République démocratique fédérale de S-H
Vous souhaitez réagir à ce message ? Créez un compte en quelques clics ou connectez-vous pour continuer.

République démocratique fédérale de S-H

Forum RP sur les terres de Siegburg-Helzonie.
 
AccueilRechercherDernières imagesS'enregistrerConnexion
Le Deal du moment : -39%
Pack Home Cinéma Magnat Monitor : Ampli DENON ...
Voir le deal
1190 €

 

 Reflexions entre deux villes.

Aller en bas 
3 participants
AuteurMessage
Alner Teeldorg
Fondateur
Alner Teeldorg


Messages : 57
Date d'inscription : 01/08/2010
Age : 33
Localisation : Provence

Reflexions entre deux villes. Empty
MessageSujet: Reflexions entre deux villes.   Reflexions entre deux villes. Icon_minitimeDim 12 Sep - 23:39

Tout en prenant un petit déjeuner dans un petit établissement entre Kapen et Lagen, je réfléchissais au moyens disponibles pour approché la guilde. L'idée d'un braquage en indépendant m'effleura l'esprit, mais je me disais que d'un autre coté, la Guilde ne doit pas apprécier les travailleurs indépendants dans ce domaine. Attiré l'attention de cette manière est soit folle soit téméraire, et il se pourrait qu'on envoya quelqu'un pour me réduire à néant sans me laisser le temps de m'expliquer. Mais ça serait pas la première fois qu'une personne attenterait à mes jours. Et ça ne serait certainement pas la première (et dernière) fois qu'un quidam puisse réussir à mettre fin à mes jours.

Deuxième solution en me tenant au indications du taverniers, je devais les laisser venir à moi, ce qui inclus la possibilité soit, d'un réseau de renseignement particulièrement bien étoffé, soit un genre de pouvoir de prescience ou de lecture des pensées d'autrui. Des expériences et de longs recherches ont amenées certains chercheurs à pensé que la télépathie serait possible et tout à fait viables pour un être humain, à conditions que celui-ci et son partenaire de communications possèdent une capacité psychique hors-norme, ce qui tout naturellement ne risquerait de se produire soit en atteignant un niveau de méditation du type boudhinste inégalé jusque la, soit en laissant faire l'évolution, auquel cas, les premières vrais expériences pourrait avoir lieux dans les trois prochains millénaires.

J'étais tellement absorbés par cette réflexion que j'en oublié le reste, je regardais mes doigts, ils se tendaient, se tordaient, se recroquevillaient, dans tout les sens, ils semblaient prendre des positions peu naturel pour des doigts. Un toc particulièrement agaçant. Je secouais mes mains pour la faire disparaître.

Collant revenait de la chasse, il avait chopé un pigeon. Je le lui déplumais, et lui rendait sa pitance prête à être consommer.

J'optais pour la deuxième solution, il n'y avait rien dans les alentours qui pourrait me faire paraître suspect au yeux d'un milicien, je décidais de ne pas bouger de ce banc, et d'attendre, voir si effectivement un représentant de la guilde viendrait me voir. On sait jamais ça peut marché. Je resterais la jusqu'à six heures se soir. Si jamais cela s'avéra être un échec, je tenterais la première solution. L'arme de la demoiselle de la guilde pourrait bien m'être utile.
Revenir en haut Aller en bas
Elizabeth Kewell
Fondateur
Elizabeth Kewell


Messages : 289
Date d'inscription : 29/07/2010
Age : 31
Localisation : Hôtel du Renard Masqué, Lagen

Reflexions entre deux villes. Empty
MessageSujet: Re: Reflexions entre deux villes.   Reflexions entre deux villes. Icon_minitimeLun 13 Sep - 0:16

L'agent Peter Lineweaver était un espion rattaché, sous l'ordre de Kaya Malininski, à la surveillance de cette homme étrange qui s'intéressait à la guilde.

