Reunion du chapitre

Entre les vêtements bruts des membres présents, qui portaient pour la plupart des bures ; le silence pesant qui régnait maintenant depuis plusieurs minutes ; la salle dont les murs étaient en pierre grossière, éclairée par de rares soupiraux ; le mobilier, une simple table en bois sec et une rangée de bans de chaque côté ; l'ambiance était plutôt rude.
Tous les membres convié à la réunion comptaient parmi les plus hauts dignitaires du chapitre de Cassiel, le chapitre le plus puissant, le plus influant de tout le clergé lumanévrien, et pourtant, ils étaient tous réunis dans cette pièce, semblables à des miséreux déshérités.

L'abbé responsable du monastère de Cassiel était un homme quelque peu âgé, mais au milieu de tous ces vieux ecclésiastiques, il paraissait bien jeune. Le religieux se leva lentement, déposa sa mitre sur la table de chêne et rompait le silence avec un discourt improvisé :

- Mes biens chers frères, je vous remercie d'être venu jusqu'ici en ses temps difficiles. Les cadres du chapitre de Cassiel ont été réunis sur instruction de l'Inquisiteur Général Fabran Zeram, à qui je laisse maintenant la parole.

Le prélat avait parlé. Il avait rompu le silence, comme le voulait la tradition, après cette introduction formelle, les choses sérieuses allaient commencées.

Je vous remercie, mon père, d'accepter ma demande d'audience.

Nous vivons dans des temps troublés. Le Liturge me l'a confié, il a fait une erreur. Poussé par la méfiance déclenchée par la méconnaissance, il a aidé a évincer le président inconnu, instaurant par la un état militaire qui n'en fini pas de bafouer le traité.

Depuis ce coup d'Etat, l'empereur gagne du terrain. je demande l'avis du clergé sur ces questions. le liturge et moi même nous conformerons aux décisions du clergé, acr quelle que soit la position que nous prendrons, nous devrons la prendre unis, afin que la voix de Cassiel se face clairement entendre au delà de la barbarie des hommes.

avant de vous soumettre ces questions, sachez que le Liturge envisage de demander audience au haut liturge, notre guide a tous, afin que le clergé entier donne sa position.

Voici les questions du débat:

Dans la mesure ou le coup d'état divise le pays, a t'il été une menace a l'unité sacrée que nous devons garantir?

L'actuel prétendant au trône impérial est il toujours souillé par les crimes de ses ancêtres? Un repentir sincère et une soumission au peuple et a l'église peuvent ils laver ces péchés?

Voici, messeigneurs les justes, les questions qui ont besoins d'etre éclairées de votre sainte et infinie sagesse.

Il se rassit. A l'abbé de définir qui exposerait son avis le premier, avec la même sérénité, détachement froideur et déférence que les lieux.

Après de longues journées de débats entre membres de chapitre, après avoir eu vent de l'instauration de la cour martiale et de tous les événements qui se passaient à l'extérieur du monastère, l'abbé du monastère se leva et s'exprima au nom de tous, suivant les conclusions qui étaient ressorties de cette réunion.

- A la question, le président actuel est-il une menace à l'unité sacrée, la réponse est oui. Non dans sa personne, mais dans son rôle et sa dénomination. Schultz ne pourrait être que chef d'état temporaire, intronisé par le parlement et le clergé, en attendant des élections présidentielles, mises en œuvre dans les plus brefs délais, par les ministères séculier et spirituels.

- En ce qui concerne l'actuel prétendant au trône, il faudrait tout d'abord qu'il apporte la preuve de sa descendance directe, et qu'il soit bien le descendant le plus directe de la ligné considérée comme "juste". Dans ce cas, et dans les circonstances actuelles, le repentir peut-être envisageable, avec l'accord du Conseil Liturgique.

Fabran s"inclinât

- Je vous remercie, éminences, pour ces réponses claires et précises.
ça change... pensa Fabran.

- Si vous permettez, je vais annoncer la décision par téléphone au Liturge. J'en ai pour un quart, d'heure, tout au plus

Après avoir reçu l'autorisation de l'Abbé de sortir de la salle, il se dirigea vers les bureaux de l'inquisition, qui étaient depuis leur invention équipés de téléphones afin de faciliter le travail des delateurs.

Fabran retourna dans la salle et balança ses consignes a toutes vitesse.

Jacob a eu vent de vos conclusions. Nous appliquerons la première, a savoir empêcher Shlutz de nuire. Il a déjà commencé son action au sein de la capitale. Monseigneur l'inquisiteur d'Helzonie, je vous charge de prendre tète des moines soldats du monastère et de vous attaquer a toutes les forces de la république Federale présentes ici. Cela ne devrais pas etre trop dure, car elles sont peu nombreuses. preparez vous, je vous donnerez le feu vert pour l'attaque. De plus, l'administration de la capitale est bloquée. Donc ici aussi, interdiction pour les moines legiferants de coopérer avec le pouvoir.

Il repris son souffle en cherchant un nouvel interlocuteur et redébitat son flot de paroles des qu'il l'eut trouvé

monsieur l'inquisiteur de Moldenie, vous repartez avec vos forces sur Cap-Navaer et vous enquettez sur l'affaire de piraterie. De plus, la ville est pas loin de la frontière des territoires contrôlés par le second empire. Donc vous ferez un détour la bas pour annoncer au leader de l'imperialteam de Delovno les conclusions de cette sceance, et que si il apporte la preuve de son ascendance sacrée, alors nous serons disposés a négocier avec lui. Mais en attendant, nous lutons pour la république. La vrai. En effet, le liturge zeram a annoncé le retour de rayan. Ce sera donc entre Franz-heinrich et l'ancien président que se joue la lutte pour le pouvoir. Et comme d'habitude, nous serons les arbitres.

Quant a shlutz au mieux, il finira sa vie dans les prisons du monastère. au pire, il sera bientôt qu'un plat de viande froide.

Et Quant a moi, je vais de ce pas voir nos chères amis les Ebernhards, afin que le changement de bord de Cazialstava se face en douceur.

Sur Ce , messieurs, exécution! nous appliquons la volonté de Cassiel, et croyez moi, la voix de la justice va se faire entendre jusqu'aux abimes sans fonds du Chaos.