Retour de Rayan

Alors que Rayan cherchait le maître de maison depuis une demie heure, une serviteur lui indiqua que Fabius était très malade et qu'il n'était pas en état de recevoir de la visite.
Mais dix minutes plus tard, le major d'homme s'avança vers lui et d'une voix très snobe l'informa:

- Mon maître Mr Novronev est au courant de votre retour et a apprit que vous vouliez le voir. Bien que même les médecins considère qu'il n'est pas en état, Mr Novronev a insisté pour vous avoir un entretient avec vous.
Veuillez me suivre je vous prie.

D'une élégante démarche, le major d'homme ouvrit la marche. Il conduisit Rayan au deuxième étage et ils traversèrent un long couloir sur lequel était posé un long tapie rouge. Au mur se trouvait des tableaux de Fabius quand il était trentenaire et cinquantenaire, puis des portraits de son fils et un portrait qui devait être celui de sa femme. Elle était jeune et belle sur la peinture dans une splendide robe blanche.
Ils arrivèrent au bout du couloir devant une porte richement sculptée.

- Si il y a le moindre problème, je suis juste à côté.

Il ouvrit la porte et laissa Rayan pénétrer dans ce qui devait être la plus belle chambre du manoir. Mais Rayan n'avait pas le temps de regarder le mobilier car devant lui s'offrait un étrange spectacle.
Fabius Novronev était allongé dans son lit avec une tête d'assomniaque, le large cernes sous les yeux et les joues qui se creusaient. Ses yeux était plus sombre et le regardait fixement. On entendait le bruit d'une petite machine qui pompait de l'air pour l'envoyer à Fabius à l'aise de tuyaux placés dans le nez. Sans compté les quatre intraveineuses dans les bras qui rajoutait une touche morbide à la scène.

- Approchez, évitez les politesses et les courtoisies, dîtes moi comment ça c'est passé là bas et ce qui vous préoccupe ?

La voix de Fabius cassa le silence, elle avait changé depuis le départ de Rayan, elle était plus rauque et plus grave. Il regardait toujours Rayan en attendant une réponse.

Le spectacle se déroulant devant ces yeux était des plus triste, l'homme qu'il avait quitter en grande forme et avec lequel ils avait longuement discuté se trouvait dans son lit (sans doute de mort), il s'avança fit un léger salut et commença a parler distinctement.

-La scène de Kapen ne pouvait être pire, nous avons été bombardés et forcés de fuir par les égouts, je vous demande donc d'envoyer des hommes pour m'accompagner jusqu'au palais présidentielle, la situation ne peut plus durer aussi je vais récupérer ce pouvoir qui m'est du, les élections a venir ne seront que impasse, et laisser un infime chance a l'impérialisme de refaire surface signerait la fin de toute liberté.

Il fit une longue pause, il lui fallait une réponse de Fabius , dut-il attendre des heures devant la triste scène qui se jouait devant lui.

Fabius savait qu'il devrait faire un jour ce choix, en acceuillant Rayan il savait qu'il faudrait faire des sacrifices pour le remettre au pouvoir. Il considéra quelque minute les paroles de l'ancien président. Puis il réouvrit les yeux et déclara doucement

- Je na sais pas si la CN peut se risquer à soutenir ouvertement un putch, ce serait un désastre pour ma corporation si notre tentative échouait. Je ne supporterais pas de la voire nationalisé ou démantelé. C'est toute ma vie et je ne veux pas que la dernière vision que j'aurais de mes travaux soit celle de sont anéantissement.

Il reprit son souffle et continua.

- Néanmoins, la vision de ce pays en proie à la monarchie et au conflit serait une vision encore moins supportable. Nous avons de très très gros moyens à notre disposition, beaucoup plus que la Corporation ne le laisse paraître. Vous ne vous en rendez pas compte mais le cosmétique rapporte des fortunes en plus de la vente d'armes. Nous avons une petite armée de mercenaires à notre dispositions qui est armés dernier cri et avec des armes Russlaves que l'armée républicaine ne soupçonne même pas l'existence.
Je suis près à mettre ces moyens à votre disposition si vous avez un plan valable qui offre de grandes chances de succès à me proposer maintenant.

Des moyens inconnu ? Karl n'avait même pas prit en compte les accords qu'il avait offert a la Corporation alors qu'il jouait le rôle de président masqué, il devait avoir un homme au courant des agissements de la CN, un point qui jouait en sa faveur.

-Je pense débuter par une action des plus pacifiste, remonter tout Lagen contre le pouvoir actuel jusqu'au palais et exiger la démission de Karl, je compte utiliser les ondes radio ainsi que mon ancienne notoriété pour éviter un massacre a ciel ouvert, cependant, et c'est ici que la CN entre en jeux, en cas de violence vous devrez protéger tous les participants, il va de soi que je souhaite éviter les morts.
Je pense qu'il faut agir dans la semaine, des demain j'utiliserai des ondes radios variable pour faire passer mon message,
Il faudrait libérer la porte Sud de la ville afin d'entrer sans probleme, des lors le peuple devrait suivre le mouvement dans la ville et le Tyran acculé n'aura d'autre choix d'abandonner.

Il laissa le temps de réfléchir a l'homme avant d'enchainer.

-Cependant, des lors que la première partie échoue je compterait cette fois sur la force, cet homme a prit le pouvoir par la force il faudra faire de même,
aussi, je compte encercler le palais, bloquer les sorties, égouts, maisonnées reliés, tunnels, vos armes pourrait servir de persuasions, cependant j'aimerais une fois encore éviter les morts, les habitants pour éviter une émeutes qui pourrait dégénérer devrait être boucler chez eux;
Pour les moyens véhicules, Vanships, et armures mécanisés pourrait être utilisé, une fois encore la persuasion ferait balance.

La discussion était rapide, clair, le tout pour éviter de fatiguer le maitre des lieux, mais que la situation soit bien expliquée, il comprenait que Fabius puisse refuser, il avait beaucoup a perdre, cependant il était un allié de poids, le futur tenait dans les mains tremblante de ce vieil homme malade ...

Fabius soupira, le destin aimait apparemment faire subir ce genre de choix aux mortel:


- Vous savez que Kapen a été bombardé le jour même du début des émeutes. Que d'après Schultz ce serait un coup des Toldènes. Cet homme ne reculera devant rien et il bombardera la ville de Lagen si il le faut et contre ça nous ne pouvons rien. Nous n'avons qu'un dirigeable non armé et lui a plusieurs dizaines de Zeppelins armés jusqu'aux soutes. J'ai peur pour le déroulement des évènements. Peur pour la vie citoyens de Lagen et l'avenir de ce pays.

Fabius ne s'était jamais sentit aussi septique alors qu'il se croyait presque sans âme.

- Vous avez mon soutient dans cet action, si les perte inutiles peuvent être évités et que la CN agit sous couvert. Mais maintenant, c'est mon fils Garviel qu'il faut convaincre, c'est lui le Président de la Corporation et c'est lui qui aura le dernier mot devant un tel choix.
Je vais lui envoyer un télégraphe mais c'est en personne qu'il faudra lui expliquer, à Lagen même au siège sociale de la CN. Une voiture sera prète d'ici quelques minutes, vous partirez quand vous le desirerez.
Si vous avez quelque chose à ajouter, faite le maintenant. Sinon je vous demanderais de bien vouloir sortir pour que je puisse me reposer.