Il devait l'observer, voir s'il était vraiment capable d'arriver jusqu'à l'Hôtel du renard masqué.
Pour le moment, notre homme était assis sur un banc, à attendre. Peter ne devait rien faire, c'était sa mission. L'étranger devait montrer de quoi il était capable. N'entre pas n'importe qui à la guilde.

Peter restait donc là, dissimulé dans l'ombre, attendant de l'action de la part de son sujet d'étude.

Revenir en haut Aller en bas
Alner Teeldorg
Fondateur
Alner Teeldorg


Messages : 57
Date d'inscription : 01/08/2010
Age : 33
Localisation : Provence

Reflexions entre deux villes. Empty
MessageSujet: Re: Reflexions entre deux villes.   Reflexions entre deux villes. Icon_minitimeJeu 16 Sep - 16:14

Je me sentais secouer, c'était bizarre, je sentais aussi une main qui semblait m'attrapais et me gigoté vigoureusement. Je me réveillais en sursaut, et je l'agrippait à mon tour, comme si j'avais à faire à un ennemie. J'allais sortit ma lame quand j'aperçus que c'était un milicien. Un jeunot en plus.

-OOOH ! Hurla le milicien. J'osais pas bouger. Du calme monsieur, hein, on se calme. Vous pourriez me lâché s'il vous plait ?

Comme c'était un jeune, je m'exécutais, j'allais pas alourdir encore ma mise à prix.

-Juste pour dire qu'il est interdit de dormir sur les bancs publiques.

Ceci dit il s'en alla, j'osais espérer qu'il ne préviendrait pas ses copains.

Je me souviens très clairement avoir poireauté pendant quatre heures sur ce banc puis m'endormir pour les deux heures suivantes car le soleil commençait à être caché par le immeubles et aucun signe. La vie continuait sans moi et visiblement ça ne semblait pas la déranger. Il était déjà six heure, l'heure est passer très vite et la faim me tiraillait encore. Je retournais dans le petit bistrot de ce matin pour reprendre de quoi grignoté, mais je voyais ma bourse se vidé à vue d'œil. La première solution risque de finir par s'imposer d'elle même. Demain je verrais si je trouve quelque chose à dévaliser.

C'est alors que je me suis souvenue d'une chose. Pourquoi je n'y avais pas pensé avant ! Il fallait me trouver quelqu'un à la langue bien pendue une fois bien imbibée ! Je m'en frappais la tête tellement j'ai était bête d'avoir oublié un truc pourtant simple.

Collant avait filé, il devait surement être retourné à la chasse, ou alors courir les filles. Cette pensée me fit rappelé que j'approchai de la trentaine toujours célibataire.

Je me levais, la n'était pas la priorité actuel, mais trouver une taverne ou les habitués sont déjà bien imbibés. A six heures passé, les tavernes doivent être encore déserte. J'en trouverais une et attendrais le moment voulue pour agir. Le plus dure était de repérer un pilier de taverne qui pourrait avoir la langue bien délié. Ce genre de personne sont tellement saoul que quand elle entendent quelque chose, quel-qu'en soit la nature, ils n'en tiennent pas compte jusqu'à leur prochaine cuite. Ça doit être comme ça que les journalistes tiennent leurs infos compromettante sur n'importe qui.

L'établissement chez qui j'avais pris à manger me semblais assez miteux pour trouvé ce genre d'individus, je m'y installé, sans trop demandé à boire, il fallait que je soit pleinement sobre pour être réceptif. J'allais certainement attendre quelque heures voir jusqu'à minuit pour partir à la pêche aux infos.

Je me disais aussi que ça pourrait également être un repaire de cette guilde, qu'ils pourraient bien faire en sorte que personne ne parle même avec dix grammes dans le sang. Déclencher une bonne bagarre de taverne pourrait faire diversion si jamais c'était le cas. La taverne de l'édition qu'elle s'appelle cette établissement, je comprenais pas pourquoi, enfin cela m'importait peu.

