Arrivée Impériale

La voiture s'arrêta juste devant l'entrée de l'hôtel, 4 autres suivaient. Quand toute l'escorte de l'impératrice sortit des véhicules celle ci entra dans le hall de l'hotel. Son secrétaire personnel s'approcha du guichet, où la réceptionniste semblait réellement sur les rotules, ... une dépressive en vu ?

" Mlle, Son Altesse l'Impératrice Nastassia souhaiterai votre meilleure suite. Elle logera ici jusqu'à l'annonce des résultats, peut être que son séjour sera plus long. C'est un honneur que d'être choisi comme lieu de résidence par sa gracieuse majesté"

Voyant la mine déconfite de la réceptionniste, Nastassia réagit :

"Du calme Herbert, moins de flatterie je vous pris." S'adressant à la femme " Veuillez l'excuser, ce brave homme à peur pour son poste après la prochaine élection, ... Vous serez très aimables de nous accorder cette suite, je connais déjà un peu l'hôtel et ce cher directeur. Soma n'est ce pas ?
Bref soyez gentilles et aidez une femme enceinte "

Il y a des mois comme ça… Mais il fallait dire que le sort s'acharnait sur la pauvre Sophia. Franchement quel boulot de merde d'être la réceptionniste de cette hôtel et ainsi servir de paillasson pour tous les pseudo-riches ou personnes qui se croyaient importante… Et maintenant des nobles! Elle aura tout vu la pauvre.

Et dire qu'elle était une voleuse!! Il faudrait qu'elle braque quelque chose pour se détendre là ça devenait beaucoup…
Et voilà que la sois disante impératrice connaissait Soma. Peut être une de ces conquêtes… Non, ce serait bien étrange. Il les préférait plus… disons féminines. Et puis après tout, le patriarche faisait ce qu'il voulait de son cul, ce n'était pas à elle de s'en occuper.

En plus, cette grande blonde lui parlait comme à un chien, "soyez gentille" et pourquoi pas "tiens un su-sucre!". En plus ce n'était pas parce qu'elle était enceinte qu'elle était incapable de faire quoique ce soit!
Non mais franchement…
Néanmoins comme toute bonne employée qu'elle était, Sophia continua d'afficher un sourire qui commençait à devenir de plus en plus crispé.

- Vous avez de la chance, la suite présidentielle du sixième étage n'est toujours pas prise, elle est hors de prix mais j'imagine que cela ne posera pas de problème. Elle donne sur la belle ville de Lagen, et prend la motié de l'étage. Je suis sure qu'elle conviendra parfaitement à vos exigences. Les plus grandes personnalités du pays l'ont occupé. De plus tout l'hôtel se met à votre entière disposition.

Bien entendu, cela n'était pas gratuit mais Sophia aimait que les riches paient. Et puis quand on venait dans un hotel de Luxe, c'est que l'on pouvait se le permettre.

- Aussi, si vous connaissez notre directeur, souhaitez vous le rencontrer? Nous pouvons vous arranger un rendez vous.

Nastassia fit signe à Herbert, qui sortit une bourse rempli de pièce d'or, cela devrait couvrir les frais pour une semaine au moins. A la vue du métal précieux, l'impératrice put constaté que les yeux de la réceptionniste semblaient comme attirés...

"Nous prenons cette suite dans ce cas, vous êtes bien brave. Faites savoir à ce cher Soma que nous sommes là et près à le recevoir. De plus si vous pouviez faire savoir aux cuisines qu'en ces jours nous avons une folle envie de fraises, ... serte il est vrai que la saison n'y est pas favorable, mais nous vous faisons confiance."

L'impératrice partit alors vers la suite que lui avait désigné la petite secrétaire du rez de chaussé. Bien étrange comme hôtel tout de même ...

Y'en a parfois qui méritait des coup de pied au cul...
Elle se prenait pour qui la grosse blonde?! L'impératrice surement... Ah la la, le monde devenait vraiment n'importe quoi.
C'est avec toutes ses pensées presque meurtrières que Sophia répondit par un grand sourire.

