Siège sociale de la CN

Le siège social de la Corporation Novronev était en plein activité, le nouveau directeur de la corporation avait donné de nouvelles directives. Les notaires, les comptables, les avocats, les cadres et les chercheurs se succédaient dans le grand bureau de l'héritié de l'entreprise. Garviel Novronev était assis à son bureau, en train d'examiner les derniers rapports des centres de recherche des différentes villes où la CN étaient présente, un détail attira son attention quand il lut sur un rapport "même shéma d'étude que le projet Garvie". Quel était donc ce projet d'étude qui portait son nom ? Surtout qu'il n'en avait jamais entendue parlé. Le téléphone sonna et le retira de ses songes, Garviel resta impassible 5 secondes puis décrocha:

- Monsieur le directeur, Kyril Oliton demande à vous voir malgrès le fait qu'elle n'est pas dans la liste des rendez-vous. Dit la voix de sa secrétaire.

- Faite la monter. Répondit immédiatement Garviel

Garviel rangea les rapports dans les dossiers top secret, 30 secondes plus tard la lourde porte en chêne s'ouvrit et la jeune femme entra. Elle était élégamment habillée, à la dernière mode. Qui pourrait ce douter que cette jeune beauté cachait un brillant intellect.

- Monsieur le directeur, veuillez m'excuser de m'imposer ainsi, je ...

- Kyril arrêtes, on est entre nous s'il te plait, appel moi Garviel.

- Moi j'aime bien t'appeler "Directeur", ou "Chef". Dit t-elle en souriant

- Fait comme tu veux, tu devrais être au centre Silène, qu'elle est la raison de ta venue ?

- On a enfin réussit à isoler la souche. Cinq qu'on cherche et on a enfin un shéma d'étude stable.

- Vraiment ? Enfin ! Et les résultats pour le moment ?

- Ils réagissent comme prévu à la maladie, le traitement marche parfaitement. Ne t'inquiete pas, seul mon équipe est au courant et tous est rangé dans des dossiers top secret au centre, je connais les enjeux.

- Très bien, excellent.

Garviel se retourna vers la baie vitrée qui lui offrait une vue magnifique sur Lagen depuis son bureau. La circulation était importante, comme tout les jours, et la nouvelle de la rebellion de Delovno, les gens étaient plus agitées. Sans se retourner il s'adressa à Kyril:

- 50 ans que mon père dirige cet empire, et aujourd'hui c'est à moi de prendre la relève. Faire de la CN une puissante entité commerciale qui oeuvre pour le bien du pays, pour le bien de la fédération, tel était le rêve de mon père. Aujourd'hui il est vrai, mais inachever. Je vais faire de la CN LA plus puissante entité commerciale du pays, c'est ça le véritable rêve de la famille.

Kyril ne dit rien, elle savait que Garviel s'inquiétait sur l'état de santé de son père. Il regarda la ville de Lagen encore 2 minutes avant de ce retourner.

- Crois-tu que je sois digne de prendre sa succession ?

- Garviel ... écoute ... tu es l'homme le plus droit et le plus intelligent que je connaisse, tu connais mieux que quiconque, hormis ton père, comment se dirige cette entreprise. Pour nous tous, ton père a fait le meilleur choix possible, tu es le nouveau chef de la Corporation.

Garviel abaissa la tête et retourna à son bureau.

- Avec tout ces soulèvements, les bléssés vont affluer dans nos hopitaux, fait en sorte que tout le personnel soit oppérationnel, nous avons une réputation de leader à tenir. Ce sera tout.

- Très bien, je vais m'en charger.

- Au fait, tu sais ce qu'est le projet Garviel ?

- Hum .... non désolé, ça ne me dit rien.

Kytil prit la direction de la sortie, avant de passer la porte Garviel l'interpella:

- Et Kyril ! Merci ...

Kyril lui offrit son plus beau sourire avant de quitter la pièce.

Garviel était l'une des rares personnes qui restait dans le bâtiment de la Corporation, hormis la sécurité et le personnel de ménage. De la lueur des lampe de son bureau, il finissaient de remplir des formulaires et compléter des dossiers. Il avait enfin finit de relire le bilan financier annuel de la CN.
Le bilan était d'ailleur très positif:


Déficits:
- Modernisation du matériel médicale.
- Equipement de nouveaux gardes pour la sécurité.
- Dépense importante pour la recherche du centre Silène.
- Engagement de nouveaux chercheurs.
- Frais de transports des produits médicaux.
- Achat de matières premières

Bénéfices :
- Afflux d'une clientèle plus nombreuse et plus riche, important bénéfices.
- Ventes de nombreuses armes et munitions de petit calibre aux particuliers et autres clients.
- Commercialisation de nouveaux médicaments et remèdes au grand publique.
- Ventes des nouveaux traitement découverts réssament et commercialisé très cher.
- Vente au noir de nombreuses armes et médicaments.
- Succès des cliniques spécialisés.
- Taxation supplémentaire pour les nouveaux soins chirurgicaux.
- Exportation des produits médicaux.
- Implantation de nombreux automails de qualité supérieur.