Comme j'avais toujours faim je commandais à manger, et quelques bouteilles avec un degré d'alcool assez élever, un bon ivrogne ne tiendrait pas cinq minutes avec du 60%-80%, à cette hauteur la, même avec une volonté de fer, peu de gens résiste à un tel sérum de vérité.
Revenir en haut Aller en bas
Alner Teeldorg
Fondateur
Alner Teeldorg


Messages : 57
Date d'inscription : 01/08/2010
Age : 33
Localisation : Provence

Reflexions entre deux villes. Empty
MessageSujet: Re: Reflexions entre deux villes.   Reflexions entre deux villes. Icon_minitimeSam 25 Sep - 14:18

J'attendais depuis deux heures une proie facile. La taverne commençait à se remplir d'ivrognes et de gens divers. Je restait bien dans mon coin, la bouteille d'alcool bien en évidence, mais pour l'instant, personne véritablement saoul. Cela serait une partie de patience. Quand, on devient ivre en général, on en redemande et la vue d'une bouteille non ouverte sur une table, et visiblement gratuit pourrait faire venir un intéressée, mais ma présence juste à coté signifierais que cette bouteille s'achète avec des infos utiles.

La plupart des gens ici avait plutôt un air négligé et sale, certains portaient une barbe défraichie et qui contenait des genres de déchets, preuve qu'ils doivent dormir dans les poubelles. Cela m'étonne, comment pourraient ils faire pour se payer de quoi cuver si ils n'ont pas de travail, étonnant pays, l'argent doit surement coulé à flots, ou bien les bourgeois sont tellement bêtes qu'ils ne remarque même pas que leurs bourses ont perdue bien vingt pour cent de leurs poids en rentrant chez eux après une promenade.

Je me demandais, si des gens de cette guilde se pointent ici, s'enivre t-ils aussi ? Ma foi, à moins de ne pas être en service, je ne pense pas qu'ils dépense inutilement leurs salaires, la surveillance doit surement être leurs forts, surtout dans les tavernes, ou tout comme dans la rue, ils passent inaperçue. Moi aussi, je passais inaperçue, mais depuis le lycée populaire, je me doutais bien que j'étais surveillé, j'aimerais bien voir ce qu'ils sont capables de faire pour me barré la route. Encore que, la meilleur manière pour barrer la route à un militaire, c'est encore de le tuer, disais un de mes chefs à l'époque.

Neuf heures du soir, toujours rien, pas une approche rien. Je commandais encore un truc à grignoté, mais ma patience commençait à montré ses limites. Abordé un type déjà bien ensuqué me parut comme une solution de secours, mais je préférais attendre encore une heure, histoire que les gens d'ici soit à point. Je me posais des questions si Victorien avait reçu mes messages et avait entreprit la route jusqu'ici, le connaissant, il pourrait sans problème me retrouver même à l'autre bout du monde.

Je pianotais sur la table, quand j'aperçus un type dans un coin opposé au mien, recourbé sur la table, en voilà un qui pourrait craché un morceau. Je me levais, prit la bouteille d'alcool et m'approchais prudemment, histoire de ne pas brusqué le type, et je jetais des coups d'œil furtifs aux alentours pour vérifier que personne ne me suis du regard. J'abordais le type, comme il ne semblait pas trop réactif je lui secouais l'épaule. Il semblait se réveille en sursaut.
J'allais m'asseoir en face de lui et lui demandait très clairement mais pas trop fort, mes besoins, malheureusement, c'était mal partie, il se mit à me raconté sa vie.

Il s'appelait Julian Herzog, un vieillard, il se mit à me raconté sa vie, que je faisais semblant d'écouter. Il disait avoir déjà servi pour un jeune suivit d'un enturbanné et d'un grand bourrin il y a des années, mais qu'a la suite de la chute de l'Empire, il s'était retrouvé au chômage, et qu'il s'était remis à être pilier de taverne. Même si je faisais semblant, il me semblait comprendre dans ses dires, à moitié décousue qu'il savait des choses. Je sortit la bouteille de la poche intérieur de ma veste et la posa sur la table. La voyant l'ivrogne tendit le bras mais je reculais la bouteille, et malgré sa mine décontenancé, je m'approchais, et malgré l'odeur, au creux de l'oreille, je lui demandais.


