin congénital. Prend ses affaires et brûle son corps.

***

De retour dans la montagne, les troupes étaient maintenant placées. Les canons avaient commencé à tirer dans le tas sans trop savoir sur quoi il devait tirer. Ils visaient les casemates au sud de la forteresse ainsi que les troupes humaines qui avaient commencées à se positionner hors de l'enceinte de la forteresse. Ombre arriva au QG et exposa son plan aux Primas et aux différents officiers qui étaient présents.

- Bon, les canons au centre vont concentrer les tirs sur les fortifications juste au pied de la montagne. Les canons à l'est vont s'occuper des troupes humaines situé entre les fortifications et la forteresse. Pendant ce temps les canons à l'ouest tireront sur les lieux important, leur église, leur centre de commandement et l’hôpital. Les cavaliers et l'infanterie attendront mon signal dans les jours à venir pour donner l'assaut. En attendant, signalez aux troupes d'élites et aux snipers de tuer tout ce qui ressemble de prés ou de loin à un officier. Quant aux hommes dans les bois, dites leur de rester hors de vue et de tuer tout humain qui s'aventurerait dans les bois.

Les officiers disposèrent, allant donner les ordres du Seigneur de Guerre à l'Armée Vampire.

- Serafina, regroupe une centaine des meilleurs soldats des différentes brigades. J'ai un plan et tu es la pièce maîtresse de son aboutissement.

Au loin, on pouvait entendre les ordres que donnaient les chefs. Les canons se remettaient à tirer sur les positions qu'on leur avait assignées. Treffelburg serait bientôt un tas de cendres, rasé de la surface du Siegburg et Helzonie.

Joueur Messages : 257 Date d'inscription : 13/08/2010

Les forces humaines étaient en état d'alerte et le Commandant Lionel Hartmandorff réunit un conseil d'urgence au sein de la salle des
opérations.
Du côté des autres contrées, des Zeppelins en provenance
de Lieningrad reçurent l'ordre de se rendre à l'espace aérien de
Treffelburg pour tirer sur les lignes arrière des vampires ainsi que sur
leur ravitaillement.

- Heinrich, ordonne au 10ème Corps d'Armée de déployer 11 000 hommes sur la deuxième ceinture et toute son artillerie mobile. Les 104 hommes de cette artillerie devront se positionner sur la section face aux montagnes en déplaçant l'artillerie en fonction des mouvements des vampires en compagnie des hommes de la brigade sédentaire nécessaires pour manier les pièces d'artillerie (soit 500 hommes). Il faut une couverture maximale du flanc sud.

- Très bien Commandant. Laissez moi vous suggérer par ailleurs de déployer 4650 hommes de ce corps d'Armée en soutien aux bastions de la première ceinture avec les 2500 hommes de la brigade sédentaire.
Les 1200 cavaliers devraient se rendre dans la forêt du flanc ouest et attendre des ordres pour la couvrir, la courtine du flanc Est doit être couverte par 1000 hommes de la garnison de la citadelle et l'artillerie de la citadelle doit offrir une couverture supplémentaire sur le flanc Est et Sud.
Seul les servant d'artillerie et mitrailleuses restent dans les bastions
prêts à tirer, les hommes du 10eme et les hommes de la Brigade sédentaire
reste dans les souterrains sous les bastions (sauf la nuit), lors des bombardements des vampires si il y en a.

Un jeune officier se permit d'offrir son expérience au Commandant en conseillant :

- Il faut aussi déployer les unités de chasseurs, éclaireurs et miliciens dans les forêts du
flanc Est et Ouest en contact permanent par radio avec le QG sur les
déplacement ennemis dans le secteur. Formant patrouille et unités
d'harcèlement sur les flanc vampires.

- Capitaine Günter, Heinrich, vos conseils sont bons et vous pouvez les exécuter. J'aimerais surtout que l'on demande à l'Armée Républicaine de mobiliser ses effectifs vers Treffelburg pour enclaver les vampires ainsi que sur la frontière avec la Principauté, pour éviter des hordes s'introduire.

Enfin les projectiles pleuvaient sur Treffelburg, une averse comme ont en avais jamais vue de mémoire d'homme. L'artillerie vampire pilonnait les positions humains avec brutalité, et les humains leurs rendait la monnaie de leurs pièces de la même manière.

Code:: Position vampires detecté par attaque de paysans : [URL=http://www.casimages.com][img]http://nsa20.casimages.com/img/2010/12/24/101224121651747704.png[/img][/URL]

Il faut dire qu'une bande de paysans avait réussi à faire repérer des positions vampires dans la forêt à l'est de la ville, la réponse ne s'est pas fait attendre. Et ce fut sur une pluie d'obus que les vampires furent accueillit dans ce secteur. Et pas n'importe quel genre d'obus, le genre qui fait bien mal. Les quelques retardataires eurent en effet la désagréable surprise de recevoir des obus produisant une fumée blanchâtre.

"CHAUX VIVE !" Hurla l'un d'eux, et la trentaine de retardataires, embrumés par le sang au point de ne pas différencier un âne d'un cochon en furent enduit, ce fût un chœur de hurlements de douleur et de lamentations. Il faut dire que la chaux vive n'a jamais était apprécier ni par les humains ni par les vampires quand il s'agit de l'utilisé en arme. La peau des vampires commençait à se désagréger sous l'effet de cette arme chimique et leurs yeux (encore plus sensible à cause de la réaction entre la chaux et les larmes) était déjà condamner, si ce n'était pas leurs vies.

Dans leurs fortins, les humains avait un avantage, leurs pièces pouvait être réglé selon la hauteur et permettre d'atteindre plus facilement l'ennemie, bien qu'ils ne fassent pas mouche à tout les coups. Les vampires concentrés leurs tirs sur la ville. Bien que leurs boulets et autres obus aient atteint leurs cibles sans faillir, d'autres ricochèrent mollement sur les défenses et retombèrent dans les douves ou dans le fossés, ou leurs explosions ne mettaient personnes en danger. On annonça une trentaine d'artilleurs morts et une dizaine de canons détruits coté vampires.

Soudain, une grande déflagration retentit dans le ciel, suivis d'un sifflement. Les humains avait mis leurs mortiers en actions. Les obus tirés étaient incendiaires, on pouvait voir dans le ciel encore sombre leurs rougeoiement montant et redescendant en direction des vampires. Les obus explosèrent en plein vols, et leurs débris enflammés retombèrent tels des étoiles filantes sur leurs positions, les vampires tentèrent d'en éteindre le plus, mais la plupart retombèrent encore enflammés et ne manquèrent pas de bruler les imprudents qui ne s'étaient pas mis à l'abri, et une petite réserve de poudre noir fût touché, feu d'artifice garantie.

