Le premier combat

La ville était barricadée, des tours de milices avait été organisées. Chacun étaient conscient qu'il s'agissait de repousser l'assaut, et non de le gagner. Le dirigeable flotté dans les airs, il avait été armé de façon à pouvoir tiré des hauteurs du ciel; de plus une cargaison impressionnante de bouteilles de spiritueux, de chiffons, de volants et de bouchon en liège avait été embarqués. Mais pourquoi ? Tous le monde était soudé car il n'y aurait pas de pitié, un centre de soin d'urgence était prêt. Les clochers, les tours étaient occupés par la population prêt à tirer. Les femmes et les enfants se mettaient à l'abri, pendant que les autorités décidées d'un plan d'attaque.

La nuit couvrait la ville, les armées de la république étaient postées à l'entrée de la ville.
L'empereur avait fait attention de n'envoyer aucune réponse à l'ultimatum pour s'assurer le temps de la réflexion. Il fallait prendre garde car au première lueur de l'aube ca en serait terminer du calme de la Moldénie.

La nuit porte conseil... le dirigeable été désormais caché par les noirceurs de l'automne moldène, il s'approchait doucement sans faire de bruit du camp républicain. Qu'il explose et s'écrase sur le campement, ou qu'il déverse ses bombes artisanales faites de bouteilles d'alcool et de chiffons enflammés appelées molotov, le résultat serait le même il risquait d'y avoir de nombreux morts chez les républicains.

Tout se passa plus vite que prévue, Témérec eut vent qu'une bataille allait avoir lieu entre les forces ralliés au prétendant et très certainement face à l'armée régulière, celle-ci commençait à prendre position autour de la ville. Delvono présentait certaines défenses, d'abord, les fortifications bastillonnés datant de l'empire, très difficile à prendre, et en plus elle ne protège que vers l'extérieur, l'assaillant, même si il a pris cette défense sera toujours à découvert. Ensuite, les murs médiévaux ceinturant le centre-ville, bien médiocres, elles ne résisterait pas à un pilonnage sévère, les rues avaient été soigneusement barricadés, les chaines sur le fleuve Mazar étaient levés pour empêcher toute intrusion par voie fluvial. Les habitants de la ville, bien que complètement incompétents dans l'art martial avaient bien préparer la chose, il serait certainement difficile de pénétré en ville. Seul la voie des airs était l'accès le plus sur, et c'est tout relatif, en visant bien et avec un bon fusil ou un mortier chargé au biscaïen*, il est possible qu'un dirigeable puisse être crevé en plein-air, ce qui offrait une mort aussi spectaculaire que affreuse pour ses occupants. Témérec appréciait cela. Il y aurait du spectacle et il ne serait certainement pas insatisfait du résultat.

Code:: HRP : Plan et objectifs de bataille en cours de réalisation, merci de patienter.

*Biscaïen : variantes de la mitraille mais avec des projectiles d'un plus gros calibre (de la taille d'un œuf).

Fondateur Messages : 223 Date d'inscription : 01/08/2010

L'armée républicaine avait encerclé et vidé les alentours de Delovno, cependant contrairement au guerre aux frontières du Volkonna, des non soldats était présent, journalistes et reporters, le président aurait insister pour prouver son bon sens a la population a ce que des personnes extérieur au conflit viennent sur place.

Des centres de soins ainsi que des abris avait été érigée, différents véhicules tel que des voitures ou encore des Vanships étaient arrivé durant la nuit, bientôt le sauvetage allait commencer.
Des murmures laissait entendre que Mielenheim était aussi tomber au mains de l'empire.
Foutaise comment le peuple pouvait il croire en un régime qui durant des siècles c'était imposé par la peur, le mensonge et la lâcheté.

Demain nous lutterons contre nos frères; quelle tristesse, la guerre sur le Volkonna était différente, c'était autre chose, ils n'étaient pas humain...

Demain, le sang coulera, les soldats le savaient.

Dans la nuit, la pénombre recouvrait la ville. Un son grave puis aiguë retentissait dans les rues de la ville. Personne ne dormait vraiment, et puis un voix sortit tout à coup de nulle part. Les micro de la ville retransmettait un appel à l'armée républicaine.