-Dites moi ce que vous savez sur la Guilde des voleurs.
Revenir en haut Aller en bas
L'écrivain
Maître du Jeu
L'écrivain


Messages : 302
Date d'inscription : 07/08/2010

Reflexions entre deux villes. Empty
MessageSujet: Re: Reflexions entre deux villes.   Reflexions entre deux villes. Icon_minitimeSam 25 Sep - 17:55

Lors qu'il entendit la question d'Alner, Julian Herzog se pencha alors en arrière sur sa chaise et éclata d'un rire bruyant autant que puant. Il faut dire qu'après tout ce temps à s'envoyer des verres derrière le cornet, son haleine n'était plus très fraiche. Puis une quinte de toux le stoppa net, il revint alors à la réalité et répondit à cet inconnu, d'un ton des plus terne, presque éteint, tout en essayant de lui chiper la bouteille des mains :

- J'en connais suffisamment sur elle pour savoir que moins j'en parlerais et mieux je me porterais.

Alors qu'il insistait maladroitement à cause de l'alcool pour extirper la bouteille d'eau-de-vie des mains d'Alner, il s'exclama laborieusement, d'un ton presque agressif, il devait avoir l'alcool mauvais en plus de déstabilisant :

- Maintenant, donnez-moi ca, ou bien partez.

Lors qu'Alner s'était levé de son banc, Lineweaver l'avait filé aussi discrètement qu'il savait le faire. Ce n'était pas un espion de la guilde pour rien, mais il n'était pas tout de suite entré dans la taverne. Enfaite, il était resté à lire un livre sur un banc idéalement situé jusqu'à ce que sa cible ait de la compagnie. A cet instant il était rentré, c'était installé à la table contigüe à celle de sa cible, et avait pris une consommation. Il écoutait maintenant leur conversation du mieux qu'il put.
Revenir en haut Aller en bas
Alner Teeldorg
Fondateur
Alner Teeldorg


Messages : 57
Date d'inscription : 01/08/2010
Age : 33
Localisation : Provence

Reflexions entre deux villes. Empty
MessageSujet: Re: Reflexions entre deux villes.   Reflexions entre deux villes. Icon_minitimeMar 28 Sep - 23:10

La réaction du type étant prévisible, je me levais, toujours en tenant la bouteille avec moi, et allant demandé un verre au tavernier, celui-ci m'en donna un, je retournais à la table de l'ivrogne, je débouchais la bouteille et en versa un fond dans le verre, puis, je mettais le verre sous le nez du gars, en espérant qu'il puisse se montré compréhensifs. L'alcool fini toujours par avoir raison.

In vino veritas comme dirait l'autre.


Code:
La flemme de faire plus long, [size=7]d'autant plus qu'il est tard ...[/size]
Revenir en haut Aller en bas
L'écrivain
Maître du Jeu
L'écrivain


Messages : 302
Date d'inscription : 07/08/2010

Reflexions entre deux villes. Empty
MessageSujet: Re: Reflexions entre deux villes.   Reflexions entre deux villes. Icon_minitimeSam 2 Oct - 15:15

Julian hésita d'abord à prendre le verre, il avait déjà beaucoup bus, plus que d'habitude et plus que de raison, il sentait aussi que ce verre ne serait pas forcement gratuit. Mais son assujettissement envers les spiritueux prirent rapidement le dessus. Il se saisit alors du verre qu'il avala cul sec.