Chez les humains non plus ça n'était pas la rigolade. Les obus éclairant étaient moins nombreux car le soleil commençait à pointé le bout de ses rayons, ce serait un combat en plein jours. La ville commençait à subir les affres du bombardement, les civils les moins téméraires, se réfugièrent dans les caves ou quittèrent la ville par le pont enjambant le Katelfluss. Mais l'on comptait parmi eu une centaine de morts déjà. Dans leurs fortins, les humains ripostèrent avec véhémence, il fallait, les ralentir, sinon les arrêter le plus loin possible, les troupes qui n'était pas réfugier et qui se trouvaient encore dans le glacis était des cibles faciles pour les tireurs vampires, bien malgré la réponse des chasseurs humains qui ne manquait pas de répondre aux attaques à leurs manière, leurs avantages de la formation en tirailleurs était des pertes moindres face à l'artillerie ou face à de l'infanterie de ligne.

Le citadelle, pièce maitresse de la forteresse n'avait pas encore à subir de gros dégâts mais pour combien de temps encore ? Personne ne pouvait dire à ce stade lequel des deux camps était en état de l'emporter, les vampires ont l'avantage du nombre, les humains l'avantage de la défense, le second compensant le premier, mais ça serait à celui qui utiliserait ces troupes avec intelligence qui aurait une chance de l'emporté.

Joueur Messages : 257 Date d'inscription : 13/08/2010

Bientôt plusieurs heures que les défenses de la forteresse s'activaient pour repousser l'ennemi. Les positions ordonnées ayant été prises, Lionel Hartmandorff décida de prendre des mesures pour mener une offensive radicale.
Résumons la situation. Les troupes humaines et technologiques s'étaient positionnés, des dégâts étaient comptabilisés dans le camps des vampires tout comme dans celui des humains et les Zeppelins d'urgence étaient arrivés en se positionnant selon les ordres émis.

- Heinrich, Le Zeppelin d'observation laissé au dessus de Treffelburg en plus des miliciens dans les forêts et observateurs des bastions de Treffelburg et de la Forteresse, doivent repérer toute les positions vampires et surtout les positions d'artillerie, se basant sur leur propres angles de tirs.
Ensuite ils transmettront toutes les positions aux canons et obusiers de la première et deuxième ceinture pour qu'ils pilonnent ces positions et les flanc de la montagne située derrière les positions vampires, les canons de Treffelburg utiliseront pour cela des obus fumigènes rouges, cela devrait prendre quelques bonnes minutes et ils seront surement à couvert donc les dégâts seront moindres.
Mais les Zeppelins situés en haute altitude repéreront facilement ce marquage en surface et auront pour ordre de bombarder massivement toute les positions marquées. Les obus venant du haut, les vampires ne seront pas protégés, de plus, le bombardement créera des avalanches qui débouleront sur les positions vampires. De quoi orchestrer d'avance leurs funérailles...

- C'est noté mon Commandant ! fit Heinrich en saluant Hartmandorff.

Il regagnait ensuite l'extérieur pour organiser cette offensive décisive sur l'issue de la bataille. Après quoi les forces de Treffelburg gagneront Lurenberg pour exterminer les vampires qui restent et rechercher les survivants du clergé, notamment le Haut-Liturge.
Du côté de l'est, des soldat furent dépêchés pour tuer ou arrêter les vampires encore vivants qui tenaient bons, leur vue fortement touchée par la chaux vive.
L'ensemble des soldats était bien conscient que gagner cette bataille signifiait gagner la guerre...

De leur coté, les vampires s'étaient fortement activés.

Dans les forêts, les vampires s'étaient mis plus à couvert attendant patiemment l'arrivée des humains pour tous les massacrer. A l'est ils étaient encore assez nombreux pour tous les tuer, de toute façon la chaux n'avait embrasé que les sentinelles et la première ligne vampire, il en restait encore suffisamment, à moins que les humains ne décide d'envoyer toute leur armée dans la forêt. A l'ouest, les pauvres cavaliers ne savaient pas ce qui les attendaient. Ils auraient du mal à manœuvrer entre les arbres et les vampires étaient largement plus nombreux.

Les canons prototypes avaient reçu l'ordre de tirer sur les zeppelins, ces sortes de canons de DCA primitifs étaient efficace. Beaucoup de zeppelins c'étaient déjà écrasés sur les rangs humains ou dans la forêt.

Du flanc de la montagne, les canons continuaient à tirer sur les humains et les canons à découvert. L'hopital et l'église de la Lumanévra avaient déjà pris quelques coups direct. La ville s'était embrasée à certains endroit. Quant aux canons humains qui visaient derrière les vampires, à part gaspiller des munitions cela ne servirait à rien. Les vampires s'étaient mis hors portée des éboulements de toutes sortes.

Enfin, les troupes d'élites essayaient à travers la fumé, les tirs de canons ou de fusil de tuer le plus d'officiers possible. Ils avaient déjà abattu une dizaine d'officiers de toute classe.

De son coté, Serafina avait regroupé ce qu'il y avait de meilleur en matière de troupes d'élites : des vétérans de Saransk, spécialiste en tout genre, de l'assassinat au sabotage en passant par la reconnaissance et l'infiltration. Elle les avait regroupés devant son frère qui était occupé par le déplacement de ses troupes, des nouveaux ordres à donner etc.

Après une petite accalmie, il lui présenta son plan avec détail et elle partie dans la forêt à l'est jusqu'au rive de fleuve restant en retrait et attendant la nuit.

Les tirs vampires pleuvaient encore, tout comme les zeppelins trop téméraires qui finissaient par s'écraser sur les fortifications humaines. De leur coté les vampires avaient fait mouche sur quelques batteries fixes au sud de la forteresse et la partie sud de la ville était en proie aux flammes. L'église était sur le point de s'effondrer et l'hôpital avait reçu quelques coups supplémentaires.

Les troupes d'infanterie avaient capturé quelques unes des fortifications au sud de la grande forteresse et les troupes d'élites avaient maintenant un panorama parfait pour tuer des officiers et des hommes de troupes à distance.

Dans les forêts de l'est et de l'ouest, les humains avaient été massacrés jusqu'au dernier par les vampires.

De son coté Arkady s'employait à déplacer ses troupes de manière à faire reculer l'ennemi et de permettre à ses vampires de capturer les fortifications qui entourent la forteresse.