Un bilan financier plus que positif d'après les chiffres qu'il avait en face de lui. Des bénéfices qui s'ajoutaient au crédit important que possédait déjà la CN.
Et ces bénéfices, Garviel savait dans quoi il allait les investir.

Une missive venait d'arriver.Elle avait été rédigée par le liturge. Elle faisait plusieurs pages. Et elle ne disait rien. Rien de concret, en tout cas, si ce n'est l'éloge de ce nouveau contrat avec le gouvernement, la grandeur de la république, la puissance de cette corporation, sa déontologie irréprochable aux vues de l'interview de la radio liturgique et autre.

Mais il était évident pour les Novronev que le liturge n'aurait pas ainsi gratté pour si peu. Après une minutieuse analyse, on dénicha finalement une phrase qui pouvait vouloir dire quelque chose dans ce charabia de mondanités écœurantes.

... Le premier symbole de votre puissance est la grandeur de vos Hopitaux. J'ai pris l'habitude d'admirer celui de Lagen car je dine tous les soirs au Metropolis, cabaret qui y fait face. Vos collaborateurs doivent vraiment être honorés de traiter avec une entreprise de telle ampleur...

Dans le flot de mondanités, la phrase était ainsi inreperable. Mais détachée du contexte, le sens paraissait clair. En revanche, vouloir ainsi cacher une rencontre d'affaire semblait suspect.

Le colonel Vlad Kudroski, "l'homme de main" et le bras droit du Président, pénétra tardivement en pleine soirée dans les locaux de la Corporation Novronev, escorté de cinq gardes républicains. Comme il s'y attendait Garviel était toujours au travail, fort heureusement d'ailleurs puisqu'il avait à lui parler. C'était tout naturel puisque le changement de tête au sommet de l'Etat et les projets discutés entre Rayan et les Novronev (que le président actuel a pu consulter) nécessitait une "mise à jour" des accords entre la présidence et la CN, pour que tout se passe au mieux dans la coopération et les affaires.

- Je souhaite voir Garviel Novronev.
Mon nom est Vlad Kudroski et je suis le chef de la garde républicaine rattachée à la présidence, comprenez bien que mon temps est précieux et qu'un rendez-vous ne sera pas utile pour des discussions entre deux hautes personnalités dignes de ce nom, fit il à un secrétaire après l'esquisse d'un sourire malin.

la secrétaire regarda chef de la garde républicaine sans vraiment comprendre pourquoi il débarquait avec autant d'hommes. Il se contenta de lui répondre:

- Le Président Garviel Novronev est actuellement abscent et n'a pas donné de directives quand à son retour. Je suis désolé, revenez un autre jour. Et après avoir pris rendez-vous s'il vous plait. Nous sommes débordé ces derniers temps.

D'abord énervé, Vlad qui n'oubliait pas les ordres du Président joua le jeu :

- Bien... je souhaite prendre rendez vous.

La secrétaire nota sur son agenda le rendz-vous tout en annoçant à voix haute:

- Le Président Garviel vous recevera dans deux jours à 11h20 pour une réunion prioritaire. Je vais le prévenir immédiatement. C'est noté.
Bonne journée messieurs.

Le Chancelier fédéral vint en personne devant la porte des Novronev. Si il portait son habituelle soutane, il se maintenait avec une cane en ivoire tout ce qu'il y avait de plus classique, contrairement a la crosse d'or massive qui l'accompagnait habituellement, ce qui signifiait que le protocole était donc un peu allégé. Jacob aimait le protocole mais savait s'en passer en cas de dangers.

Il se dirigea vers Garviel.
Bonjour monsieur. Comme vous le savez déjà, le président reconnais les accords que vous avez passé avec son prédécesseur. Étant donné les engagements qu'il a pris, nous devons renforcer notre collaboration J'ai des accords a vous proposer. Etes vous prêt a les entendre?