"Soldats,

Demain, le sang coulera, des frères mourront, et des vies se termineront pour défendre une cause juste ou non,...
Pourquoi accepteriez vous de vous battre alors que l'on vous traite comme de la chair à canon sur le front du Volkona ? Combien d'entre vous ont vu périr des amis des parents face à ces démons de l'Est ?
Pourquoi accepteriez vous de tuer vos frères de Dèlovno qui ont simplement fait un choix ? Un choix légitime face à une situation difficile, comment auriez vous réagis si vos famille souffraient de la faim et de maladie ? Mais n'en êtes vous pas conscient avec le maigre salaire que l'on vous attribue malgré vos actes héroïques ? Les principes de notre croyances communes ne sont ils pas l'unité et la fraternité ?

Mes frères, écoutez votre cœur et refusez le combat ! Ce n'est pas votre volonté mais celle des frêles et craintives autorités de la capitale qui ne daigne même pas donner son nom !
Désertez cette autorité fantôme qu'est le nouveau président !
Refusez le Fratricide, refusez cette guerre de terreur ici et partout dans le pays !
Rejoignez l'empire pour la paix et la solidarité de notre nation !"

Le message prenait fin, il avait énoncé de nombreux arguments qui ne laisseraient pas de marbre ces soldats déjà fragilisé par une guerre qui n'en finissait pas et des ordres fratricides...

Fondateur Messages : 223 Date d'inscription : 01/08/2010

L'empereur reprenait la base des dialogues vains qu'avait essayée d'entamer la république au peuple de Delovno, de plus les soldats n'était pas venu pour tuer mais pour libérer les habitants du joug impérialiste, si le sang devait couler ce serait sur l'empire, frères ennemis de la république, mais humains ...

Code:: Chronologiquement parlant tu n'avait aps le temps d'envoyer ce message, la bataille devrait déjà avoir débuter (Des le "pause de Témerec)

Le brusque changement de régime, l'exécution du président Rayan, tout cela ne manqua pas d'ébranlé les troupes qui encerclé la ville. Le constat était le suivant, comme le commandeur avait pris le pouvoir par la force, il ne fallait plus s'attendre à des ordres émanent de l'ancienne présidence. Le colonel Meckler, qui commande la force armée assiégeant la ville, n'avait pas reçu d'ordres, contre-ordres, ou autre chose qui aurait pue l'aiguillé dans ce qu'il fallait faire. Pour l'instant, les troupes était en places, les canons, obusiers et autre pièces d'artilleries prête à craché leurs obus, l'infanterie en place dans des tranchés et autre défenses de campagne, et les quelques cavaliers présent sur le champ de bataille, prêt à s'engouffrer dans la première brèche venue. Mais rien de tout ça, toute la troupe était dans le statut quo, et les rebelles dans la ville ne faisait pas grande chose. En apparence seulement. Car constatant que l'attente faisait relâcher la tension, les militaires étaient moins vigilant, ce qui permit au rebelles de faire passer des messages, ou de faire rentré un peu plus de nourriture et de munitions.

Mais quelque chose dans l'air disait que ça n'allait pas continuer longtemps ainsi ...

Les ordres étaient claires, comme la situation laissait le temps au temps, les rebelles piégeaient des maisons et locales en tout genre pour es faire exploser au passage de troupes si ils parvenaient à passer les murs de la ville, les cocktails incendiaires lancés des remparts, les canons et les tireurs du dirigeable ( lui même près à s'enflammer à toutes tentatives de tirs). Mais l'ordre le plus important était de faire évacuer l'empereur si la ville était condamnée. Il fuirait dans l'anonymat le plus total, avec des habits de paysans vers Mielenheim ou encore la Toldanie.

Les soldats impérialistes de Veronet et Targa Judet arrivèrent dans la soirée. Le trajet avait bien pris 2 journées entières. Dorénavant des milliers d'hommes étaient à l'intérieur de la ville mais aussi à l'extérieur grâce à ces renforts. Les troupes militaires étaient pris au piège. Les ravitaillement ne leur parviendraient plus, et les maladies s'installeront vite. Délovno avait la chance d'avoir des réserves alors que les soldats militaires recevaient leurs portions des ravitaillements ferroviaires.
Le combat serait certainement à l'avantage des impérialistes.

