Les volants

L'ombre de Moldénie avait reçu l'ordre de faire passer pendant la
nuit une fiche au mineur, l'opération devait être simple. Seuls 5
personnes ont été affectés à cette opération. Dans la technique, il
devaient lâcher à l'entrée de la mine des volants en Moldène appelant à la révolte.
Chacun était placé devant une des 5 grandes mines de Targa-Judet. A 19h
pile,pendant le changement de services des mineurs ils devaient
disperser les volants. L'heure était arrivée, et les volants tombaient
sur la foule noir de suies qui sortait de la mine pendant que d'autres y
entraient. Un mineur ramassa l'un des papier, par chance un lettré :

Mes amis, l'Empire n'est pas mort ! Nous pouvons le relever tous
ensemble. Vous qui vous êtes levés pour faire entendre votre voix, vous
qui avez demandé que l'on vous respecte, vous qui vouliez la liberté,
Avez vous été satisfait ? NON, et il est temps aujourd'hui de le
montrer. Le pouvoir est affaibli par une guerre inutile contre les
vampires, et les délires mégalomaniaques de Rayan. Pendant que vous
croupissez au fond d'une mine pour un salaire de misère, pendant que vos
femmes et vos enfants meurent de maladies ignobles ; Ce Rayan prétendu
défenseur des droits du peuple se pavane dans son Colisée. Il annule
petit à petit tous vos droits, vos croyances et vos coutumes. Je veux
aujourd'hui que tous mes peuples puisse faire ouïr leurs voix dans un
Parlement élu ! Dans des institutions démocratiques !
Mes amis Moldènes, levez vous contre l'oppression !
Votre Empereur croit en vous, croit en ses peuples ! Propagez la nouvelle, l'empire est en marche et décidé à sauver son pays !

A jamais avec vous

L' Empereur

A chaque volants été joints un Sieger en bronze, histoire d'aidé un peu ces malheureux.
Targa-Judet serait une prise de choix pour les monarchistes. Une ville
difficile d'accès, qui est le centre des matières premières du pays. En
plus celle-ci, se trouvait à la frontière du Volkona.
Après le lâché effectuait, les 5 protagonistes s'enfuirent chacun de
leur coté. Il y avait peu de chance qu'ils se fassent prendre avec la
cohue des sorties des mines, et la nuit tombante.

Le petit mot de l'empereur était passé dans tous les foyers de la ville. Les mineurs en parlaient souvent en descendant à la mine. Il avait marqué les esprits qui commençaient à en discuter sérieusement et à envisager une action concrète. Et parfois même, les esprits s'échauffaient …

Spoiler:

Le membre 'L'écrivain' a effectué l'action suivante : Lancer de dés

'1D8 - 1 dé à 8 faces' : 7

A l'heure de l'embauche, la décision était prise, il fallait agir, arrêter de se laisser faire sans rien dire. Un homme empila des casses qui se trouvaient là et commença à haranguer la foule de travailleurs. Il s'agissait d'un mineur connu pour son érudition, supérieure à la moyenne dans cet environnement. Un attroupement se forma rapidement autour de lui. Chacun l'écoutait avec attention :

- Mes amis ! L'Empereur a raison, nous ne devons pas nous laisser faire ! Nous sommes le pilier de cette nation qui sans charbon n'est rien ! Nous méritons plus de respect que cela ! Le Président nous a abandonné, préférant les bourgeois qui ne cessent de le flatter. Nous aussi nous avons le droit de prétendre à un travail et un salaire digne ! Il est venu le temps de faire entendre notre voix mes frères ! Nous aussi nous devrions pouvoir avoir asses à des services de santé digne de ce nom ! Pour nous et toutes nos familles ! Le Président doit entendre nos revendications !
Aussi j'appelle solennellement à la grève, pour nos familles, pour notre dignité, pour nous tous, jusqu'à ce que le Président accepte d'entendre nos revendications !

Un brouhaha immense emplit la place pendant quelques instants, puis un silence pesant s'installa jusqu'à ce qu'un autre homme ose le rompre :

- Il a raison ! Nous devons nous faire entendre !

C'était décidé, aujourd'hui les mineurs ne descendraient pas travailler. Au lieu de ça, ils commencèrent à rédiger un amendement de contrat qui stipulait les droits auxquels ils s'estimaient dignes, puis dans un hourra général, tous les mineurs allèrent demander une entrevue officielle avec le Président.