Il commença rapidement à devenir bavard, et c'est l'haleine pleine d'alcool et le ton enivré qu'il essayait de mettre en garde son bienfaiteur contre les dangers de sa quête. Il lui dit alors péniblement, en articulant avec difficulté, la tête affalée sur la table, entrecoupé des hoquets :


- Nan, nan, nan. Vous ne deviez pas essayer d'approcher la guilde. C'est à cause d'eux si je me retrouve dans un état si lamentable. Non ne me contredisez pas, je le sais très bien, je suis lamentable. Regardez-moi, je suis plein comme une barrique. Et c'est tous les soirs pareils !
Si seulement je n'étais jamais allé dans l'impasse Chevreuil au moment où ces renégats s'y réunissaient. Ils n'auraient pas ruiné ma vie pour me réduire au silence. Ils ne m'auraient pas discrédité pour que mes aveux passent pour de vulgaires racontars !

Il approcha sa tête de celle d'Alner, et d'un air dépité lui dit enfin :

- Avant j'étais un respectable comptable de la capitale, j'ai servi les plus hauts personnages de l'Empire, j'avais une femme et des enfants. J'avais tout pour être heureux. Maintenant je suis le poivrot qui chante pour pouvoir payer son verre. Moi aussi j'ai cherché cette fameuse institution si mystérieuse. Je ne l'ai jamais vraiment trouvée, mais elle, si.
Arrête tout de suite de courir après elle. Si vous avez le malheur d'enfin la trouvée, elle vous réduira au silence de la manière la plus horrible possible.

Spoiler:
Revenir en haut Aller en bas
Alner Teeldorg
Fondateur
Alner Teeldorg


Messages : 57
Date d'inscription : 01/08/2010
Age : 33
Localisation : Provence

Reflexions entre deux villes. Empty
MessageSujet: Re: Reflexions entre deux villes.   Reflexions entre deux villes. Icon_minitimeMer 6 Oct - 22:02

Ça avait marché, le type s'était relâché et devint bien plus loquace, je notais l'information principale dans ma tête, l'impasse chevreuil. Je me relâchais un peu, satisfait du travail bien fait malgré la pénibilité (à savoir l'haleine du type). L'information se développé à toute allure, une impasse, pratique, c'est discret, l'éclairage publique y est rare, et c'est souvent malfamé, le lieux de réunions idéals pour les gens de l'ombre. Qui dit impasse, dit forcément une entré de service d'un bâtiment particulier, et donc implique une certaine sécurité, déduction logique dont qu'il fallait démontré, l'accès ne serait guère facile. CQFD.

Pour la récompense je lui remis une lampée, mais j'avais déjà une info intéressante, et puis j'aurais peut-être besoin de cette ivrogne pour plus tard. Maintenant, il fallait que je m'occupe du type qui nous écou …

Grands dieux de merde, je l'avais complètement oublié celui-la ! Je l'avais remarqué, quelques seconde après mettre mis à la table du clampin, y a un type qui s'est assit tout près, pas juste à coté de moi, mais assez près pour que je m'en méfie. J'avais du l'oublié car je n'y pensais même plus, et je l'avais même pas remarqué quand j'étais allé cherché un verre pour l'empaffé à la bière. J'avais fait comme si je l'avais pas remarqué et j'ai laisser l'autre parlé. Il devait être surement assez près pour entendre les aveux. Je l'ai vue sortir quelques secondes après que l'ivrogne ait parlé, et je m'en suis même pas rendu compte !

Bon sang, la, c'était une grosse prise de risque, la sécurité serait certainement doublé (voir triplé, j'ai quand même l'air assez dangereux pour qu'on quadruple la sécurité même). Vite, il fallait faire marché ma cervelle. Un type m'écoutait, très certainement voleur, il va prévenir ses petits copains, soit je me retrouve avec un poignard dans mon lit, soit je me fait dégommer en sortant de cette taverne, soit je me fais capturé dans cette rue et torturé jusqu'à la mort soit …

Je mettais arrêter de réfléchir, un rapide coup d'œil, ma permit de voir le type revenir dans la taverne, je faisais comme si je ne l'avais pas vue, il ne semblait pas m'avoir vue également. C'est sur il me suivrait maintenant, peut-être même qui me suivait déjà depuis un bon bout de temps. Quel méthode à employer, quel stratégie à mettre en place, quel tactique !?