- Je vous préviens si vous voulez rencontrer Monsieur Kewell - elle appuya sur le nom de famille, enfin tout de même le patriarche et cette bonne femme n'avait pas élevé les cochons ensemble! Un peu de respect pour leur boss - Il faudrait faire le long trajet de votre chambre jusqu'au sommet de l'hotel. C'est un homme si occupé qu'il ne peut pas se permettre de quitter son bureau ainsi.

Elle faillit rajouter "pour si peu", mais s'abstint.
Pour les fraises, les voleurs en était déjà de grand consommateur, alors cela ne faisait aucun problème. Comme si elle était la seule cliente à avoir de telles exigences. C'est la capital ici, pas le trou dans lesquel se terrait les impérialistes il n'y a pas si longtemps. Les fraises on en trouve au marché!
Sophia continua de ruminer en songeant à son week end, voir à un changement de poste.

Monter rencontrer un simple directeur d'hôtel,... Et pourquoi pas faire son marché ? Ce n'est pas comme si l'homme gouvernait un peuple...
La secrétaire manquait sérieusement de chuchote, Nastassia se raidit et s'en alla tout de suite lançant un regard directeur à son secrétaire. Herbert comprit à la seconde et alla informer son homologue de l'hôtel.

"Son Altesse étant très occupée, et dans un état où elle ne peut se permettre les excès, remercie votre chaleureux accueil et souhaiterai pouvoir disposer de sa suite. "

Voilà que Madame ne daignait même plus lancer un regard au petit personnel. Si seulement elle savait... La vie intrinsèque de l'hotel et surtout le vrai rôle de chaque employé...

Sophia lança un regard compatissant à ce brave majordome qui devait subir les brimades de l'impératrice.

- Deux grooms viennent spécialement pour y installer sa majesté, lança-t-elle avec une ironie qu'elle ne tentait même plus de cacher. Mais vous savez, il y a un ascenseur pour monter au sommet voir le directeur. Informez en votre maitresse, pas besoin de trop fournir trop d'effort pour sa condition si éreintante.

Les deux voleurs en question venaient d'arriver et firent signe à Nastassia d'entrer dans l'ascenseur avec une légère révérence.
Le convoi impérial disparut alors à travers les étages.

Sophia décrocha immédiatement le combiné de son téléphone pour appeler le patriarche.

- Encore toi Schwann? maugréa Soma, que se passe-t-il cette fois?

- Nous venons d'accueillir l'impératrice dans nos murs... Une femme fort exécrable. Elle semblait vous connaitre en tout cas. Je pensais que vous souhaitiez être mis au courant.

- Tu avais raison. En effet, j'ai déjà eu affaire à elle... et pas dans les meilleurs condition. Mais ne t'inquiète pas, elle ignore totalement l'ampleur de notre organisation. Considère là comme une cliente habituelle.

- Elle viendra peut être vous rendre visite, je vous préviens juste au cas ou.

Le patriarche racrocha. Sa soirée "défonce" semblait bien compromise...

Nastassia était impatiente. Son mari allait enfin rentrer, si on pouvait appeler cela "rentrer" quand il s'agit de la rejoindre à l'hôtel le temps que la chancellerie soit sur pieds.
Elle était descendue avec ses suivantes en avance pour accueillir comme il se doit son tendre mari. Dans sa robe bleu, seyante à merveille avec sa crinière blonde et ses yeux purs, elle se éclatait parmi la foule.Quelques bourgeois de passage restaient cinq ou dix minutes mais rien de plus, l'hôtel avait été investi par des nobles pressés de retrouver leur statut.
Les suivantes restaient de marbres comme pétrifiées par l'attente et de ce fait l'énervement de leur maitresse.
Enfin une voiture accolée des armes impériales stationnait devant le hall de l'hôtel. Nastassia n'en pouvait plus, son impatience était grandi par ces maudites bouffées d'hormones ...
Voyant son état, Herbert marmonnait à l'impératrice

"Le protocole Votre Altesse, le protocole ...""Paix, voulez vous !" répondit elle aussi vite mais toujours discrètement.

