L'heure est arrivée !

L'empereur et l'impératrice s'étaient retrouvés, les enfants étaient calme et une atmosphère nouvelle régnait dans l'hôtel.
La place devant le Renard Masqué était bondé les partisans impérialistes étaient venus nombreux, lors du référendum l'empire avait presque fait jeux égales avec la république dans la capitale.
A ce moment précis l'empereur et l'impératrice appuyés sur le bras de son mari apparurent à la fenêtre centrale.
Les applaudissements et les cris étaient nombreux. Puis vinrent les deux princes dans leurs couffins.
L'hystérie était collective mais très vite les petits furent ramenés à l'intérieur.

Franz Heinrich prit alors la parole :

"Mes amis,

Les dieux nous ont fait un cadeau unique en nous accordant deux héritiers comme quoi leurs bienveillances se sont tournées vers nous. Et c'est pourquoi il faut aujourd'hui prendre ce qui nous revient de droit !

L'empire devait renaitre! Il en était ainsi et il en sera toujours ainsi !

Schultz ne fait que nous enfoncer dans le déshonneur et dans la décadence. Regardez à l'Est comme notre armée est pitoyable !

Jamais notre pays n'avait connu pareille situation !

Il est l'heure aujourd'hui de dire non ! Nous avons essayé le compromis, nous avons été trahi !
Soulevons nous !
Dites non!
Marchons sur ce palais de le république symbole de la décadence de ce régime !

A bas Schultz !A mort la république !

Et vive l'empire!"

Jamais l'empereur n'avait été aussi virulent, l'opposition était nette et aujourd'hui la césure était inévitable.
Pendant ce temps Nastassia avait donné les ordres aux agents impériaux, les armes que la guilde leur avait vendu devait être distribué à la foule. Les gaz "qui couchaient " selon les frères Semours devaient être bombardaient sur le palais.
Et tous les agents alentours devaient être mobilisés.
L'appel était national, la révolte pouvait prendre partout !

Bien, l'heure était arrivée. Chacun avait son rôle bien distincts. La famille impériale resterait à l'hôtel sous bonne garde et sous les yeux avisés de la guilde. Mais les armes et les gaz étaient sortis de leurs caches dans la ville.
Un homme, le secrétaire de l'impératrice avait une mission particulière.

Il sortit de l'hôtel et s'acharna à trouver des miliciens, un comble !

Trouvant enfin une patrouille :

"Enfin ! Vous n'êtes pas évident à trouver ma parole. Bref, je dois délivrer un message à votre honorable chef !"

Les hommes semblait perplexes.

Edgard arrivait d'un pas franc. Ces hommes étaient plutôt désorganisés et puis leur vénalité n' avait d'égal que leur brutalité.

"Monsieur, je vous salue. Je suis le représentant de leurs altesses impériales dans ces négociations. C'est dur la vie de miliciens hein ?
Mal payé, mal considéré, et en plus on vous assigne la sale besogne ... franchement il y en a qui manque pas d'air. Je le sais bien je l'ai été, mon père et mon grand père, mais aujourd'hui je vois bien qu'il y a un truc qui ne tourne pas rond.
Et Schultz vous l'avez déjà vu en tant que chef de la milice ? Sinon c'est qu'il ne vous porte vraiment aucune considération... on pourrait dire qu'il nous prend pour des crétin cacher dans sa tour... il n'a fait aucune apparition publique de quoi a-t-il peur ?
Mais bon ce que j'en dis ...
Voilà, l'empereur souhaite vous voir rejoindre nos rang. Bien sûr, il va sans dire que vos salaires seront augmenté et que votre institution si
le coup d'état fonctionne sera transformée en police respectable. Enfin en apparence, car vos habitude vous les conserverez.
De toute facon si vous ne nous rejoignez pas dans cette tentative, l'armée qui sera défaite à Treffelburg aura besoin de soutien... et qui va-t-on envoyé ? Et oui encore vous ... vous allez servir de chair à canon pour un homme que vous s'est installé sans votre approbation...
Au moins là vous participerez...

Quant dites vous ?

Les miliciens restaient devant l'impérialiste, médusés. Il se foutait ouvertement de leur gueule ou bien il sortait d'un asile de dingue ? Certes les miliciens n'aimaient pas spécialement Schultz mais ils protégeaient l'Etat et surtout la plupart d'entre eux avait en aversion les impérialistes. Des faux culs qui n'ont jamais rien fait avancer et qui s'assassinent entre eux. Et cette idée d'envoyer des miliciens au front, la blague. Il pensait vraiment que Schultz serait assez débile pour se priver de toutes ses forces en envoyant tous les hommes armées au front ? Qui surveillerait les rues sans eux ou l'armée ? Non décidément ils avaient du mal. Et puis depuis quand Schultz était-il le chef de la milice ? Et pourquoi il viendrait les voir eux, il avait autres choses à faire. Le chef des miliciens mis en joue l'homme.

- Bon toi le pignouf, tu nous prends vraiment pour des cons. Fouillez-le et embarquez-le. Dès que les renforts sont là on s'occupe de la racaille impérialiste de l'hôtel. Caporal, allez à l'hôtel pour faire une reconnaissance, si on vous pose des questions vous faites bien comprendre qu'on les a rejoint. Rendez-vous dans un quart d'heure, les renforts devraient être arrivés d'ici là.

L'heure tournée et Edgard n'était pas rentrée à l'hotel ... Jamais il n'avais manqué à son devoir. Aujourd'hui Nastassia sentait qu'il lui était arrivé quelque chose.

"Franzi, il est temps de partir plus profondément dans l'hôtel si tu veux mon avis."

"Bien, nous allons faire cela discrètement. Je pars avec toi et les enfants au bureau du patriarche."

Les enfants étaient endormis, un groupe de 10 hommes cernaient la famille impériale dans les couloirs.Dans les escaliers celle-ci montait voir le chef des lieux. Les suivantes et le reste de la suite rangeaient les affaires de la chambre. Les derniers gardes, environ 15 restaient dans la chambre pendant que les suivantes rejoignaient leur maitresse.