Arrivé nocturne, par les aire

Le dirigeable de la CN signala son arrivé comme convenue après le coup de téléphone. Il perdit de l'altitude et se plaça en position de déchargement. A l'intérieur, Kyril détacha son harnais et se dirigea dans les quartiers de l'équipage où les soldats de la BCNS vérifiaient leur armes et leur équipement lourd pour protéger Kyril en cas de guet append.

- L'opération est lancé messieurs, tous ce passe dans le calme et pas de débordement.

Les agent commencèrent à décharger les caisses de médicaments et de matériels médicales à l'extérieur, là où les attendaient des agents impériaux.
L'échange devait ce faire ici, du matériels contre de l'argent. Mais Kyril venait aussi chercher quelqu'un.

- Demandez leur si ils ont trouvés Hanz Malton. Dit Kyril à un agent de sécurité de la CN

Nastassia, l'impératrice, était venue en personne pour accueillir l'équipage. Elle n'avait pas trouvé encore le dénommé Malton, mais elle espérait bien que les employés de la compagnie lui dirait où cet homme habitait cela facilitera le travail dans une ville de 400 000 habitants. Elle s'approchait avec derrière elle, un imposant coffres bien scellé.

"Messieurs bonsoir, Je suis l'impératrice Nastassia. Voici l'or comme convenu, je souhaiterai connaitre l'adresse de votre ami Malton, où sa dernière adresse connue. Ainsi considérez ce petit service comme
un gage de bonne entente entre votre entreprise et l'empire en ces temps de nationalisations."

Kyril vérifiait que toute l'opération s'était déroulé comme convenue, puis s'adressa à cette soit disant impératrice:

- Aucune idée de l’endroit où il se trouve, mais nous avons le temps. Je vois que vous avez l'argent, je dois vérifier si vous me le permettez.

Kyril devait faire ne sorte que rien ne leur échappe, un coup tordue est si vite arrivé.

Nastassia ouvrit le coffres avec un clef accroché à son coup. Il dévoila des pièces d'or de l'ancien temps, mais fondu la corporation pouvait en faire ce qu'elle voulait.

"Satisfait ? ... j'ai une question pour vous, avez vous des armes compétentes ? "

La réponse se faisait attendre, l'or semblait beaucoup plus intéressant que ses paroles.

Kyril resta éberuée devant une telle fortune avant de lui répondre intrigué:

- Qu'est-ce que vous entendez par "armes compétentes"?

Cette phrase lui semblait tournée bizarrement, elle mit discrètement la main sur le holster de son révolver. autours d'elle, l'escouade suréquipé de la BCNS ne relachait pas son attention pendant que les agents de sécurité de la CN patrouillaient autour du dirigeable.

Nastassia sentait comme une inquiétude chez cet homme, elle s'approcha doucement avec ses mains en vue pour montrer qu'elle ne voulait aucunement des ennuis. Elle prit Kyril par le bras et lui dit :

"Venez allons marcher un peu, si vous voulez nous faire suivre par vos gardes je n'y vois aucun inconvénients"

Ils avancèrent tout deux, ... suivis à la trace par les gardes de Kyril.

"Quel beau dirigeable, vous avez là. Votre entreprise est florissante, ses progrès remarquables. Et sa doctrine intéressante envers le petit peuple. Néanmoins n'avait vous pas peur des représailles du gouvernement militaire central ? Ne pensez vous pas qu'à terme celui ci tentera d'accaparer vos richesses comme ils l'ont fait avec les centres agraires de Caboyor ?
Je crains que oui, c'est pourquoi il nous faut absolument des armes en grand nombre, vous pourriez livrer le front de Dèlovno, vos usines sont présentes dans la régions, n'est ce pas ?
Bien sur vous serrez payés en conséquence, et quand je parle d'armes je parle d'armes efficaces... dont l'ennemi n'a pas encore connaissance. Voyez vous ?
Et puis qu'avez vous à perdre, pour le moment personne ne sait que vous nous fournissez. Si l'opération fonctionne, l'empire vous sera reconnaissant et n'oubliera pas ce geste. Alors que si cela échoue et bien nous ferons passer cela pour de la réquisition de matériels, quoi de plus commun. Qu'en pensez vous ? "

Ils avaient fait le tour du dirigeable et étaient revenus à leur point de départ. Nastassia se plaça alors en face de son interlocuteur qui semblait pensif.

- Qu'est-ce qui vous fait penser que la Corporation possède un tel armement ?

Kyril avait du mal à conceptualiser le fait de devoir vendre des armes aux impérialistes, déjà qu'elle avait du mal à leur vendre des médicaments. De plus la recherche en armement de la CN n'était pas aussi poussé que celle de l'armée.

- Je vais voir avec la direction si nous pouvons vous fournir en arme de petit calibre, mais pour le moment vous vous contenterez de ces caisses de cosmétiques. La décision final ne me revient pas.

Nastassia n'appréciait pas que l'on puisse croire réussir à la mener en bateau, elle devait agir subtilement :

"Voyons Monsieur, vous n'allez pas me dire qu'en développant vos médicaments, vous ne développez pas de techniques d'agression des systèmes organiques. J'entends par là l'utilisation de virus suffisamment violent pour coucher un homme pendant deux bonnes semaines."

Kyril était une femme qui savait gérer ce genre de situation avec des acheteurs difficiles mais elle savait que le temps était compté. L'opération était terminé et elle devait repartir immédiatement et faire un rapport.

- Si un jours nous développons ce genre d'armes et que nous les vendons, croyez bien que vous en serez les premiers informé. Vous devez me pardonner mais il est temps pour nous de repartir, vous me comprenez.

Elle se dirigea vers la rampe qui montait dans le dirigeable:

- Profitez bien des produits que vous venez d'achetez et évitez le gaspillage, nous ne reviendrons pas tout de suite.

"Ce fût avec plaisir, parlez de ce type de production militaire à votre directeur général, je suis sur que cela peut l'intéresser. Aux plaisirs et bon voyage "

L'impératrice s'éloigna dans la nuit, avec la cargaison acheminée vers la ville. Elle serait distribuée à tous les centres de soins de la ville dorénavant .

Le dirigeable gagna de l'altitude et disparue dans la noirceure de la nuit. Kyril, quand à elle, regarda sa montre à gousset. Dans les temps. Elle étala sur une table une trentaine de seringue et déposa une grosse fiole de liquide bleuté. Elle prit une seringue et s'injecta le serum.
Elle appela ensuite chaque hommes un par un pour leur faire la même injection.

- On ne sait pas ce qu'il y avait comme saloprie là bas, autant être prudent où on pourrait attraper la peste en un rien de temps. Les conditions sanitaires de cette ville sont déplorables, et c'est fou ce qu'il y a comme rats.

Les hommes de la BCNS se contentèrent de cette réponse, faisant confience aux instruction de leur supérieur.