Mais il avait raison, et quelques secondes plus tard l'impératrice était guindée froide prêt à recevoir. A ce moment Franz-Heinrich passa le pas de l'hôtel. Le nouveau chancelier semblait rayonné de joie en retrouvant sa femme. Approchant de l'impératrice, celle ci fit une brève révérence tandis que ses suivantes restaient genoux pliés. L'empereur salua promptement sa femme.
Puis s'avançant vers elle et touchant son ventre, il lui dit:

"Merci d'avoir accomplie ta mission votre mission" puis se rapprochant de son oreille
"N'avais je pas dit "pas de risques inconsidérés" ..."

Il montrait sa jambe, l'impératrice gardait encore une canne, il faut dire que la tarée de fille du propriétaire n'y était pas allé de main morte. Mais comme pour la rassurer il lui susurra:

"Mais c'est bien pour cela que je t'aime"

A ce moment précis, Nastassia se raidit. Elle apercevait Elizabeth qui descendait les escaliers. Elle avait bien l'attention de ne pas la laisser partir cette fois. Il fallait qu'elle lui rappelle que cette fois la hache de guerre était enterrée. Et puis il y avait Asch avec elle, c'était le moment de savoir où en était les préparatifs des opérations. L'impératrice s'exclama alors

"Monsieur Ielenko ! Mademoiselle Kewell ! Pouvez vous venir un instant ! Mon mari est ici aussi j'aimerai faire un point sur la situation avec vous "

Asch se retourna de suite, la fille délurée pas sur le moment peut être avait elle mal entendu, étrange pour un vampire.

Code:

[i]Situation qui se déroule après l'entretien de Lurenberg [/i]

Asch se raidit immédiatement en entendant son nom et surtout celui d'Elizabeth.
Vue les changements physiques qu'elle avait subi si jamais elle se retournait vers l'impératrice, il était clair que cette dernière remarquerait ses yeux roses et ses cheveux blond pâles. Même son attitude était différente, une autre sorte de folie. Froide, l'air pas très aimable, ce qui tranchait beaucoup trop avec la fougue et l'enthousiasme constant de Lux.
A se demander si les 2 jeunes femmes étaient réellement la même personne.

Voyant que Kallen ne répondit pas à son nom, le vampire lui donna un grand coup de coude. De toute façon, ils ne pourrait décemment pas éviter l'impératrice, maintenant qu'elle était reconnue.

- Kallen, c'est l'impératrice! murmura-t-il à la vampire, Je te rappelle aussi que Kewell c'est ton nom de famille!

- T'es sérieux là? maugréa-t-elle, mais tu ne m'avais pas dit qu'on était dans une république?!

- C'est plus compliqué que cela… on a pas le temps pour le moment.

- De toute façon la politique, ça ne m'a jamais branché! Déjà à l'époque j'allais seulement là ou je pouvais profiter le plus.

Ils se retournèrent en même temps vers le couple impérial qui se mit à les fixer étrangement. En même temps les deux vampires qui affichait un air glacial, ce n'était pas forcément très rassurant.

- Au fait, murmura Asch dans l'oreille de Kallen, tu vois sa canne? C'est à cause de toi qu'elle boite… Tu lui a tiré une balle dans le genoux parce que quelques jours plus tôt, elle t'avait battu à mort.

- Eh bien la noblesse c'est plus ce qu'était… répondit la vampire l'air blasée, de mon temps, l'impératrice était fine et distinguée, pas le genre à taper sur autrui. Bref je me vois mal tirer sur un membre de la famille impériale… Ma personnalité d'avant n'était peut être pas si niaise.

- Bon maintenant, ne dis rien, s'il te plait, je gère la situation…

- Quel confiance en toi, sang pur… j'attend de voir ça… Je t'en prie, lança Kallen l'air moqueur.

Vexé le vampire fit une brève révérence devant l'empereur et l'impératrice. Apparemment Franz Heinrich s'attendait à ce que Kallen fasse de même. S'il savait… Déjà sous Heinrich VII, elle n'avait jamais respecté le protocole, ce n'était pas 150 ans plus tard qu'elle allait s'y mettre.

- Que pouvons nous faire pour vous? demanda alors Asch à l'impératrice.