Serafina et son petit groupe avaient attendu la nuit avant de traverser les quelques mètres de découvert entre la forêt et la rive du fleuve. Le reste de l'après midi et de la soirée ils s'étaient employés à créer des petites "embarcations" discrètes qui les camoufleraient lorsqu'ils seraient sur le fleuve.
Ils jetèrent les flotteurs qui en fait n'était que des arbres avec des feuillages permettant de les dissimuler le temps qu'ils descendent le fleuve, passent sous le pont et atteignent le système de douve au nord de Treffelburg. De là ils pourraient entrer le plus discrètement possible dans la forteresse puisque les humains avaient concentré leurs efforts sur le coté sud du champ de bataille humain. Doucement ils s'engagèrent sur le fleuve, restant aussi furtif que le vent.

Code:: 1 : Merci de ne pas s'acharné sur certains points;

2 : On ne prend pas un fortin comme ça en un message; encore faut-il avoir envie de sacrifié beaucoup de troupes;

3 : Tu ne sais absolument pas si il y a des troupes ennemies dans les forêts à l'est et à l'ouest, Schultz est théoriquement au courant que tu a retiré tes troupes de la forêt est;

4 : Chaque fortin à une capacité maximal en occupation par des hommes, il est impossible de concentré toute les troupes d'un seul coté, donc chaque troupes de fortin reste à sa place, il est donc impossible que tes flotteurs passent inaperçue.

Citation :: Etats des lieux à 9h15 du matin :

météo :

Vents : Quart Nord-est, force 3

Humidité : 15 %

Température : 16°c

Ciel : Légèrement couvert

Pertes humaines :

-2800 hommes;

-28 pièces d'artilleries.

Pertes vampires :

-11 300 hommes;

-15 pièces d'artilleries.

Chances de l'emporté :

Humains : 51%

Vampires : 49%

Ne voyant pas de réactions significatives des humains, Arkady avait un peu modifié les ordres de tirs. Maintenant les canons pilonnaient les humains, les fortins et la 1ère courtine de défense au sud de la forteresse.

Pendant ce temps, les hommes dans la forêt avaient ramassé les corps des humains qu'ils avaient tués. Ils les vidaient partiellement de leur sang afin de se nourrir. Ils avaient ensuite amassé les corps et attendaient qu'ils pourrissent avant de les renvoyer aux humains.

Les troupes d'élites quant à elles, s'amusaient à compter le nombre de soldats humains abattus pour chaque escadrons. Ils étaient pour l'instant ex-aequo à quelques morts prêts.

Code:: En raison des absenses répétés du joueur de Schultz, ralentissant fortement le RP, ce dernier est exclue de ce scenarii, Témérec le remplacera jusqu'a la fin de la bataille.

Presque onze heures du matin et l'air était déjà saturé par les odeurs de souffre et de sang. Une bataille des plus acharnés, quiconque tient Treffelburg à la route ouverte pour Holtezau et Kapen-Lagen. Mais c'était loin d'être gagné, tant pour les humains que pour les vampires.

Les humains prenaient chère, cela ne faisait aucun doute, mais avec le peu de puissance dont ils disposent, ils savent se battre, même face à un ennemie bien plus dangereux. Le gros de l'infanterie vampire commençait à s'avancer sur le glacis, terrain à découvert ou les humains avaient une chance de prendre l'avantage en infligeant énormément de pertes à l'ennemie. Les coups de canons retentissait à crever les tympans d'un sourd, les obus explosait et leurs débris virevoltaient dans les airs, se fichant tantôt dans un poitrail, tantôt dans une jambe, tantôt dans une tête, tantôt dans un mur. Les mortiers étaient les plus bruyant, les énormes marmites reproduisaient un véritable tonnerre à en fendre le ciel et la terre tant le bruit était énorme. C'était comme si un corps céleste s'écrasait a terre. Les dieux eux-mêmes pourraient bien entendre un tel raffut

Les boulets de mortier, de véritables blocs arrondies pour être soulevés dans les airs, demandait une puissance que seul un de ces immenses canons, dont les turcoses ont le secret pourrait produire. Ou que l'ont soit dans les environs, l'on pouvait sans peine voir ces immenses projectiles s'élever dans les airs, et s'abattre sans pitié aucune sur l'ennemie avançant, créant un immense cratère sur les lieux de l'impact et réduisant à l'état d'une vulgaire marmelade quiconque aurait la mauvaise fortune de se trouvé juste en dessous.

La masse de l'infanterie vampire était impressionnante. Près de cent milles soldats déferlaient en hurlant à la mort sur les défenses humaines. Mais l'action était chère payé. Dés l'instant ou ils se retrouvèrent à découvert, les canons des fortins, et les balles des tireurs humains se mirent à proposé une danse macabre pour l'invité. Dans le jargon militaire, n'appelle t-ont pas "la fête" ce qui tient lieu de massacre organisé ?

Malgré leurs formation en tirailleurs, les vampires subissaient une pluie digne des enfers. C'était à peine si les humains ouvraient le feu à l'aveugle et faisaient mouche à tout les coups. Le plomb leurs tombés dessus, les vampires tombaient par dizaine. Les obus, explosifs, à chaux vive ou à fragmentation trouait littéralement la masse vampirique, les canonniers humains pouvait sans fanfaronner, affirmer sans vanterie aucune, qu'il formait de véritables avenues dans les rangs vampires.

C'était chère payer, mais cela porta ses fruits, les vampires atteignaient déjà les premiers contre-forts des fortins de la première ceinture, bien que le feu ennemie se fasse de plus en plus intense. Au endroit ou il n'y avait pas un fortin devant eux, les vampires continuait de courir droit devant eux, mais ces fortins ont des canons de tout les cotés et peuvent se défendre mutuellement si un ennemie veut forcé le barrage.

C'est alors que devant ceux qui tente de passer au travers, de curieux mécanismes se mirent en action. Ce qui semblait être des cylindres se mirent à sortir de terres, étonner, les vampires ralentir la cadence. Ils n'avait jamais vue ça, malgré un gros doute, la curiosité l'emporta et ils ralentir un peu plus leurs cadence au fur et à mesure qu'ils avancèrent, laissant leurs compagnons à l'assaut des fortins.

Ces énormes cylindres se fixèrent tout d'un coup sans bouger, l'on pouvait y voir des ouvertures, un officier vampire, l'arme à la main, s'approcha avec prudence, et une pointe d’appréhension, qu'était donc cette machinerie que les humains avaient dresser face à eux ?

La réponse ne se fit pas attendre. Ces cylindres étaient équipés sur leurs cotés de plusieurs canons tirant exclusivement de la mitraille, permettant de resserrer les mailles du filet défensif en cas de surnombre de l'ennemie. Malgré les réflexes exceptionnel des vampires, cela ne suffisait point pour se sortir de l'impasse. Sur trois cents mètres, la mitraille transperça bon nombre de soldats, presque trois centaines de morts, certains projectiles de mitrailles pouvaient sans subir de résistance, passer au travers d'une vingtaine de personnes avant de se fiché définitivement dans le corps d'un malheureux.

