Tout au long de la journée et ce depuis 5h du matin, une horde d'agents spéciaux que l'on pouvait soupçonner provenir de la Police secrète du dirigeant, se chargeaient d'ordonner et de coordonner la rénovation des lieux et la réorganisation de la sécurité.
Des bureaux entiers furent déplacés d'une aile à l'autre du Palais gouvernemental afin de semer le trouble à quiconque penserait pouvoir manipuler un service du Président, encore eut-il fallu avoir l'accès au large terrain occupé par le Palais.
L'édifice était énorme et d'une hauteur sans égale. Nul ne savait exactement où se trouvait le Président et même ses propres conseillers ne le savaient pas, puisqu'ils les retrouvaient dans un bureau où accessoires et ameublements laissaient penser qu'il s'agissait du lieu de travail de l'homme qui détenait le pouvoir suprême. En réalité une machinerie complexe permettait à Karl Schultz de se déplacer d'étages en étages et de couloirs en couloirs pour gagner le bureau principal "offriciel", celui où il rencontrait les chefs de service de l'Etat.
Autrement le Palais, et depuis son accession au pouvoir, était disposé à la manière d'un labyinthe vertical où tout se confondait et se mêlait, seul le Président et le chef de la sécurité savaient avec pertinence l'ordre et le chemin qu'il fallait suivre pour ne pas se perdre. Heureusement qu'une carte existait, et qu'elle n'avait pas d'exemplaires.
Les agents qui organisaient la nouvelle procédure que le dirigeant avaient décidé d'exécuter se trouvaient à l'extérieur, ils entouraient le Palais pour couvrir un rayon d'au moins 1 Km si ce n'est plus. Franchir les postes de contrôle et les murs présents tout autour de ce rayon dit de "transition" était déjà une corvée.
Les salariés de la Présidence pouvaient pénétrer avec leurs empreintes et, si possible, par l'identification de leur iris par un expert et ce, à l'oeil nu ! Mais les autres... ceux qui y étaient invités à part le nouvel homme fort du régime et bras droit du Président, Garviel Novronev qui avait un accès prioritaire et aisé, devaient remplir des paperasses interminables et être fouillés jusqu'aux dents. C'était extraordinaire mais réel, tant la protection personnelle du Président comptait.
Les renforcements de la sécurité consistaient au renforcement des effectifs en y incorporant notamment plus de militaires et d'agents de la police secrète. Un système de communication plus élaboré devait également être mis sur pied et un bouclier anti-obus ou toute sorte de bombe artisanale préparé. Bien entendu les murs étaient déjà blindés, mais le personnel coûtait beaucoup au vu des salaires exhorbitants (travailler au service du Président est gratifiant !) et changez constamment d'individus dès leur décès constituait un potentiel problème, puisqu'il fallait s'assurer de la confiance des nouvelles recrues.
Sujet: Renforcement de la sécurité 
Jeu 20 Jan - 19:56
