Depuis les bombardements, la ville était toujours encerclée par l’armée de son propre pays. Cela ne pouvait plus durer. Les kapenois disposaient déjà de stock d’arme important. Il faut dire que la ville était rongée par les gangs et la pègre. Mais le réseau avait ajouté sa pierre à l’édifice en apportant des vivres pour la population assiégée et quelques explosifs maintenu au secret par des membres de confiance du réseau.
Le mouvement de libération de kapen avait été improvisé il y a peu de temps et avec les moyens du bord. Mais il faudrait faire avec. Et puis l’armée était démotivée, elle n’avait pas de réel leader et n’avait eu aucune nouvelle de ses chefs depuis des mois maintenant. Alors que les libérateurs eux, avaient Peter Laslett. L’ancien intendant du Siegburg qui avait quitté son poste au péril de sa vie lorsque Schultz c’était autoproclame président et qu’il lui avait ordonné d’assassiner les plus grands dignitaires de ce pays.
Le réseau c’était résolu à envoyer l’intendant comme émissaire de paix. Il devait parlementer avec l’armée et décider d’un accord de paix, voire même du retrait totale et définitif des troupes qui encerclaient le faubourg. En cas d’échec, tout était prévu.
En effet, le mouvement était divisé en deux groupes coordonnés. Ils devaient attaquées simultanément les campements, originellement temporaires de l’armée. Face à une attaque frontale de l’intérieur et de l’extérieur, ils ne pourraient pas résister bien longtemps. Qui plus est s’ils osaient tirer sur la foule, de nombreuses autres personnes viendraient grossir les rangs, alertés par leur sens aigu de la révolte et des valeurs républicaines.