Et se fût ainsi là ou les vampires tentèrent de passer au travers des fortins, parfois c'était des mitrailleuses qui répandaient la mort, le résultat était moins convaincant car la mitraille tir un cône de projectiles, la ou il faut faire pivoté la mitrailleuse pour la faire tiré dans d'autres directions. Mais c'était quand même ça, les vampires payé chère la déclaration de guerre.

Bien loin cependant est encore la victoire à la Pyrrhus que pouvaient craindre les officiels de l'armée vampire.

Coté humains, les troupes qui étaient en forêt était mises à mal. Certes les briscards de la 10eme se battaient comme des lions, mais pas comme des vampires. Beaucoup fuirent pour préserver leurs vies et se mettre à l’abri, mais beaucoup plus ne ressortirent vivant des forêts aux alentours, les chasseurs, les voltigeurs, et troupes à chevale étaient terriblement mis à mal, trois régiments même était complètement anéantis. Les survivant réussir à se mettre à l'abri derrière les fortins, d'autant plus d'une batterie de canons, positionnés à l'extérieur des fortins, sur le glacis, pouvait maintenir en respect les vampires en forêts. Coté humains, ceux qui n'était pas blessés ou exténués par leurs actes étaient envoyés, sur ordre d'Hartmandorff, sur la rive nord du Katelfluss afin d'escorté les populations fuyant la ville, des cavaliers, furent équipés en montures neuves, et furent envoyés à Holtezeau prévenir que le pays était en guerre, le télégraphe ayant été coupés, et les pigeons voyageurs envoyés dans divers direction. En ce dernier cas, c'était sur le pigeon le plus chanceux qu'il fallait compté.

Mais les humains avaient un autre soucis qu'ils ignoraient totalement.

Dans les souterrains de la ville se terraient au moins six mois de réserves alimentaires et de munitions, au cas ou le siège durerait plus longtemps que prévues. Et la garde avaient été réduites à cause de la bataille.

Profitant de cette réduction de la sécurité, trois terroriste cartharodoxes en profitèrent. Il n'y avait qu'un seul garde devant l'entré de l'immense cellier, celui-ci scrutait le plafond, même trente mètres sous terre, les bruits de la guerre était nettement audibles. Le soldat de garde craignait sans doute que devant cette furieuse pétarade le plafond ne s'écroule.

Ce fût plutôt lui qui s'écroula sous un coup de gourdin bien asséné comme il faut. Les trois catharodoxes, content d'être arrivés jusque la crochetèrent les portes blindés du cellier. Avec une grande facilité, ils y arrivèrent, il faut dire que ces trois la étaient formés la guilde des voleurs, les catarodoxes profitant de l'insouciance des cadres de la pègre, le patriarche ne se doutaient pas qu'il y avait dans ses locaux des gens qui pourraient très bien s'en prendre à ses intérêts au nom de la foi catharodoxe.

Devant l'immense réserve alimentaire, les trois se séparèrent, tous avaient plusieurs sacs avec eux, ils allèrent à certains endroits et ouvrir un premier sac, libérant des rats qui se goinfrerait en ce saint des saints qui leurs étaient, depuis trop longtemps interdit. Les trois infiltrés allèrent plus loin, et ouvrirent un second sac, plus petit, contenant des vers. Encore plus loin, un troisième sac fût ouvert, libérant des mites. Ainsi les réserves de Treffelburg ne tiendrait guère longtemps avec tant de vermine. Les trois terroristes quittèrent l'immense halle, refermèrent les portes et effacèrent toute trace de leurs passages. Le garde assommé précédemment fût même positionné de manière à faire croire qu'il s'était assoupie (ce qui pouvait couter chère à la cour martiale). Les trois catarodoxes regagnèrent l'air libre, changèrent de vêtements, et se fondirent dans la masse des civils fuyant les combats. Comme si de rien n'était.

Les vampires avaient perdu pas mal d'hommes dans l'assaut des fortins. Ils étaient visiblement mieux protégés qu'aux premiers abords et par rapport à ce qu'ils voyait du haut de la montagne des mécanismes étaient apparus et avaient décimé beaucoup de soldats en très peu de temps. Les humains étaient plein de surprise finalement. C'était d'ailleurs bien pour ça que les vampires volaient leurs idées afin de les améliorer ou tout au moins d'avoir l'équivalent technologique.

Les vampires envoyés à l'assaut des fortins s'étaient retranchés aux abords des casemates attendant l'arrivée de nouveaux ordres ou bien un pilonnage suffisamment efficace leur permettant de mettre pieds sur les fortins.

De leur côté, dans les forêts à l'est et à l'ouest les vampires avaient déposés des cadavres à l'orée des arbres dans le but d'effrayer les humains. Bientôt ils leur renverraient les macchabées en pièces détachés, pourris et contaminés par un mal qui affecteraient les faibles humains. Le reste des corps étaient gardés plus en retrait dans la forêt, bizarrement l'odeur de mort, de sang humain et de chair en décomposition ne gênait plus les vampires.

L'infanterie et la cavalerie stationnées dans la montagne attendaient impatiemment l'ordre et le massacre des restes de l'armée humaine, leur appétit augmentait avec le temps et ils avaient très faim de sang humain.

Les canons continuaient à pilonner toute la façade sud de la forteresse ainsi que les fortins et les soldats humains assez imprudent pour rester à découvert.

Les dégâts se faisaient sentir dans les deux camps, les vampires avaient vaguement aperçu des humains fuirent par le pont au nord, probablement les civils qui étaient mis à l'abris. Les vampires n'en avaient rien à faire leur but était la prise de la forteresse. La ville avait bien brûlé au sud mais très peu au nord. Ce qui ressemblait à un lieu de culte avait pris de sacré dégâts et d'après ce qu'ils pouvaient voir les humains emmenés maintenant leurs blessés dans le fort à l'est de Treffelburg. Ils avaient donc touché de prés ou de loin leur centre médical, suffisamment prés pour les obliger à déménager de lieu. Ils étaient virtuellement inattaquable derrière les hautes murailles de l'ancien château.

Arkady restait confiant malgré les pertes dû à son attitude de grosbill face aux fortins humains. Pas grave, les humains payeraient cher ce genre de procédés tôt ou tard et pas forcément à Treffelburg. Il continuait à donner ses ordres et à faire transmettre des messages à tous les régiments de canons, compagnies et brigades d'infanterie et aussi aux bataillons de cavaliers bien que pour l'instant ils n'aient pas encore été sollicités.