Étrange ... elle semblait comme changée. Qu'avait elle pu faire encore ? Elle semblait plus élancée, plus mure se disait Nastassia. Mais bon il fallait croire qu'elle l'avait mal regarder, en même temps pour l'avoir combattu elle l'avait eu l'occasion de l'observer. Intrigué, Franz-Heinrich comprit le lien entre cette jeune femme et l'impératrice, cela ne le rendait pas dans les meilleurs dispositions.

"M. Ielenko, je voulais savoir où en était notre affaire ? Avez vous prévu quelques opérations ? J'ai pensé à confier quelques taches à cette petite Elizabeth, comprenez pour enterrer notre mésentente."

Mais sans laisser répondre la vampire, l'Impératrice se lança. Il fallait qu'elle lui pose la question, c'était trop pour elle. Elle l'avait vu il y a à peine 6 heures. Ses yeux,... ses même yeux que Nastassia avaient longuement fixé pendant son entretien musclé où sa jambe eut droit à un traitement particulier. Elle ne les oublierait pas de si tôt. Et puis dans le bureau encore, où elle se tenait loin d'elle mais avec un regard qui en disait long. Comment un tel changement avait pu opéré ?

"A ce propos, Elizabeth vous m'avez l'air très fatigué ? Je le vois dans vos,... yeux, ... vous devriez passer dans notre suite un jour, nous avons des masseurs d'une rare qualité. "

Le sous entendu était plus que criant. Juste quand l'impératrice prononça cette phrase, Franz-Heinrich sentit un malaise chez ce Asch Ielenko, il paraissait comme tendu, nerveux. Comme si un grand mystère dépendait de la réponse à venir.

Petite?! Non mais il l'avait bien regarder! Déjà elle faisait plus d'un mètre soixante, et ensuite vu les échasses que Asch lui avait forcé à mettre aux pieds, il était clair qu'elle atteignait sans peine le mètre soixante dix. En même temps l'impératrice devait bien faire la taille de Asch, alors forcément quand on est une géante... on voit la vie autrement.
Et puis franchement depuis sa transformation, sa tête d'adolescence était certes toujours présente mais vu le regard qu'elle affichait, cela n'incitait clairement pas les gens à l'appeler "ma petite".

Kallen voulut un instant montrer ses canines fraichement poussée de sa machoire, mais en voyant le regard noir de Asch posé sur elle, préféra s'abstenir. En effet ce sera peut être malvenue de rugir comme une bête sauvage dans un hall d'hotel luxe avec la noblesse aussi mal élevée soit-elle.
Et puis, il y avait cet empereur qui semblait moyennement apprécie la petite surprise dans la jambe de sa femme... Normal après tout.


Elle se contenta donc d'afficher un sourire dédaigneux comme elle avait souvent l'habitude de faire dans le passé avec la grande ironie qui la caractérisait.

- Eh bien figurez vous que je viens de subir une petite prise de sang assez conséquente... répondit-elle avec son air hautain, mais comparé à votre jambe, rien de très grave.

Asch voulut lui lancer un regard de réprobation, mais la phrase était si finement lancé qu'il s'abstint ne pouvait que s'empêcher de sourire. Kallen Tatlina n'avait pas usurper sa réputation.
Le vampire se contenta par la suite de répondre à l'empereur laissant les deux femmes se regarder en chien de faïence.

- Nous faisons le nécessaire ne vous inquiétez pas, cependant si vous souhaitez en discuter, mieux vaut le faire en privé, voyez donc avec la réceptionniste, nous nous réunirons avec tout le monde quand vous souhaitez. Mais là on est un peu pressé, je vous pris de nous excuser.

La petite attaque de la vampire n'avait aucun impact sur l'impératrice, elle pouvait être aussi hautaine qu'elle le voulait, ce n'est pas sa petite balle qui l'avait fait le plus souffrir dans sa vie, mais c'était bien un souvenir bien plus ancien... les plaines du Volkona étaient encore libre et loin du joug vampirique. Mais un jour ces bêtes infâmes sont venus déferler comme une nuée de sauterelle affamée. Ils ont tué et massacré à tous va.
Depuis ces jours sombres Nastassia avait juré de venger sa terre, son peuple, ... sa famille.