L'idée me vint tout d'un coup, comme ça, j'étais interloqué par ce qu'elle me proposé cette idée. Et puis finalement, pourquoi pas tenté le coup, soyons fous, y en a bien à qui ça réussit. Je me levais, je laissais l'ivrogne agrippé des deux mains la bouteille. J'avais repérer ou étais assis le type, comment il était habillé, son visage, on dirait pas, mais des yeux bien entrainés peuvent enregistré une quantité impressionnante d'informations. Je le voyais, il est en face de moi.

Il m'a vue, j'avance, j'aborde sa table, je tire la chaise, et sous son air coi, je m'assois en face de lui. Démasqué, il se laissa faire, quel aurait été l'utilité de nier l'évidence même ? Il était à moi, et je comptais bien lui faire passer un message. M'étant assis devant lui, il n'osa pas bouger, mais je soupçonnais qu'il avait sorti une arme de poing et qu'il me mettait en joue au niveau de mes fiertés. Je sortais mon mouchoir, le posé sur la table et discrètement, j'y faufilais mon pistolet, en faisant entendre le platine mise en détente, puis je posais la main sur le mouchoir, de manière à pouvoir prendre mon arme et à faire feu rapidement si jamais ça ne se passe pas comme prévue. Et j'espérais bien que cela se passe sans problème.

-Pendant un moment, j'ai cru que j'étais vraiment tranquille, mais ça aurait était trop beau que je me fasse pigeonner ainsi. Lui lançais-je d'un air déterminé.

-Dites moi mon chère, je me rapprochais de lui et à voix basse, il y a t-il des places à pourvoir dans votre ''guilde des voleurs'' ?
Revenir en haut Aller en bas
L'écrivain
Maître du Jeu
L'écrivain


Messages : 302
Date d'inscription : 07/08/2010

Reflexions entre deux villes. Empty
MessageSujet: Re: Reflexions entre deux villes.   Reflexions entre deux villes. Icon_minitimeDim 10 Oct - 21:51

Lineweaver se retrouvait dans une situation plutôt délicate. Certes il braquait une arme sur les parties intimes de l'homme quelque peu agressif qui se présentait à lui, mais lui aussi était en joue, il allait falloir la jouer fine s'il voulait s'en sortir sans éraflure. Mais il ne faisait pas parti de la guilde pour rien, il avait l'habitude des situations délicates, même si celle-ci était, il est vrai, inédite pour lui.

Il commença par pester dans sa barbe contre l'ivrogne qui avait craché le morceau. Il avait toujours été contre la politique de dissuasion et pour la théorie de l'exécution. Il valait mieux ne laisser aucun témoin, dans quelque situation que ce soit. Les laisser en vie et leur faire du chantage ne faisait que reculer la fatale échéance. La preuve en était faite ici encore.

Il se retourna vers le misérable pilier de comptoir qui n'était maintenant que parjure et condamnée à mort. Il le regardait s'enfermer dans sa vinasse et lui dit d'une voix à peine audible, en crispant le visage et sur un ton des plus secs possibles :


- Espèce de misérable vermine, tu ne m'inspires rien de plus que de la pitié. Dois-je te rappeler Le sort que l'on réserve aux gens comme toi ?

Puis il se retourna vers Alner et inspecta sa physionomie de plus prêt pendant quelques instants, il n'avait encore jamais eu l'occasion de le voir face à lui et d'aussi prêt. Il essayait en faite de gagner du temps, sa tête travaillait à toute vitesse, il fallait qu'il se sorte d'ici. Après l'avoir dévisagé pendant un instant, il se dérida et dit à son interlocuteur :

- En effet vous n'êtes qu'un pigeon, non seulement je vous suis depuis le début, mais en plus, vous ne comprenez rien de ce qui se passe autour de vous. Il marqua une petite pose avant d'ajouter, et vous ne me tuerez pas.