De son coté Sef avait fait envoyer des leurres en laissant dériver des troncs d'arbres la nuit mais aussi le jour. De nuit les humains n'avaient pas l'air d'avoir prêté attention aux objets flottants, probablement parce qu'ils ne les voyaient pas de nuit. De jour en début de matinée et d'après miid les soldats des fortins avaient fait feu vraissemblablement de façon préventive mais sporadique. D'après ce que Sef et son petit groupe apercevaient ou entendaient, ils ne tiraient pas sur chaque amas d'arbres qu'ils envoyaient et pas forcément sur tous les arbres. Des fois ils tiraient sur les arbres qui se situaient proche d'eux et des fois sur ceux qui étaient plus loin. Des fois ils ne tiraient même pas du tout. Sef en avait déduit qu'il fallait traverser le fleuve de sa position actuel, loin, hors de vue et de nuit. Ensuite, il suffisait d'utiliser le couvert du pont pour rejoindre la rive sud puis longer cette rive afin de rejoindre le système de douve.

Code:

Je sais pas si le coup des flotteurs et tout, c'est possible que ça passe inaperçu mais je le rp dans le doute.

La mélée dans la première ceinture était digne des enfers, damnés humains cherchant à s'extraire des griffes des démons vampires. Ceux qui avait pue leurs échapper se térrer dans les soutérrains au lourdes portes inviolable, pour les autres c'était la fin des harricots.

Alors que le gros des troupes se retranché dans les murailles, Hartmandorff sentait effectivement que le vent tournait et qu'il ne lui serait bientot, plus en sa faveur.

"Lieutenant, à combien s'élève nos pertes ?"

"Six régiments d'infanteries ont était complètement perdue, trois fortement réduites ont était contraints de quitté la forteresse par le pont et le surveille au cas ou, nos troupes légères à pied ne sont plus, nous avons encore soixante-douze lanciers, un régiment de hussard en moins, nos dragon et notre grosse cavalerie n'a à souffrir que de pertes liés au bombardement, soit une dizaine de victimes, notre artillerie mobile à était abandonner et scellé afin que l'ennemie ne s'en serve pas contre nous. Les premières lignes des fortins cèdent et le gros des troupes encore disponibles et en état se retranche dans les murailles."

"Ce qui porte nos pertes à un peu plus de douze milles cinq cents depuis le début ?"

"Exact, mais nous pouvons nous réjouir d'avoir fortement réduit le gros de leurs infanterie, pratiquement un quart à vue d'oeil."

"Si des renforts ne se présente pas entre temps."

"Certes, aucune nouvelle d'Holtezeau, l'amiral à due faire armée des cannonières pouvant remonté le fleuve et la 2eme légion doit surement être en route, si nos messages sont parvenues jusqu'à eux."

"Lieutenant, si dans une heure, la balance ne pèse pas en notre faveur je n'aurais pas d'autre solution que de faire battre en retraitre l'armée et d'abandonner la place à ces chienlits."

"Nous allons fuir ?"

"Un humain ne fuit pas, il va simplement dans une autre direction ! Vous prendrez le commandement de l'avant garde jusqu'a Holtezeau, je m'occuperais de l'arrière garde, faites préparer les sapes."

"Les sapes ?"

"Oui les sapes, on va détruire la forteresse et si possible avec eux au passage !"

"Vous croyez que vous les attirerez jusque dans la ville ?"

"Je vais vous expliquer."

Et le vieux grisonnant expliqua à son lieutenant.

"Vous avez saisi maintenant ?"

"Vous m'étonnez monsieur, c'est pratiquement une de leurs tactiques habituels."

"Et bien c'est ce qui arrive quand on se bat trop souvent face au même adversaire, vous apprennez tout de son art de la guerre. Et vice-versa hélas."

[color=white][justify]Arkady contemplait la scène du haut de son cheval : les humains avaient méchamment dégusté. Ils fuyaient à l'intérieur des grosses murailles et la ligne de fortins avaient finalement succombé aux bombardement puis à l'assaut de ses troupes. Serafina était à coté de lui. Elle avait décidé de ne pas mettre le plan d'Arkady en application quand elle avait vue que les humains surveillés et empruntés le pont jour et nuit. C'était une mission trop risqué. Derrière eux se tenaient les grands officiers vampires. Une bonne partie de l'état-major était réuni. Il ne manquait que le Champion-Prima qui se trouvait plus au nord afin de bloquer l'arrivée de possible troupes humaines. D'après les rapports, les humains s'agitaient à Lurenberg, avaient-ils oubliés que les vampires rentreraient chez eux ou tout du moins repasseraient par la Cité Sacré ?

- Ça sent le coup foireux, ils ne nous donneront jamais la forteresse sans tout faire exploser.

- Bonne remarque, mais ils vont faire exploser quoi ? La ville ou toute la muraille ? Envoyez une brigade au sud, l'autre à l'est et la dernière par l'ouest. Ils ne contiendront pas l'assaut. Demandez aux canons de faire un tir de barrage sur les murailles et des fumigènes pour couvrir l'avancer des troupes.

- Seigneur, c'est trop risqué, nous allons perdre toute nos troupes s'ils nous tendent un piège.

- Non uniquement celle qui seront envoyées là-bas. Donner l'ordre de n'envoyer que les soldats du rang, les humains et les vampires de sang impur. Évitons de perdre trop de sang de valeur aujourd'hui. Leurs renforts n'arriveront pas et s'ils font tout sauter, ça nous évitera de le faire et de perdre du temps.

- Bien mon Seigneur. Communication ! Envoyez le message radio pour les brigades et une estafette au Champion-Prima pour lui annoncer la victoire qui arrive.

Les troupes se mettaient en place. Les canons avaient reçu les ordres. Bientôt la forteresse tomberait, dans tous les sens du terme.

Le temps s'écoulait lentement, le soleil marquait qu'il était déjà midi, en hiver dans les régions montagneuse près du Volkona, le ciel est très souvent dégager à cause de l'activité du vent, qui tend à remonté très haut dans le ciel pour contourner les montagnes et bousculait les nuages vers l'ouest.

Hartmandorff savait qu'avec ce vent d'ouest, Holtezeau et Kapen-Lagen seraient très certainement au courant de ce qui se passe ici, et pour cause, la fumée des incendies, des débris et des explosions s'élevait dans le ciel, et filait vers l'ouest, vers la civilisation.

Harmandorff savait qu'il ne tiendrait pas Treffelburg face à une tel déferlante, action trop rapide pour être correctement bloquer, face à une tel armée, l'artillerie humaine aurait pue redresser l'avantage et maintenir l'équilibre sur un terrain dégagé face à une très importante infanterie. Mais l'attaque fût déclenché trop rapidement.