Restant digne et froide, l'impératrice s'approcha de la jeune vampire

"Ma cher Elizabeth, je crois me souvenir que vous n'étiez pas très dégourdie dans la rue près du lycée populaire. Mais il est vrai qu'avec une arme on se sent tellement plus puissante, plus forte et plus grande. Disant ces mots l'impératrice se dressait de toute sa hauteur pour insister sur sa supériorité.
Mais bon, je vous comprends. Pour vous sortir de votre basse naissance il fallait se sentir forte. Et je vais vous dire j'aime ça. Cette façon dont vous semblez vous débattre avec la vie, ... c'est parfaitement démonstratif de votre coté battante ma petite.

Sur ce je vous laisse"

Se retournant vers son mari

"Venez très cher, laissons ce cher M. Ielenko et sa compagne"

Nastassia avait tout fait pour que la jeune vampire explose, sans trop insister. Sa justification de prise de sang... comme si on prélevait du sang à un vampire. C'est plutôt l'inverse.

En entendant la réponse de l'impératrice, Kallen eut très envi de rire. De basse naissance? Et bien après tout pourquoi pas… Tout dépendant du point de vue. Le pire dans tout ça c'était que son excuse de prise de sang n'était pas totalement fausse, tout dépendant du point de vue. Elle avait quand même perdu plus de 3 litre de sang dans la journée...

Elle afficha à la surprise de tous un grand sourire satisfait comme si tout ça ne faisait que lui faire plaisir.
Asch qui avait tout de même peur que la situation dégénère, salua le couple et la tira par le bras.

- On peut savoir qu'est-ce qui te fait rire en réalité? la questionna le vampire surpris.

- Mon extraction est bien plus haute que la sienne, répondit-elle toujours avec le sourire aux lèvres, je suis née deuxième princesse au second degré, puis j'ai été fiancé au prince qui règne actuellement… On peut dire que de ce point de vue, je suis bien plus haute qu'elle. Et puis je sais très bien que je peux la tuer en quelques secondes et cela sans armes… C'est ça le pouvoir, vois-tu. Je peux lui briser la nuque dans l'instant sans même qu'elle puisse y faire quoique ce soit, ce qui me rend supérieur, c'est la sélection naturelle après tout. C'est ce que nous sommes nous vampires, des prédateurs, les prédateurs des humains. Si j'étais à sa place, je fanfaronnerais beaucoup moins. Après tout qu'est-ce qui m'empêche de la tuer? Moi je m'en fiche comme de mes première canines qu'elle soit impératrice, ça fait 150 ans que j'ai arrêter de bosser pour eux et Heinrich VIII est bien mort et enterré!

Elle se mit alors à réfléchir quelques instants.

- A ce propos au niveau des titres, si on fait le compte aujourd'hui, je suis monté en grade… Je suis deuxième princesse au premier degré contrairement à cette montagne de muscle, je ne tiens mon titre de futur régnante qu'à moi même et surtout pas à mon mariage arrangé. D'ailleurs, dis moi Ielenko quel est ton titre exacte?

- Deuxième prince au second degré, juste après mon père en faite.

- Bon partie… murmura-t-elle à l'oreille du vampire avec un air mutin.

Asch qui était bien trop occupé à observer avec intérêt la démarche gracieuse de Kallen ne remarqua pas qu'ils étaient écoutés par une jeune femme aux cheveux rouge comme lui.

Kallen, quand à elle, sortit ensuite par les grandes portes de l'hôtel retrouvant Ombre et Serafina qui commençait à s'impatienter. La machine qu'elle devait conduire était devant elle. C'était le moment de vérité.

Code:

 Juste pour les titre de prince et les degré, c'est la classification vampirique, si vous n'y compreniez rien c'est normal. Comprenez que Après Alexander (premier prince premier degré), il y a son fils(premier prince deuxième degré), puis on repasse à un degré antérieur si celui-ci disparait, donc au père de asch(deuxième prince, premier degré), puis Asch, puis par la suite les Malininski, etc.