Attention, l'abus de stupéfiants... empêche de dormir.

J'ignorais pourquoi mais au fond, avoir troué le genoux de cette femme m'avait soulagé.
De quoi au juste? Je ne le savais même pas moi même. J'étais d'habitude d'un naturel calme mais lorsque la pression s'accumulait… Et bien, j'avais disons la "gâchette facile". Entre l'entrevue dans l'après midi avec le savant qui avait faillit tourné au vinaigre et le refus de Asch, il faut dire qu'elle n'était pas tombé sur mon meilleur jour.
En même temps elle le méritait, un trou dans la jambe contre un dans le poumons ça se valait. Et puis si je n'avais pas bu le sang de Asch, j'aurais rejoint les voleurs légendaires… défunts.

J'imagine que cela pouvait paraitre choquant, je veux dire d'aimer faire du mal à autrui, mais entre nous qu'est-ce que c'était défoulant!
L'ennui à la guilde, c'est que nous avons perdu cette retenue qui caractérise les gens normaux. Un bourgeois aura peut être des envies de meurtre à l'encontre de l'un de ses ennemis qu'ils soit son supérieur,ou son frère… mais il ne passerait jamais à l'acte. Nous, on l'aurait dégommer dès que l'occasion se serait présenté, comme ça…de sang froid et sans aucun scrupules. Juste parce qu'il était gênant, ou entravant notre monde. Je devais bien avouer que cette vision du monde si égoïste n'était pas très belle, mais nous n'étions pas les seuls à l'appliquer… Loin de là.

J'avais encore le nez rempli de l'étrange drogue des frères Seymour… Pas très confortable tout ça. Néanmoins je devais tout de même avouer qu'elle donnait la pêche. Il n'était pas loin de minuit et j'avais les yeux grands ouverts, en passant mon temps à me tortiller dans tous les sens sans savoir ou me mettre.

Je décidai tout de même de rentrer dans ma chambre, quitte à me retrouver face à Kaya. Au pire, mon pistolet avait aussi des balles d'argent.

A ma plus grande surprise, la vampire était bien là mais ne m'adressa aucun mot pas même un "Dégage Blondie". J'étais presque deçue, c'était presque devenu un automatisme.
Elle était en train d'allumer sa pipe d'opium. Génial… avec la fumée qui s'annonçait, ça allait vite devenir "défonce en famille" si je restais trop longtemps dans cette pièce étroite.

Etant déjà dans un état de profonde défonce moi même, je préférais prendre quelques affaires et aller faire ce que je fais de mieux sous l'emprise de la drogue: conduire.

L'hotel assura un service de taxi pour les clients jour et nuit, et naturellement, mon métier officiel ici restait chauffeur.
Je me décidai donc a enfiler ma tenue de groom spécialisé. Elle était noir à liserets violets, gant de conduite eux aussi violet pétant, bottines à lacets serrés mais à semelle souple. Une veste très ceinturée à la taille et une jupe plutôt courte mais droite, sans oublier le béret avec le logo de la guilde, un renard bien entendu.. Ce genre de vêtement sévère n'était pas ce que je préférais porter mais au moins ils avaient le mérite de me vieillir.
Je faisais vingt ans et plus. Enfin presque…

Je m'apprêtais à saluer ma voisine, lorsque je la vis s'étaler sur son lit, ou devrais-je même dire s'effondrer. En gros, elle n'était plus guère en état de comprendre quoique ce soit. Je passai mon chemin.

La réception était bizarrement plus remplie que d'habitude pour une heure si tardive. De riches bourgeois qui étalait leur richesse sur les canapés environnant avec les call girl de luxe. Au bar quelques vieilles femmes riches à la recherche d'un jeune homme à prendre dans leur filets.
Le simple fait de traverser le long chemin menant de l'ascenseur à la porte d'entrée, me mit mal à l'aise. Les hommes pour la plupart agé m'observèrent comme un morceau de viande planté devant le nez de lions affamés.
Bon, Ok, la tenue de chauffeur pour femme étaient plutôt sexy mais tout de même… Sur le coup je pense qu'il s'imaginait que je faisais des extras en plus de conduire.
Cela me fit plus sourire qu'autre chose.
Je sortis vers le parking me retrouvant devant le même voleur qui m'avait prêté la voiture que j'avais du abandonner. Pas sur qu'il serait coopératif cette fois.