Le légat n'avait pas eu besoin de donner d'ordres, ses hommes savait quoi faire une fois la première ceinture franchit, maintenir la résistance sur le tracé à l'avarois. Dieu qu'ils sont fort ces avarois, l'ingéniosité vient du fait que ces défenses peuvent être défendues par un minimum d'hommes face à un maximum d'ennemies, l'histoire à plusieurs fois confirmer cette tactique ingénieuse dans tout le micromonde.

La première ceinture était complètement bouclé par les troupes encore en activité, tandis que le reste des troupes allait se réfugier sur les autres murailles, la demi-lunes et la courtine grâce à plusieurs passerelles reliant chaque ligne enjambant les douves et les fosses.

D'un autre coté la première ceinture, celle des petit fortins était très probablement nettoyer de la présence humaine, et les canons de ces fortins commençait à tiré sur les murailles. Le seul hic avec le système Séré de Béline, c'est que les casemates sont construits de manière à se protéger mutuellement, donc sont armé de tout les cotés, mêmes du coté de la ville.

Ce qui n'est pas pour arranger la chose. Harmandorff, le vieux sergent grisonnant, faisant frictionner les muscles de ces hommes dans la neige l'hiver, les faisant transpiré jusqu’à la déshydratation l'été sous plusieurs épaisseurs d'habits, celui-la même qui répétait à qui voulait l'entendre "exercice, exercice, exercice encore, exercice toujours !"

Il était remonté en haut de la tour de garde de la citadelle, et observait à la jumelle ce qui se tramait chez les vampires, il y voyait pratiquement autant d'agitation que chez les humains, si ce n'est plus. Il faut dire que les vampires avait forcément besoin d'une très bonne organisation pour maintenir une tel armée en place, et visiblement, cela à fonctionner.

Pour l'instant ...

Il lui vint à l'idée d'aller voir du coté de l’état-major voir quel tête avait son adversaire. Il remonta les hauteurs surplombant la forteresse, et tomba nez à nez avec son adversaire, le primat. Ou plutôt, il tomba jumelles à jumelles avec son adversaire. Le hasard (?) à voulut que les deux adversaire se croise avec leurs moyens d'observation et se toise, de loin. Le vampire baissa ses jumelles le premier, et fit un petit coucou de la main avec un sourire ironique. L'humain quant à lui, lui rendit son salut (entre chef de guerre, il y a toujours un brin de respect).

Hartmandorff, finalement quitta la tour de garde et alla cherché son second, il pris de quoi écrire et donna ses instructions par écrit. Il n'avait que peu de temps pour mettre son plan à exécution. Et il se douterait bien que les vampires commencerait à reniflé quelque chose de louche.

Quant aux hommes, ils s'épuisait, il y avait de moins en moins d'hommes dans la première muraille, guère difficile à prendre pour les vampires, il fallait les faire avancer, mais le plus lentement possible, afin de gagner du temps. Ceux qui avait eu le temps de passer, passèrent à la second muraille, les autres furent abandonnés à leurs sort après avoir fait saboté les passerelles reliant le chemin de ronde à la demi-lune.

Arkady avait été amusé de sa "rencontre" avec le chef de l'armée humaine. Peut-être qu'il ne le tuerait pas, pas tout de suite en tout cas.

Ses forces avaient étonnement été très réactives. Les canons envoyés des fumigènes un peu partout bloquant la vue aux humains, mais aussi celle des vampires qui ne pouvaient compter uniquement que sur leurs sens sur-développés, cela leur laissaient tout de même un gros avantages. La première ceinture était tombée très rapidement mais la seconde opposée une résistance farouche. Bien trop importante au goût d'Arkady qui voulait en finir une fois pour toute avec les humains.

Cependant les casemates et les fortins étaient pour la plupart aux mains des vampires et bien qu'ils soient endommagés, leurs canons permettaient tout de même de rajouter une puissance de feu non négligeable contre les fortifications et les soldats ennemis.

Les humains préparaient forcément un piège ou bien ils tenaient à infliger un maximum de dégâts à l'armée vampire, ou les deux. De toute façon le Seigneur de Guerre n'avait pas compté à ce que les troupes qu'il avait envoyé reviennent en vie. Ils devaient prendre la forteresse quelque soit le coup en vie vampire puis la rayer de la surface du pays.

- Envoyez une brigade supplémentaire sur le front sud. Dès que les lignes seront traversées ils prendront les murailles de l'est et de l'ouest à revers. Concentrez les tirs sur la façade est pour faire diversion. Les fumigènes continuent à être efficace, les humains ne se rendront pas tout de suite compte que l'assaut est plus important sur l'autre point et ils penseront que nous tentons une brèche plus importante à l'est. Prévenez la cavalerie qu'ils devront bouger dès que la porte de la ville sera tombée.

- A vos ordres Seigneur.

- Serafina, rejoint la cavalerie, tu mèneras l'assaut. Prend environ deux milles hommes supplémentaires pour ratisser la ville et reste hors de portée de leur château. C'est notre prochain objectif dès que le reste sera capturé.

Dans le genre béchamel, la fumier n'en était pas loin d'avoir la même consistance. Les vampires ne tiraient plus rien qui soit un tant soit peu dangereux pour les humains. Hartmandorff savait que c'était pour cacher quelques chose. De toute façon, il n'aurait pas le temps de remonté jusqu’à la tour de garde, la fumée aurait atteint cette hauteur avant lui.

Pendant qu'il cogitait, les troupes humains reculaient encore, certaines commençait tout bonnement à reculé et à former des défenses à certains points sensibles de la ville. Les bâtiments encore debout étaient dévolus au meilleur tireurs tandis que le reste de l'infanterie érigeait des barricades des obstacles, et un tas d'autres choses, dans le seul et unique but de les ralentir encore plus.

Dans l'immense réseau de galeries souterraines, l'on s'activait aussi. Les sapes qui devaient permettre la destruction de la ville étaient tous reliés entre eux par un système de cables en cuivre courant tout autour du complexe. La réserve de munitions, elle aussi armé offrirait certainement un spectacle grandiose, des tonnes et des tonnes de roches, de gravats et de débris organiques projetés dans les airs, ainsi qu'une ville qui serait réduit à l'état d'un monceaux de débris. Et de cadavres vampires, les humains l'espérait bien.

Le sud de Treffelburg, voila le cœur de la bataille, l'est et l'ouest était beaucoup moins bien endommager et intra-muros, les troupes qui ne se battaient pas avait eu pour ordre de franchir le fleuve au plus vite.

Les fortins pris par l'ennemie n'était plus que des ilots, les humains avait eu le temps de sceller les entrés qui mèneraient aux souterrains par d'immenses portes coupes-feu, bien plus massives qu'autre chose, les vampires aurait plus de mal à les ouvrir.