A cet instant, trois autres hommes sortirent par une petite porte de service située derrière Alner, l'encagoulèrent pendant que Peter changeait de place afin d'éviter un éventuel coup de feu réflexe de son assaillant qui fut aussitôt assommé. Il eut tout de même le temps d'entendre un coup de feu et un bruit ressemblant à celui que pouvait faire un homme qui tombe par terre. Puis des cris :


- T'es con, on en fait quoi maintenant ?

- Dans la cave, vite !

Quand il se réveillait, il était totalement désorienté, toujours une cagoule sur la tête, sans arme, attaché par le torse, et les chevilles à une chaise , les poignets dans le dos. Il pouvait entendre le bruit de rongeurs plutôt proches de lui, ainsi que deux hommes qui parlaient :

- Je crois qu'il est en train de se réveiller.

- Très bien, on va pouvoir commencer.
Revenir en haut Aller en bas
Alner Teeldorg
Fondateur
Alner Teeldorg


Messages : 57
Date d'inscription : 01/08/2010
Age : 33
Localisation : Provence

Reflexions entre deux villes. Empty
MessageSujet: Re: Reflexions entre deux villes.   Reflexions entre deux villes. Icon_minitimeDim 10 Oct - 22:37

Ce n'était pas moi qui avait commencé, je sentis comme une pression énorme sur mon crane, à l'endroit bien précis pour assommer, je me suis senti défaillir aussi sec. Quand je me réveillais, je voyais rien, je sentais une douleur lancinante dans mon crane et j'étais attaché. Pas de doute, il avaient eux le temps de me fouiller. J'espère que ma quincaillerie les à impressionner, ce n'est pas n'importe qui qui se promène avec un sabre damassé de la sorte du mien. Je sentais une forte odeur. Ainsi que des voix, chic, j'aurais droit à l'épreuve initiatique, j'adore les bizutage. A l'école du génie, il fallait raser le gouverneur de l'école pendant son sommeil, ce qui se faisait prendre avaient droit à la dérouillé du siècle, les fesses éraflé au boulet rouge. Cette chaise inconfortable m'en rappela l'expérience. Ma première question fut :

-Ont seraient pas dans une cave à fromage ?

J'imaginais les olibrius me regarder avec une tête d'ahuri, le type est attaché et surement à l'article d'une mort prochaine et sa première préoccupation c'était de savoir si il était dans une cave à fromage. J'ai toujours été aux antipodes de la normalité.

-Non mais, bon j'aime bien le roquefort, mais la, c'est invivable, j'espère que c'est pas tout le temps comme ça dans vos locaux !

J'attendais une réponse, mais que dalle. Je ne disposais d'aucune information, donc aucun moyen de calculé les possibilités que pourrait offrir cette entretien.

-Vous n'en voudrais pas à l'autre hein ? Il ne faisait que parlé à l'insu de son plein gré.

Réponse habituelle dans le jargon militaire pour dire qu'un prisonnier a avoué. Je disais ça avec une impertinence, ils devaient surement croire que j'aimais joué avec le feu, et justement quand on aime joué avec le feu, on embrasse toujours la carrière militaire. Encore un CQFD.

Mais je savais très bien les risques que je courais, me retrouvé attaché à des poids dans un cours d'eau. Si Victorien pouvait rappliqué, ça serait bien, mais le trajet entre le Belondor et ce pays de fous dure bien dans les trois semaines, je ne devais pas trop m'attendre à de miracles de sa part et devait plutôt me concentré sur la suite des évènements.

-Dites moi, ça fait partie d'un rituel d'initiation pour entré dans la boite ? Disais-je encore dédaigneusement, j'avais du mal à trouver mon calme. Je secouais la tête, et quelques respirations au carrés me permis de mettre les compteurs à zéro et d'attendre une réaction, je soupçonnais que l'un des gardes me balance une baffe pour me faire taire, mais ça aurait était un manque de politesse notable pour une hypothétique recrue, avec un sacré potentiel quand même.