Garviel ordonna à l'agent de l'entré de fermer la porte de son bureau. Il offrit un siège à cet envoyé tout en lui proposant un rafraichissement.
La vue depuis le bureau de Garviel était splendide, on pouvait voir l'étendue de Lagen et ses quartier riches, c'était un signe de puissance de la Corporation.
Garviel s'assit à son tours dans son siège puis en agitant son verre répondit simplement:

- Je vous écoute votre excellence.

Je viens en qualité de chancelier fédéral. l'une de mes responsabilités est la politique sociale de la fédération.

A ce titre, voila ce que je vous proposerais, en tant que représentant du gouvernement:

le gouvernement et vous même pairons chaqu'un a 50% la construction d'hopitaux que vous appelez de seconde categorie.

Le gouvernement vous fixera sur ces hôpitaux une obligation de présenter une gamme de services de bases dont les prix seront définis par le gouvernement et indexés sur les salaires minimums, mais dont vous serez l'unique beneficiare. Vous pourez y dévelloper d'autres activités sans contraintes.

Contre cela, vous serez la seule corporation a pouvoir vanter toutes ses filières comme entreprises d'intérêt publique ou entreprise officiellement au service du peuple.

Vous eviterez tous les désagrément que peuvent occasionner la loi, la justice et la police, vous receverez des crédits pour vos recherches, quelles quelles soit.

Mais je suis aussi le liturge de cassiel, et a ce titre, je pense que l'on ne peut pas faire confiance au gouvernement.

Vous avez trois choix:
1. vous acceptez la proposition du cabinet federal.
2. Vous m'envoyez a la porte
3. Vous discutez avec moi d'une alternative inévitable a l'actuel gouvernement.

Jacob avait parlé avec son neuveu. Il pouvais être direct avec le novronev. Il l'avais toujours été dans ses négociations et n'aimais pas s'envelloper de mystère. franc et droit, telle était sa devise, et il voulais maintenant se redresser, ce qu'il aurais fit si son dos lui aurais permis

Garviel finit son verre d'alcool et le reposa sur son bureau. Il se lécha soigneusement les babines, tout en regardant par la grande baie vitrée il songea, "il est vrai que depuis quelque jours il m'arrive de douter de notre gouvernement", il se retourna vers le Chancelier et lui répondit:

- Vous pouvez rester me parler de ces alternatives Chancelier.

Helas, elles sont peu nombreuses.

Nous devons exclure l'aide extérieure car les vampires en profiteraient pour glaner des avantages et les Toldènes ne peuvent que refuser.

Ensuite, nous avons le principal oposant: l'empereur: le soutenir, c'est le cas le plus efficace, mais on ne poura plus le contrôler une fois au pouvoir.

Il y a la mafia. je suis certes un peu un rival des Ebernarts sur le plan local , mais nous avons des accords , des pactes... bref des relations qui ne sont pas du tout fermé. parfait pour miner le pays de l'intérieur.

De plus, pour la majorité de la population, ce sont jsute de riches marchands et de fins politiciens évoluant a échelle locale: l'intendant provincial d'helzonie est l'un des leur, le maire de la ville également. Mais c'est dificile d'en faire une marionnette et nous avons peu a leur proposer.

Si seulement un véritable leader populaire savait s'imposer. quelqu'un de la prestance de Rayan, voila qui nous donnerais sans aucun doute un terrible avantage

Garviel vit les dires du Chancelier comme un signe du Destin. Il se leva et se reservit un nouveau verre de cognac. Il sentit une légère excitation monter à l'interieur de lui.

- Et je nous avions sous la main cet homme, ce leader qui pourrait nous aider à sortir de cette impasse politique ?

Garviel sentit le yeux du Chancelier devenir de plus en plus interréssés.

- Comment pourriez vous faire en sorte qu'il remonte sur le siège présidentiel ?
Comprenez moi, nous parlons d'un sujet extrêmement important et il me faut des garantis si vous voulez que je vous aide.

Si un tel homme existait, il se serait déjà rebellé contre ces injustices! Ce sont les décrets idiots du Furher qui minent le pays. Un tel homme ne laisserait pas passer cela...

Et Rayan était intelligent... tous ceux qui ont sus se distinguer sous sa direction ne se sont pas distingués bien longtemps... les politiciens ne courent pas les rues...

