Grace au bouche-à-oreille, toutes les familles ouvrières étaient au courant de l'action de la veille. Le texte de l'Empereur fit débat dès le soir même : dans tous les bars des cartiers populaires on ne parlait que de cela et certains parlaient déjà de prendre les armes.
Le lendemain, à l'heure habituelle de l'embauche, touts les ouvriers se mirent d'accord. A l'instar de leurs voisins mineurs, les ouvriers décidèrent, d'un part de faire grève, mais aussi de faire entendre leurs revendications auprès du gouvernement.
- C'est les mineurs qu'on raison, faut faire grève !
- Ouai ! Ouai ! En plus y'en a marre de faire ce boulot de merde pour un salaire de misère !
- Le Président a besoin des usine si il veut que l'économie de son pays fonctionne, il sera obligé de nous écouter !
- Il faut profiter de la situation, on peut enfin se faire entendre, et de telles circonstances ne se représenteront pas avant longtemps, alors saisissons cette occasion unique !!
Toute la foule avait écouté ses hommes et leurs arguments. Tous étaient d'accord, ils s'en retournèrent pour réfléchir posément à la suite des événements et aux résolutions qu'il fallait faire adopter par le gouvernement.
Les patrons des usines étaient médusés. Comment cela avait-il pu arriver ? Comment était-ce possible ? Une fois les stocks écouler, ce serait la catastrophe, la fermeture puis la faillite, les dettes. Il fallait absolument faire quelque chose !