- Je prends le service de nuit, annonçais-je au portier.

Ce dernier me dévisagea pendant quelques secondes, sortie un cahier de son sac avant d'y griffonner quelques mots.

- Matricule 8462 j'imagine, maugréa-t-il, enfin devrais-je dire Agent Goupil Kewell. Bien entendu vous pouvez prendre le modèle que vous voulez.

Tiens donc mon nouveau grade prenait en compte la casse des véhicules. Voilà qui était intéressant. Enfin surtout pratique sur le moment.
Je choisis la voiture la plus rapide de l'hôtel, un bolide de course au couleurs noir et violette, assez large, une Complex 512 dernier modèle.

Je montais à bord, recommençant mon rituelle religieux alors que je n'étais en rien croyante. J'ignore pourquoi, mais c'était presque vitale pourtant.
Une autre de mes névroses probablement.

J'avançai alors la voiture de façon à la garer devant l'immense porche de l'hôtel qui brillait de mille feux dans la nuit noir, attendant mon premier client.

La quarantaine. le visage lisse, les cheveux noirs et cours, bien que grisonnants sur les tempes. assez banal, avec ses petits yeux enfoncés dans ses orbites . Mais ce que l'on dénotait, c'était la soutane noire.

- Bonjour, je suis Fabran Zeram. Je ne suis pas client de l'hotel, mais je peux peut être profiter du taxi? J'ai de quoi payer, ne vous inquiétez pas la dessus. je dois prendre quelqu'un a deux pas d'ici, il ne peut guère marcher, au bureau du recensement. Il nous dira ou il veut qu'on l'amène. Alors, vous acceptez?

De toute évidence, avec la pénombre, l'homme ne voyais guère dans quel état la conductrice se trouvait

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 Note: Lux a juste pris de la cocaine, donc elle n'est pas "défoncé" physiquement. Ce que je veux dire c'est qu'elle se déplace normalement, sans tituber, elle est juste un peu énervé. En gros, fabran ne peut pas vraiment remarquer qu'elle est drogué, sauf s'il observe ses pupilles dilatées. Faut revoir vos classiques ^^

L'ironie du sort, c'est drôle parfois.
Je m'attendais à tout sauf à tomber sur un homme d'église. C'était étrange mais même si je n'étais pas croyante, la lumanevra avait toujours été importante à mes yeux. Sans oublier le fait que le clergé est devenu une mafia presque aussi importante que la guilde, et légale par dessus tout. De quoi m'impressionner franchement.

Je souris à mon nouveau client.

- Je vous en prie prenez place, annonçais-je, le service des Taxis du Renard Masqué est ouvert à tous. La course de nuit est légèrement surtaxée mais j'imagine que ce ne sera pas un problème.

Le voyageur acquiesça et monta à l'arrière de la Complex.

- Dans ce cas direction le bureau du recensement! déclarais-je.

Je démarrai le contact, faisant vrombir le moteur puissant de la voiture.
De toute façon, avec un homme d'église derrière, je ne comptais pas rouler comme à mon habitude… Le pauvre ne s'en remettrait probablement pas. Déjà que Asch, un vampire sensé être résistant se sentait mal... En même peut être n'était-il pas un bon exemple... Sous ses muscles, il ne faisait pas le fière en voiture, surtout quand moi je conduisais.

La voiture quitta l'hôtel et s'engouffra dans les ruelles éclairées du centre ville.
Entre deux arrêts, je tentais de lancer la conversation. Il était clair qu'un membre du clergé venait d'Helzonie, cette région que j'aimais tant. La plus corrompue qui soit, un plaisir pour les voleurs. A la limite du paradis sur Terre… Les bijoutiers vous accueillait avec un fusil à pompe et les cambrioleurs faisaient la queue pour le voler. C'était tellement agréable pour la pègre d'avoir de réels challenges et surtout de ne jamais avoir d'ennuis avec les autorités.
A part le quartier des Eberhard ultra surveillé, Cazialstava et ses alentours c'était le rêve.

- Dites moi, j'ai reconnu votre accès Helzonien, subtil il est vrai de le remarquer, mais j'ai été chauffeur là bas pendant 10 ans, dis-je fière de moi, Mais qu'est-ce qu'un helzonien vient faire dans cette ville guère sympathique qu'est Lagen?

Ma question sembla étonné mon passager.

- Ce que je veux dire, continuais-je en tentant d'expliquer le fond de ma pensée, c'est qu'à Cazialstava, tout est plus simple, moins pompeux. Ici à Lagen, il y a un snobisme très désagréable vous verrez. Je dois bien dire que si je pouvais je resterais en Helzonie, la vie là bas me manque presque.

J'attendis la réponse du religieux, tandis que nous nous arrêtions devant un panneau "Cédez le passage".

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 autant pour moi. Mais depuis quand me vouvoie-tu? (si si tu me connais, réfléchi)

Si Fabran laissa transparaitre une vague surprise au démarrage, sa réaction était peu vive et déçu Élisabeth

- 10 ans? tant que ça? Vous paraissez sortir du lycée populaire!
Son regard était tourné vers les immeubles de la capitale. Bien que vivant a Caziastava, il était quand même pour le moins intéressé par la grandeur de la cité. Il ne trouvait pas la cité triste, loin de la.

- Croyez moi, au monastère, pompeux est un faible mot pour décrire l'ambiance qui y règne. Je suis ici pour enquêter sur cette histoire de meurtre d'un vampire, qui, parait il, met en émois toute la capitale. Il parait que la police n'est guère efficace, alors ils vont avoir le soutient de l'inquisition. Mais a vrai dire, je n'ai pas encore eu le temps de me pencher sur l'affaire. Dites moi donc ce que vous en pensez.

Il regarda vers le rétroviseur dans le but de croiser le regard du chauffeur.

Code:

Je m'adresais à tous les joueurs enfaite avec les classiques ^^ c'était sur que c'était toi avec le religieux verreux xD

C'était un comique celui là… Tout de même le lycée!! Ok, je ne faisais pas vieille, mais j'ai commencé mon métier de voleuse à Cazialstava il y a bien 10 ans. Certes au début je n'étais pas chauffeur mais tout même, je n'ai pas 17 ans!

En plus de cela il enquêtait sur les vampires… Génial. Un problème de plus sur mon agenda. Enfin sur celui de Asch en particulier.
Je n'allais quand même pas lui dire " Si si je vois très bien de quoi vous parlez, ce vampire, c'est même moi qu'il l'ait sauvé sauf que l'on veut le faire accuser lui!"

Mauvaise idée.

Et ça même chargée comme un fusil à pompe (note= drogué, expression de voleur), j'arrivais quand même à m'en rendre compte.

Voyant son regard se poser sur moi à travers le rétroviseur intérieur, je me raidis pendant quelque secondes, en espérant qu'il ne remarque pas mes pupilles dilatées. Peu de chances dans le noir avec mes yeux foncés, mais bon la drogue ça rend aussi parano.

Je décidais donc juste de me contenter d'une brève réponse, le genre du citoyen lambda mais avec ma petite touche de conviction tout de même.

- Vous savez, je n'en sais que ce qui se dit dans les journaux et à la radio, mais de vous à moi, j'ai du mal à y croire à cette attaque. Un vampire qui débarque à la capitale ne cherche pas à se faire remarquer. Enfin d'après moi, ce qui a peu de valeur. Il faut dire que c'est le seul crime de sang depuis des dizaines d'années, d'ou mes doutes sur la situation.

Je ne pouvais pas vraiment lui dire que je savais de source sure, qu'aucun des vampires de Lagen n'avait commis quoique ce soit ici.

Il n'eut pas le temps de me répondre que nous arrivâmes devant l'administration, l'un des endroit que je détestais le plus au monde. J'aurais bien achever deux trois fonctionnaires ici. Bref, le bureau de recensement nous faisait face. Je garai le véhicule sur le trottoir de façon à attendre le deuxième passager.

Le viel homme s'avança d'un pas claudiquant dans la voiture Fabran l'accueillit

- Bonsoir Monseigneur
- Bonsoir fabran, Bonsoir.

Il se pencha entre les deux sièges de devant pour parler a la Conductrice.
- Bonsoir mademoiselle. Conduisez nous au palais présidentiel, je vous pris... Oh, joli pendentif.
Elisabeth portait une croix lumanevrienne sur la poitrine. A vrai dire, le vieil homme avait plutôt l'air d'admirer la dentelle et la chaire blanche qui entouraient le bijou, sur lequel il avait une vue plongeante. Il releva les yeux sur le visage de la conductrice et son regard rageur et... étrange. Quelque chose le dérangeais dans ce regard, il ne savait quoi. Il se replaça en arrière sur le fauteuil. Elisabeth sentit quelque chose de froid dans son décolté. Il s'avérait qu'il s'agissait d'une couronne helzonienne, la monnaie la plus haute. Le message était on ne peut plus claire. Le Liturge au cas ou ce n'était pas assez clair continua cependant
- Ravi de voir quelqu'unqui fait encore preuve de ferveur religieuse. La foi se perd, et malgré cela, le culte doit s'exercer avec passion. Il y a un petit temple dévoué a cassiel dans le quartier, j'ai vu en arrivant. Il est possible que je vienne y prier demain, dans l'après midi. ces temples sont vides et personne n'y passe. je trouve cela fort dommage, la pierre est si froide sans personne pour accomplir sa dévotion...

Fabran était a nouveau tourné vers la vitre, mais quand Elisabeth le regarda dans le rétroviseur, il lui rendit son regard du coin de l'œil avec une expression qui semblais dire " désolé pour le désagrément qu'il peu vous procurer"

Deux choix.

Soit j'en avais pris beaucoup plus que je ne le croyais… et les frères Seymour m'aurait clairement menti sur les effets secondaires du produit.

Soit, un vieux pervers qui plus est religieux venait de me payer d'une façon plutôt vulgaire pour disons, des extras d'une nature peu lumanévrienne et cela avec pour point de rendez vous un temple…

Non, je préférais croire que cette lugubre scène était l'oeuvre de la drogue.
Après tout les hallucinations, ça me connaissait plutôt bien. Une de plus, ce n'était pas grand chose.
Enfin tout de même la couronne entre mes doigts était bien réelle.
Le lithurge de Cassiel avait plus des allures de lithurge de Mizéria … avec un oeil lubrique en plus. Entre nous que les riches de l'hôtel me glisse un billet dans la poche, c'était déjà limite mais là ça en devenait… glauque.

Je préfèrai laisser couler. D'une part parce que j'ignorais si ce que je voyais était vrai tant la scène paraissait trop irréelle, d'une autre part, sortir mon pistolet et braquer un lithurge ce n'était pas très conseiller dans les rues de Lagen en plein centre.

Apparemment celui qui était le plus à plaindre était l'homme qui l'accompagnait. Il restait calme qu'importe les circonstances et s'excusait presque à la place du vieux.

- Je dois vous prévenir, ajoutais-je avec un air consterné que je peinais à cacher, le président Rayan est en déplacement, enfin d'après l'annonce à la radio, de plus à cette heure vous ne pourrez rentrer qu'avec des pass Spéciaux.

Fabran me fit un signe de tête ayant l'air de me faire comprendre que tout était en ordre, me tendant le pass en question.
Le palais gouvernemental n'était pas très loin, à peine un kilomètre.
Arrivé devant la barrière de police qui bloquait l'accès, je leur tendis le morceau de papier. Ils me regardèrent étrangement et se résignèrent à me laisser passer.

L'avantage de cette course était que j'allais pénétrer pour la première fois de ma vie dans l'enceinte du palais. Bon, ok ça restait la cours mais bon c'était déjà un début.
Je stoppai le véhicule et sortit allant ouvrir la portière à mes deux clients comme un chauffeur respectable devait le faire.

Ils sortirent chacun leur tour, le vieux me lançant un regard qui en disait long et l'autre en soupirant. A regarder je devais bien avouer que ce couple de religieux était plutôt cocasse.

Je me postais devant eux.

- Dois-je attendre votre retour pour vous emmener ailleurs, ou est-ce la fin de votre course? Demandais-je poliment en tentant de faire abstraction de le lubricité du lithurge.

Jacob laissa flotter un sourire sur ses lèvres. Même sans pass, pensez-elle vraiment que l'on refuserait l'accès au liturge de Cassiel?

- C'est bien parce que le président n'y est pas que nous y allons.

Ces paroles énigmatiques avaient été murmurées, comme une pensée qui s'était écoulée vers l'extérieur. C'était un miracle que lux l'ait entendu.

Au moment de sortir, Jacob paya la course, se permettant un dernier regard lubrique et laissant son bras effleurer les pans de tissus de la demoiselle.

puis , d'un coup, l'homme se redressa. Son regard envers lux était dedevenu inexpresif et sonvisage s'était fermé, lisse comme de la pierre. mêmes les rides de son visage semblaient s'estomper. toute trace de lubricité était partie. Sa canne d'or était dressée et l'effigie du dieu se dressait plus haut que la Tète de l'homme.

Fabran se permis un petit sourire
- au revoir, mademoiselle. Tentez quelque chose de moins voyant la prochaine fois, et que les dieux vous gardent.

Puis il se composa lui même un regard de pierre et se tourna vers le garde, deux pas derrière le liturge.

Code:

suite au palais présidentiel

Voyant… Voyant… Il était sérieux l'ecclésiastique en parlant de mes vêtements?!
C'était mon uniforme! Il croyait quoi que je voulais aguicher tout le monde en mini jupe? Que dirait-il en voyant mes tenues normales? Le jeune je ne savais pas, mais le vieux aurait surement une crise cardiaque.

En tout cas, j'avais été grassement payé, comme quoi mon uniforme faisait ostensiblement monter le pourboire.

La nuit était déjà bien avancée et pourtant mes yeux étaient toujours grand ouverts. Franchement, les frères Seymour n'usurpait pas leur réputation… Il fallait que je les félicite. Rare furent les drogues si puissantes qui n'explosait pas la gueule… enfin pas trop.

Les rues étaient vides, remplies de brumes, je décidais donc instinctivement de retourner à l'hôtel en stand-by pour attendre de nouveaux clients.
Machinalement, j'allumais la radio, nouvelle technologie incorporé dans les modèles de voiture récents.

Le son grésilla pendant plusieurs minutes avant que je ne parvins à capter une station. Les grésillement se transformèrent rapidement en choral de chants lumanévriens.

La radio liturgique… Génial. Et après on ose dire que le sort ne s'acharne pas. Là il se foutait bien de ma gueule.
J'allais tenter de chercher une autre station lorsque la voix de l'animateur annonça les informations.

"Dernière nouvelle, la source est encore a confirmer, mais une dépêche est arrivée a l'intendance provinciale aujourd'hui annonçant la capture du président Rayan. Elle aurait été émise par les rebelles, dirigés par le prétendu empereur Franz Heinrich Von Laibach, qui revendique le trône depuis voila bientôt 10 ans, quand son père en a été dépossédé par la liturgie. Affaire a suivre…"

- QUOI ?! hurlai-je malgré moi en freinant brusquement.

Je montais le son de la radio. Von Laibach… L'empereur… Mais oui!, j'avais troué le genoux de sa femme quelques heures plus tôt! Et moi qui pensait que les nobles étaient des incapables… En réalité ils devenaient chiants. Mais tout de même tout ça me paraissait bien étrange… Rayan n'était pas du genre à se laisser capturer par des bouseux du fin fond de l'Helzonie.
Au fond le président étaient apprécié des voleurs, enfin sa politique on s'en fichait royalement, mais lui faisait de même envers nous. D'ou sa petite popularité. Nous la pègre on était tranquille, alors qu'avec un nouveau dictateur genre empereur, là c'était autre chose. Et puis vu comment j'avais arrangé la situation avec le bonhomme qui lui servait de femme, il pourrait mener son enquête...

Il fallait que je rentre à la guilde, voir tout de suite ce qui allait se passer. Notre mission de la section Chess ne tiendrai plus si Rayan n'était plus là… Et la course au collisée encore moins!

Pauvre de moi, j'avais peut être braqué une bijouterie pour rien… enfin si le plaisir mais ça c'était différent.

C'est alors que je donnais un grand coup de pied sur l'accélérateur, me propulsant vers l'Hôtel aussi vite que possible.