Mais sachez que pour un tel homme, la loi est du meilleur secour. tenez, vous voyez sceau? et cette bourse? c'est le sceau de casseil et la cire et violette. Je suis le seul, avec le chanoine general aux edits, a pouvoir sceller a la cire violette. Tout document sceller ainsi est directement appliqué par tous les moines legiferents qui le verrons passer dans leur main, au mépris de tout autre ordre. Si j('envois des documents ainsi scellé a tous mes chanoines, ceux-ci sont en position de couper toutes les communications, d'empêcher toute diffusion d'édit. Eh je peux également donner des ordres beaucoup moins conventionnel. aucun mortel n'auserais briser le sceau: tout moine voyant ce sceau brisé verrais en l'auteur de cet acte sacrilège un criminel qu'il empèhcerais automatiquemnt de nuire quel que soit le moyen.

Vous n'êtes pas sans savoir, que tout homme politique, mème le maire d'un village de bouseux moldènes, si vous me pardonnez cette expression surannée, en a un derière lui.

La moitié de l'administration du pays est directement ou indirectement sous ma coupelle; seul le secteur militaire m'échappe, car bien qu'il y ait des moines, les officiers subalternes exécuterons les ordres de leurs supérieurs, sceau de cassiel ou pas. Ce n'est pas le cas de toute autre forme d'administration.

J'ai aussi la puissante et terrible inquisition, et... quelques dizaines de moines soldats, mais c'est pas eux qui feront la différence.

Mais je ne peux contribuer au renversement d'un régime si je ne sais ce qui va suivre

Garviel leva la tête vers le plafond. Il sentit que cette décision allait surement être l'une des plus importantes de sa vie.

- Vous savez, Rayan était un homme extrêmement intelligent. Tellement intelligent et manipulateur qu'il en est arrivé à simuler sa propre mort deux fois.

Le Chancelier paraissait troublé, mais il commençait à comprendre ou voulait en venir Garviel.

- Il a envoyé un double ce faire tuer à sa place à Delovno, puis il a simulé sa mort à la radio.

Le Chancelier avait peur de comprendre, ce que disait Garviel était impossible étant donné les circonstances.

- Rayan est bien vivant Chancelier, vivant et en bonne santé. En sécurité quelque part, protégé par nos soins. Et il n'attend que cette occasion pour reprendre la place qui lui est due.

Jacob écarquilla les yeux

Vi... Vivant? Vous... Vous en êtes sur, vous l'avez vu?? Merde alors! c'est un miracle!

Mais il se renfrogna aussitôt. Morose.

Quoi qu'il en soit, il n'est certainement plus ce grand homme sur qui nous avions fondés nos espoirs voila 15 ans. Et même si c'était le cas , il ne peut arrêter la marche inexorable de l'empereur. Et moi non plus. Seule la force militaire peut arrêter un tel homme. Dans tous les cas, je ne resterais pas chancelier bien longtemps, et dans le pire d'entre eux, je mourrais.

- Ne vous inquiétez pas pour les impérialistes Chancelier, nous n'aurons aucun besoin de forces armée pour les réduires au silence. Cassiel lui même les punira.
Je dois compter sur votre entière collaboration avec la Corporation, c'est à dire avec moi, si vous voulez sauver la république démocratique de notre pays.
Ai-je votre soutient ?

Je vous donne mon accord de principe pour l'instant. Si je peu faire suivre le clergé dans mon sciage, oui, sinon, je resterai immobile et ne vous gênerais pas

- Fait juste ne sorte que le gouvernement n s'interresse pas de trop près à notre Corporation et essayer de rallier le Clergé à notre cause. Croyez-vous qu'il faille attendre encore pour lancer la rumeur que Rayan est vivant ou qu'il faille agir dès aujourd'hui ?

- Si on le fait trop tard, l'empereur deviendra trop puissant et c'est lui qu'il faudra déloger: ceci dit, pas d'annonce publique sur Rayan: ça doit rester des rumeurs.

Mais des que l'on passera en confrontation frontale, vous pourrez compter sur moi. Ah, au faite... j'ai un conseil d'état qui commence bientot, je ferais bien d'y aller.

Après son entrevue avec le nouveau Chancelier, Garviel était tout enjoué, enfin il venait de trouver un appui solide pour remettre ce pays en ordre.
Il convoqua le directeur des communication de la CN dans son bureau et lui annonça:

- Je sais que vous savez particulièrement bien colporter des rumeurs, c'est pour ça qu'on vous a employé. Donc vous allé informer tout vos contact et je veux qu'on entende à voix basse dans chaque ville que le Président Rayan n'est pas mort. C'est de la plus haute importance et vous n'avez pas le droit de me décevoir, est-ce clair ?

- Hé bien je ...

- Parfait, vous pouvez disposer. Mieux se sera fait, plus vous serais content en voyant votre fiche de salaire.