La CN à la préfecture

Le chef d’escadron qui s’était laissé berner pas ce Saul Voyen était vert de rage. Comment avait-on pu se faire passer pour des miliciens aussi facilement. Et les blessés, qu’avaient-ils puent devenir ?! C’était inadmissible ! Une fois de retour au centrale, ils allaient avoir droit à un traitement de faveur. D’ailleurs on apercevait déjà au loin le siège de la milice. Tous les hommes en état d’arrestation furent acheminés jusqu’au dépôt malgré leur manque de bonne volonté.

- Aller !! Dépêchez-vous bande d’assassins !!! Rentrez dans les cages et faites pas chier !

Il s’énervait avant de se retourner vers l’un de ses collèges :

- Et bah, qu’est-ce qu’il t’arrive, ils ont dû faire quelque chose d’horrible pour que tu t’en prennes à eux de la sorte !

- Ils ont massacré des innocents, se sont fait passer pour des miliciens, se sont foutu de ma gueule, et ont tenté de s’introduire par effraction chez les Aslanov !

- Houla. Je prépare les salles d’interrogatoire

Saul commença à s'énerver lui aussi, il fallait jouer son rôle jusqu'au bout:

- Vous êtes un incapable, dans une heure tout au plus un envoyé gouvernementale viendra pour me sortir de là et vous foutre à la porte par la même occasion. Je n'ai rien à vous dire en voyant que vous avez laissé sur place de dangereux terroristes, et les résidents du manoir, j'espère que vous les avez embarqué en voyant le carnage qu'ils ont causé. Si j'étais vous, j'attendrais avans de faire quoi que ce soit en ce qui me concerne.

Meric avais eu de la chance de s'enfuir pendant que les miliciens embarquaient Saul, mais sa victoire allait être de courte durée.
Les membres de la CN qui travaillaient au gouvernement avaient du prévenir Garviel et envoyé un responsable au gradé pour régler ce problème, les liens forts entre le président et le premier secrétaire permettrait à la CN d'éviter ce genre de désagrément judiciaire de rien du tout.
C'était la procédure prévu lors de ce genre d'oppération, bien que Garviel, doté d'une certaine morale et d'une valeur républicaine, n'allait surement pas laissé passer ce dont Meric était responsable.