J'attendais donc, sur cette chaise toute moisie, dans cette cave toute moisie, et avec probablement des instruments de tortures juste à coté de moi. Pour des réjouissances, le programme est réussis ...
Revenir en haut Aller en bas
L'écrivain
Maître du Jeu
L'écrivain


Messages : 302
Date d'inscription : 07/08/2010

Reflexions entre deux villes. Empty
MessageSujet: Re: Reflexions entre deux villes.   Reflexions entre deux villes. Icon_minitimeLun 11 Oct - 23:06

Les tortionnaires regardaient Alner assis sur sa chaise, ficelé comme un jambon, un sac noir sur la tête. Ils furent surpris par la première phrase de leur prisonnier. Il venait de se faire capturer et assommé par des hommes apparemment plutôt dangereux qu'il ne connaissait pas, et lui leur expliquait clairement qu'il cherchait à savoir où il était pour pouvoir prévoir un plan de fuite. Cet homme ne perdait décidément pas son sens des priorités.

L'homme qu'il avait réussi à démasquer semblait plutôt nerveux, Alner pouvait entendre en suivant le son de sa voix qu'il se déplaçait sans cesse dans la pièce. De plus, il parlait rapidement et clairement sous le coup de l'énervement. Lineweaver avait reçus des ordres qu'il réprouvait fortement, mais il devait faire avec.


- Tous ceux qui ont parlé à l'insu de leur plein gré n'ont pas l'occasion de recommencer. Il en va de même pour ton ivrogne. Il doit être en train de passer devant le tribunal divin. Et s'il n'y avait que moi, tu y serais déjà aussi, alors fait bien attention à toi.

Alner pu entendre des froissements de vêtement proche de lui, puis les bruits d'une personne qui se débat. Comme si on retenait une personne en le tirant par les épaules et qu'il luttait. Puis une voix qu'il ne connaissait pas pris la parole. Elle paraissait plus détendue, en tout cas plus agréable, presque amusée par la situation. Cet inconnu lui dit d'un ton chaleureux :

- Tu te trouves dans la cave à vin de l'auberge dans laquelle tu étais il y a encore quelques minutes, avant que nous ne te dérangions. L'odeur de roquefort, c'est la pourriture qui y règne. Il y a une porte sur ta gauche, à une quinzaine de pas. Entre les deux, des obstacles bas à 5, puis la pièce se rétrécie vers la gauche à 7 autres.

Lineweaver interrompit le discourt de son collègue en lui faisant un signe. Il était vert de rage, Alner, en le découvrant, l'avait profondément vexé. Il ne rêvait que d'une chose, c'était de pouvoir réparer l'affront que cet inconnu lui avait causé. Il commença à crier sur son acolyte :

- Pourquoi tu lui dis tout ca ? Tu tiens vraiment à ce qu'il s'échappe ?

- Mais non, de toute façon on ne reste pas ici, d'ailleurs on va y aller, endors le et on y va.

Alner eut à peine le temps d'entendre Lineweaver grogner et verser un liquide d'une fiole sur un chiffon. Il lui bloqua ensuite les vertèbres et Alner put reconnaitre l'odeur de l'éther qui arrivait sur son nez et ca bouche. Il se réveillerait dans un tout autre lieu.
Revenir en haut Aller en bas
Contenu sponsorisé





Reflexions entre deux villes. Empty
MessageSujet: Re: Reflexions entre deux villes.   Reflexions entre deux villes. Icon_minitime

Revenir en haut Aller en bas
 
Reflexions entre deux villes.
Revenir en haut 
Page 1 sur 1
 Sujets similaires
-
» bureau 5 etage deux
» La Réconciliation de deux grands ordres
» Des deux côtés du « cordon de sécurité »
» Un corp et deux petits trou
» Discussion entre "amis"

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
République démocratique fédérale de S-H :: Siegburg :: Kapen-Lagen-
Sauter vers: