Devant les portes du palais

En pleine nuit...

Un taxi noir venait de s'arreter devant les grilles du palais gouvernemental. Deux hommes en sortirent. ils étaient en soutane. Le Premier arborait une longue barbe grise et de petits yeux noirs, profondément enfoncés dans leurs orbites. La lumière blafarde renforçait l'inexpressivité de son visage et se reflétait sur sa canne d'or ornementée de l'effigie du Dieu de la justice. Deux pas derrières, un autre homme, grand, les cheveux noirs plaqués en arrière, portant la même soutane et les mèmes petits yeux noirs

Jacob s'avança vers le garde qui les dévisageais ainsi.
- Laissez moi entrer. je dois parler au président. - Le président est actuellement en voyage, monseigneur déglutit avec peine le soldat.
- C'est ce que j'ai entendu dire en venant. Je l'attendrait ici dans ce cas. Faites prévenir le premier secrétaire de mon arrivée.

Le soldat hocha la tète. Il décrocha le combiné accroché au mur.
- Capitaine? J'ai le Liturge de Cassiel qui voudrait entrer.

Pendant que le soldat parlait a son supérieur, Fabran regardait le Taxi s'éloigner jusqu'à ce que les ténèbres deviennent trop épaisses pour pouvoir encore le distinguer.

- Cette fille était louche ...
- Allons, Fabran. ça n'a pas de sens. Tu est depuis trop longtemps dans l'inquisition, ça te rends parano- Elle avait un air bizarre... Vous n'avez rien remarqué? - Euh, non...si son regard....Eclair de Genie: les pupilles: elle se drogue!Je le sait, ça me le fait aussi. Pas de quoi en faire un drame. - Évitez de crier ça en présence de soldats. Et c'est parce qu'elle était droguée que vous pensiez qu'elle allait entrer dans votre petit jeu?
Jacob haussa les épaules.
- Enfin bref, elle n'a rien a se reprocher. Oubliez la.
l'inquisiteur hocha la tète. Ils se tournèrent vers les soldats, recomposant leur visage de marbre;

Des ecclésiastique qui voulait voir le président, un rapport avec un enterrement ? une prière ? le garde ne savait pas trop.
La règle du nouveau président était clair PERSONNE ne devait le voir, seul le chef de la garde en avait eu l'occasion.
Les conversation se ferait dans l'ancien bureau de Rayan par appel .
Le soldat décrocha un combiné contre le mur, après quelque seconde d'attente et quelques mots incompréhensibles échangés.

-Le lithurge de Cassiel, monseigneur Jacob souhaiterait parler au président ....
Bien, je l'amène sur le champ, faire une fouille au corps ? mais c'est un clerc il .... bien, excuser moi, compris.

-Monseigneur, suite aux différent problèmes rencontrés dernièrement le président vous rencontrera d'une manière un peu spécial,vous aurez rendez vous dans le bureau présidentiel comme habituellement cependant Monsieur le président vous parlera par voie téléphonique .
Je doit aussi procéder a une fouille minutieuse avant de pouvoir vous laisser entrer.

Il n'est pas possible de refuser, n'est-ce pas?

Il déboutonna sa soutane découvrant de magnifiques dessous en dentelle. Fabran fit de mêmes, mais ses vêtements de corps étaient plus sobres. La mallette de frabran ne contenait que des papiers. le seul objet dangereux était la longue canne, mais cela n'aurais effleurer l'esprit de personne de soutirer a un liturge le symbole de son autorité.

La fouille fut effectuer comme pour n'importe qui, Clerc, nobles ou simples paysans .
Apres quelques haut le cœur pour la fouille du vieillard les deux hommes purent se revêtir.

Un fonctionnaire tout juste arriver après la fouille se dirigea vers les fidèles de Cassiel.

-Le bureau est par ici, si vous voulez bien me donner la peine de suivre.

A peine la phrase terminer le guide était déjà loin du garde et de la porte d'entrée, les hommes derrière lui peinait effectivement a suivre le long des dédales monstrueux qu'offrait le palais, après quelques escaliers, vérification d'identité et autres protocoles ils arrivèrent enfin devant le bureau.

Ce dernier n'avait en rien changer hormis le post téléphonique qui trônait sur le bureau central, et l'absence de Rayan sur le siège.

-Sur ce je vous laisse j'ai d'autre choses a faire, attendez juste qu'il sonne et décrocher.

La porte fut fermer,laissant un désagréable silence et une impression de vide dans la salle, aucun son, les deux compères attendait d'entendre la sonnerie ...

Ma fois, c'est une façon fort peu polie d'accueillir un invité! tempesta Jacob
- Je le convient, mais au temps entrer dans son jeu.
- Mais nous ne seront mêmes pas en tète a tète, et cette conversation sera peut être enregistrée!
- c'est problématique, en effet.
- Et cette cavalcade! a mon age! 84 ans, et on me fait courir dans les escaliers!
- a ce propos , monseigneur, vous feriez bien de vous calmer, votre cœur...

Ils s'assirent et attendirent que le combiné sonne.

Jacob décrocha vivement et parla rapidement, énervé:

- Allo, ici le Grand Liturge de Cassiel, vous savez, le bonhomme qui dirige l'inquisition dans l'intérêt de votre prédécesseur, vous voyez?

Il était excédé! étai-ce des manières de recevoir un des plus hauts dignitaires de la nation ainsi?

La voix qui sortit du combiné restât impassible comme si l'état excéder du Lithurge ne l'atteignait pas.

Que vous soyez clerc, noble, le lithurge de Cassiel ou même Cassiel en personne, il vous faudra passer par ce type de procéder pour pouvoir me parler, les dernier évènements m'y oblige, et sachez que tant que je serait en danger les choses se passeront comme cela.
Je connait très bien le rôle de l'inquisition qui as a mainte reprise aider la république et je vous en remercie, cependant que me vaut cette visite ?

Je venais parler a votre prédécesseur de certaines choses qui me dérangent. Voyant sa disparition, je m'attendait a tomber sur son secrétaire, avec qui j'aurais parlé du danger que forment les impérialistes face a un état sans chef. Mais je vois que vous êtes rapide, au gouvernement. C'est une bonne chose.

Jacob se cala dans son fauteuil.

Je vais vous raconter une histoire. C'est l'histoire d'un empire de droit divin, crée par l'église, il y a bien longtemps. Pour assurer de garder sur cet empire toute son influence, l'église a crée le traité de Laibach. J'en ai d'ailleurs une copie avec moi. Mais voila. Pendant une période de trouble, un régent a violé le traité pour devenir empereur, par le meurtre. Alors l'église a réagi. Elle s'est alliée au principal groupe de rebelles, les fédéralistes, et les a mis au pouvoir. Elle a conclu un accord avec le premier d'entre eux, Aaron Zaed Rayan. Je vais vous rappeler les termes de ces accords. Vous pourrez vérifier dans vos archives, tout est verdict.

Primo, l'eglise garde sa place dans la société et les institutions
deuxièmement, le traité de Laibach est toujours valable
trois, l'empire n'est pas mort, mais le règne des empereurs. La république est une institution mise en place pour assurer la régence de l'empire, et elle est a ce titre soumise aux articles relatifs a la régence du traité de Laibach.

Je ne pense pas qu'il soit nécessaire de vous rappeler la teneur de ces articles, notament la place d'un organe législatif.

Certains arétés de Rayan pris receament, notamment la fermeture de la capitale, sans qu'un parlement ne puisse s'exprimer, sont contraires au traité. Votre remplacement de ladite personne aussi.

Je pourrais, en tant que liturge de Cassiel, m'imposer pour réparer le tord.
Je pourrais considérer que l'actuel empereur n'est pas le traitre qu'était son père, et malgré la déviance par rapport a la lignée mère, accepter son retour sur le trône. Je pourrais vous lancer l'inquisition au trousses. Et tout cela serait légal.

Mais je Pourrais également mettre l'inquisition a votre service... Je pourrais tout simplement me taire.
Mais voila. Cela a un prix. Êtes vous prêt a l'entendre?

-Mon prédécesseur a effectivement violer des règles sacré mais ceux pour le bien de la population, cependant je ne règlerait ces différentes erreurs que lorsque la sécurité sera revenue sur ces terres.
Cependant votre présence ici montre que vous ne souhaitez pas retourner au service d'un nouvel empire, et que vous reconnaissez les avantages de cette république, aussi il va sans dire que je vais écouter votre proposition.

- Il va sans dire que vu la situation actuelle, mettre en place un parlement serait dangereux pour la république, car freinerait la prise de décisions. Tout comme des élections trop rapides, qui n'auraient pour unique effet de faire ressortir les distensions internes.

Mais vous comprenez, en l'absence de ces sécurités, il faut quelqu'un pour veiller a ce que la volonté du peuple soit respectée, sinon votre manière de gouverner serait fort peu différente de celle de l'empereur qui fut jadis renversé. En tant que représentant du dieu de la justice, j'estime qu'il serait logique que j'effectue ce contrôle. A ce titre, je demande a être intégré au gouvernement national, a titre de ministre, par exemple. Vous aurez l'inquisition a votre service, notamment pour débusquer l'empereur, mais je dois pouvoir également les utiliser pour surveiller vos services. Donc chaque inquisiteur sera l'équivalent d'un capitaine pour l'inquisiteur de base, et d'un directeur de département de l'administration civile. leur autorité sera valable dans tous les domaines, sur toutes les personnes, excepté les ministres et vous même. ils seront notament integrés aux forces de police.

De plus, a terme, il faudra que vous vous débarrassiez de certains collaborateurs douteux. Je vous indiquerez tout cela en temps et en heure.

contre cela, je m'engage: a ne pas reformer le parlement, a ne pas réorganiser d'élection, a ne pas utiliser l'inquisition contre vous, a ne pas aider l'empereur, a ne pas faire de déclaration publique en votre défaveur.

Vous pouvez encore refuser mais réfléchissez bien aux conséquences. Je reste dans ce bureau.
Il raccrocha le combiné et se tourna vers Fabran.

- Je m'attendait a plus de résistance. Rassemble nos collaborateurs.
- Notamment vos deux... amis ?
- Oui notamment ces deux la. avec leur autorisation, raccroche les a mon tutorat.

Frabran hocha la tète et tourna les talons avant de se diriger vers la porte. Plus qu'a attendre la réponse du nouveau president.

- Quel gougeât! il n'a même pas proposé de rafraîchissements !

Le téléphone se remit a sonner quelques seconde après.

-J'ai fait une demande des pleins pouvoir au parlement par écrit il y a de cela quelques heures, je pense que prochainement le chef de la garde la lira, ceci bien évidement afin de faciliter le déplacement des troupes et le replis de la population des zone dangereuse.
Je ne pense pas que vous puissiez jugez de mes collaborateur cependant j'écouterai ce que vous me direz en temps et en heures, en tant que lithurge de Cassiel il va de soit que je vous nomme ministre de la Justice et des Libertés, vous aurez bien évidement le droit de surveillez différent point de mes actes mais vous comprendrez que certianes choses vous seront refusés.

Autres choses ?

- cela sera suffisent, du moins pour le moment. Mais dites moi, puisque vous en parlez...pourquoi demander au parlement ce que vous avez déjà?

Pour ne pas faire les même erreurs,.......

La ligne fut directement couper laissant seul le Lithurge avec ces réflexions