A l'extérieur, les vampires était bloqués sur le chemin de ronde, le dispositif du tracé à l'avarois avait pour règles principales de construire des murs ne protégeant que d'un seul coté et n'offrant aucun abris derrière. Ainsi, même avec le premier mur pris, les vampires subissait beaucoup de pertes. Et bien qu'il soit encore nombreux, les vampires commençait à craindre de pertes trop d'hommes. Il y avait une douve entre le chemin de ronde et la demi-lune, la seconde muraille, haute de quinze mètres. Seul avantage, la douve ne contenait pas de crocodiles comme c'était l'habitude, ces derniers craignait le climat de la région.

Peut-être en passant par les chemins d’accès menant au portes de la ville, les vampires pourraient passer, mais ces chemins sont à peines plus larges qu'une route au dessus de la douve, et tenté de mettre un peu d'ordres pour que ce tas de vampires avides de sang pour prendre ce chemin sans se marché sur les pieds. Tandis que ceux qui tenté leurs chances à la nage se faisait tiré comme des canards, ceux qui voulaient passer par le chemin, si il n'était pas piétiné par leurs collèges. Il y avait ceux qui atteignait la porte de la demi-lune et qui cherchait à la faire ouvrir, sans bélier, la pression exercer par la masse vampire pouvaient faire céder la porte, mais celle-ci renforcé depuis le début de la bataille mettrait du temps à céder, juste assez pour faire reculer les humains à temps et juste assez pour faire perdre le temps au vampires.

Hartmandorff semblait flairer quelque chose, la cavalerie vampire ne tarderait pas à ce lancer à la charge vers les portes si celle-ci sont ouvertes. Il avait le choix, il peut très bien faire intervenir sa cavalerie lourde maintenue en réserve jusqu’à maintenant et n'ayant à déplorer que des pertes légères, les cuirassiers sur l'infanterie, une telle troupe avait l'avantage de l'inertie, une telle troupe lancer au pas de charge pouvait tout bonnement broyer les vampires qui se trouvait sur leurs chemin, ce qui, à voir le nombre d'ennemies qu'il y avait au mètre carré sur les chemins d’accès pouvait représenter une sacré pertes.

Cependant, Hartmandorff décida autrement, il fallait faire ralentir les vampires, pas se jeter au suicide.

"Lieutenant !"

"Monsieur ?"

"Faites poser les frises de chevales à la porte ouest et est, oubliez la porte est si l'infanterie vampire s'y trouve déjà, si il envoie la cavalerie cela les retiendra. Placés en aussi sur la distance qui sépare la porte nord et le pont du coté est, il ne pourront pas passer par l'ouest avec leur chevaux, a moins qu'ils aient des ailes, ils seront obligés de contourner, et cela leurs prendra du temps."

"Bien monsieur !"

"Qu'en est t-il des pertes ?"

"Trois régiments en moins, et un bataillon de grenadiers également."

"De leurs cotés ?"

"Ils tombent comme des mouches, mais ils sont toujours très nombreux."

"Bien, je veux que les troupes qui ne se battent pas commence à former des obstacles dans les rues de la ville et à faire piéger les bâtiments après qu'ils passe le Katelfluss."

"Bien monsieur."

Hartmandorff croisait les doigts, il n'avait que ça à faire. Une fois les sapes en place, il ordonnerait la retraite des troupes jusqu'au pont, et de la, il enclencherait le feu d'artifice.

Le lieutenant d'Hartmandorff arriva, essoufflé.

"Monsieur, c'est prêt !"

"Parfait, dites au hommes de filé en vitesse par le pont, je serais le dernier à partir, dés que j'aurais enclenché le mécanisme nous aurons deux minutes pour filer !"

L'ordre passa parmi les rangs tels une trainée de poudre. Le légat remonta dans le donjon de la citadelle, centre névralgique du complexe, il arriva à son bureau ou flottait une odeur de bois verni presque aussi vieux que lui. Hartmandorff s’approcha d'un tableau montrant une victoire humaine sur les vampires à l'époque de l'Empire. Il le décrocha du mur, révélant un coffre-fort mural. Il entra le code, ouvrit le coffre, il s'y trouvait une sorte de mécanisme doté d'une serrure. Il déboutonna le haut de sa veste ainsi que de sa chemise, pendant à un collier, une clé. Il l'arracha de son cou et l'inséra dans la serrure puis la tourna. Une autre ouverture apparue dans le coffre, cette fois contenant ce qui semblait être une horloge à cadran. Il régla cette horloge, qui se révéla être une minuterie, sur deux minutes. Le temps pour lui de quitté la citadelle avant qu'elle ne commence à péter.

Ceci fait, il retourna la clé dans la serrure, renferma la seconde ouverture, et appuya sur un bouton, déverrouillant une petite vitre enfermant un autre bouton rouge, et le poussa.

Acte irrévocable.

Ceci fait, il se mit à détaler en quatrième vitesse, il descendit les escaliers avec une agilité étonnante pour son âge (soixante-deux ans le grabataire), sautant les marches trois par trois. A peine une minute pour descendre dix étages. A peine dans la cour d'honneur, il vit un petit groupe d'hommes.

"Le lieutenant nous à dit de vous protéger au cas ou Monsieur !"

"Mais quel idée lui à pris ?!"

"Jamais l'un sans l'autre Légat, c'est la devise de la Légion ."

"Arh, il va falloir que je change cette devise depuis le temps !"

Le petit groupe de dix hommes fila à toute vitesse derrière le Légat, au loin il percevait le reste des troupes filant à vive allure, et derrière lui, il entendit les hurlements des vampires.

"Ils sont remontés !" S'écria un voltigeur dans le groupe.

"T'occupe et cours !" Répondit un de ces collègues.

"Trente secondes, vite, du nerf traines savates !" Coupa le Légat.

Ils coururent comme des madûres* entre les rues et les ruelles de la ville, ils tombèrent sur deux gars entrain de posé une frise de cheval. Hartmandorff leur ordonna de laissé ça ou c'était. Ce qui fût utile puisqu'un cavalier vampire se le prit en pleine poire, les jambes de son cheval empalés par les pieux, il tomba à la renverse manquant de se faire un coup du lapin. Ils se releva et chercha à poursuivre à pied les fuyards. Un grenadier, lent, qui se faisait rattraper par le vampire, flanqua à ce dernier un grand coup de crosse dans la poire de l'hémophile, qui tomba à la renverse et y perdit une canine.

"S'lope !" S'écria le grenadier.

"Ils se rapproche ..."

A peine celui qui s'exprima fût interrompue par un bruit sourd. Le groupe décontenancé s'arrêta et se retourna vers l'origine du bruit. Le donjon n'était qu'un nuages de flammes.