Joueur Messages : 257 Date d'inscription : 13/08/2010

[Le Colonel Meckler]

Fin d'après midi, je reçois les ordres généraux du Président fédéral. Cet homme si valeureux qui était la fierté de l'Armée de part son initiative de préserver l'intérêt de la République m'avait enfin contacté.
J'ouvrais le message présidentiel, et à ma grande surprise, rien de neuf. Mon armée devait encore rester figée, du moins les instructions ordonnaient aux corps armées de maintenir un état de siège, de l'améliorer et de faire en sorte de couper toute liaison avec l'extérieur.
C'est bien évidemment une décision compromettante qui risquerait d'attirer les foudres des habitants mais c'était les ordres et il fallait les exécuter.

Entre temps, et depuis l'arrivée au pouvoir du Commandeur, des Hommes qui provenaient du Lieningen et de certaines autres contrées fédérées furent enfin acheminés avec de nombreux vivres, munitions et provisions via la gare de la zone industrielle.
Bien entendu, je veillais par mes soins à couper tout lien entre la gare de la zone industrielle et la gare de la ville.

22 heures.

Je fais la connaissance des officiers qui accompagnaient les corps armées acheminés à Délovnò maintenant qu'ils avaient pris leur dîner.
Ils sont plutôt sympathiques mais l'heure est au travail, on décide alors d'organiser un plan qui consisterait à fermer toutes les issues d'entrée ou de sortie de la ville au reste du pays.

Les unités compétentes au sol surveillaient le ciel et les airs avec pour ordre de faire exploser tout engin volant.

Joueur Messages : 257 Date d'inscription : 13/08/2010

Soudain, le Colonel aperçu au dos de la lettre en petits caractères gras :

"Appliquez le protocole militaire 418 évoqué à la réunion ordinaire d'Août à la Commandature"

Meckler s'illumina et un sourire gagna son visage. Il avait compris la ruse, ce message, s'il ne parvenait pas directement au Colonel pourrait être lu par des indésirables et c'était la raison du "mensonge" écrit ! Les vrais instructions correspondaient au protocole 418.

[Meckler, 1ère personne]

J'appliquais alors les directives n°418 en donnant l'ordre à mes Hommes d'entretenir le matériel et de confectionner des armes légères ou lourdes le plus rapidement possible en saisissant les industries de la banlieue qui étaient sous notre contrôle.

23 heures.

Conséquence de mes ordres, les obusiers au sud de la ville lançaient une vingtaine d'obus par seconde pour détruire les défenses et les habitations de son champs de tir.
Les troupes régulières, sous le cris des habitants et sous les décombres causés par les bombardements, marchèrent divisés en deux groupes. Le premier allait en direction des édifices religieux, le second vers la zone administrative intra muros.

Du côté nord, les obusiers qui stationnaient près de la route vers Targa Judet détruisaient les défenses de la ville à cet endroit et les hommes marchaient en direction de la Mairie et de la gare centrale.

Pour toute offensive, qu'elle soit au nord ou au sud, ils avaient pénétré les lieux munis de détecteurs qui analysaient les moindres recoins, guêtant ainsi la moindre présence d'êtres humain ou de bombes cachés. Les hommes avançaient progressivement et prudemment en découvrant quelques loyalistes qui figuraient cachés et qui n'attendaient plus que les Légions républicaines.
Ces loyalistes furent mis en sûreté et interrogés par mes soins, je leur avais demandé s'ils en savaient plus.

Entre temps, les combats avaient lieu, les Légions avaient pénétré les frontières de la ville et étaient en marche vers leurs objectifs pour finalement hisser le drapeau de la République qui avait été lacéré.
Leur effectif qui s'élevait à plusieurs milliers leur seraient d'un très grand avantage.
Surtout que pour chaque côté du front, toutes les unités des troupes régulières étaient mobilisés.

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