"Ça commence à péter, faut se grouiller !" Le Légat eut à peine le temps de finir sa phrase que ses hommes prirent l'initiative et détalèrent comme des lapins. Il faut dire que les vampires reniflaient leurs talons.

Hartmandorff et son dernier carré de fidèle passèrent la porte nord en direction du pont, d'autres soldats maintenaient en respect les quelques cavaliers qui chargeaient face à eux, bientôt ça serait plusieurs centaines de canassons qui leurs foncerait dessus.

Au fur et à mesure qu'ils progressèrent vers l'autre rive les explosions redoublèrent d'intensités, les hurlements des vampires se muèrent en un flot confus de cris d'alertes, et d'autres plus ou moins agréables à l'oreille.

C'est au milieu du pont que la plus grande explosion retentit.

D'abord il y eu un bruit sourd, puis un petit séisme qui fit se renversé tout le monde humains et vampires, puis une onde de choc qui fût visible sur l'eau du fleuve. Et enfin, comme si un volcan se réveillait, un panache de fumé s'éleva du sud-ouest de Treffelburg. Et une pétarade des plus bruyantes. La réserve de munitions, c'était elle qui explosa ainsi, imaginez plusieurs centaines de tonnes de munitions entreposés ici au cours du siècle dernier.

C'était maintenant des débris de plusieurs tonnes qui retombait sur le sol, écrasant des groupes de vampires, retombant dans l'eau, éclaboussant quiconque se trouvait sur le pont. Hartmandorff et ses derniers hommes se remirent à la course au milieu des débris retombant de chaque coté du pont. Le salut arriva par un débris de roche qui s'écrasa sur le pont derrière eux, le faisant s'écrouler, et bloquant les vampires poursuivant, qui se remirent à hurlé de plus belle. Un voltigeur se retourna et en calma un d'une balle bien placé.

Ce fût au petit trot qu'Hartmandorff atteignit finalement le reste de l'armé amassé sur la rive droite du fleuve, les civiles étaient depuis longtemps déjà partis en direction d'Holtezeau avec les sédentaires de Treffelburg. Au loin, les explosions reprenait de plus belles, chaques fortins avaient sa dose, implosant, et tuant au passage le plus de monde.

"Tout le monde est la ?"

"Chef oui chef !" S'écrièrent en choeur les hommes de son dernier carré.

"Parfait (reprenant son souffle), soldats, je suis content de vous, si tout se passe bien la cavalerie de la 2eme va rappliqué en renfort et massacré ce qui tente de passer."

"Légat !" Un dragon arriva avec des montures. "Ces chevaux sont tout frais, et on ne peut en dire autant de leurs propriétaires."

Hartmandorff monta tout naturellement sur le cheval à robe blanche tandis que les derniers soldats qui le suivirent, bien que piétaille eurent le privilège de monté aussi à cheval.

"Bon, le prochain pont est à une centaine de kilomètres, les renforts arrivent, ce soir ont dort à Holtezeau, j'espère que Von Popenneïm à déjà réservé une table dans son restaurant préférer, et je ne veut plus entendre parlé de vampires !" S'écria le Légat avant de lancé un geste obscène du doigt en direction de Treffelburg.

Il était deux heures de l'après-midi, ainsi s'acheva le siège d'Holtezeau sur l'image de l'armée humaine s'éloignant de la ville tandis que les explosions s'atténuèrent. Treffelburg n'était plus qu'un champ de ruine, mais valait mieux ça qu'autre chose, surtout avec les vampires.

"Au fait, faites moi penser à coller le lieutenant Borsendorf au mitard pour non respect des ordres, quand je dis de foutre le camp, faut pas réfléchir, au lieu de me laisser des gars qui n'était même pas sur de sortir vivant de ce merdier."

Citation :: Récapitulatif

Siège de Treffelburg

issues :

Défenseur :
-Victoire humaine tactique : les humains réussissent à quitté le champ de bataille en bonne ordre.
-Défaite humaine stratégique : la place-forte de Treffelburg est anéantie.

Pertes : 9500 hommes, plus la totalité de l'artillerie.

Attaquant :
-Victoire à la Pyrrhus : les vampires sont encaissés de nombreuses pertes sans renforcement possible
-Victoire stratégique : treffelburg est détruite.

Pertes : 88 000 hommes et 56 pièces d'artilleries.

Victoire : pour les vampires : ces derniers ont eu ce qu'il espérait, à savoir la prise et la destruction de la forteresse. Cependant, les fortes pertes dues à l'assaut donnés sur les murailles et à la destruction par les humains de la forteresse relativise cette victoire compte tenue des sacrifices, une autre confrontation pourraient être risqué si les forces armées humains reviennent avec des troupes plus considérables.

Code:: * : Madûres : fêlée, ou fou en occitan.

Code:: Edit : Un seul message de conclusion de la part du camp vampire, après lock du sujet par l'admin.

La victoire était enfin arrivée. Les vampires avaient laissé les humains fuir par le nord, ils n'étaient pas leur objectifs.

- Envoyez un message au Champion-Prima qu'il fasse mouvement vers Lurenberg. Que nos troupes se mettent en marche. Envoyez tous les cavaliers en reconnaissance.

La forteresse n'était plus qu'une ruine dans le paysage du Siegburg-Helzonie. La ville brûlée à certains endroit. Les murailles n’existaient plus et les douves avaient été rebouchées par endroit, lorsque les gravats avaient comblé les fossés. Les fortins avaient aussi sauté. Il ne restait plus rien de la plus grosse forteresse humaine.

Les pertes avaient été élevées mais largement compensé par la réussite total de l'objectif fixé. Les vampires avaient récupéré un peu de matériels qui avaient été épargnés hors des murs.

L'ost était en parfait ordre de marche. Les étendards flottaient au vent et les tambours de guerre raisonnés à des lieux à la ronde. L'armée en marche faisait trembler le sol.

- Où allons-nous mon Seigneur ?

- Nous rentrons à Saransk. Une fois là-bas nous payerons les armées des Kyrils et des Balmores. Envoyez une estafette annoncer la victoire à Treffelburg et d'envoyer une partie de l'armée d'Astrakhan à Saransk. Les humains vont forcément contre attaquer. Faites lever quelques milliers de soldats parmi les classes de sang-impur et normal. Pour les industries de la forteresse ordonnez leur de produire des armes et canons.

- A vos ordres.

Le messager était envoyé quelques minutes plus tard avec une escorte. Au loin les cavaliers partaient en reconnaissance dans la région de Lurenberg et de la rive droite du Volkona (le fleuve).

Les vampires allaient encore avoir l'occasion de verser du sang humain.

» Arrivée de quatre régiments de Treffelburg...