Service Fédéral de la Sûreté et du Renseignement (abrgé SFS) était une administration que le Président avait longtemps réfléchit depuis son accession au pouvoir suprême. Il fallait en effet contrôler les milieux officieux et l'Etat devait aussi s'imposer dans le renseignement et les informations.
Soucieux de revaloriser les spécificités des services secrets fédéraux et voulant accentuer ses efforts sur eux plutôt que sur une police politique purgeant le Volkona, il décida enfin de coordonner - officieusement bien sûr - l'exercice des fonctions du renseignement fédéral siegburgien.
Ainsi il commença à nommer à la tête du SFS un de ses fidèles conseillers puis ordonna les mesures suivantes
- D'abord ces services secrets devaient rester secret, en gardant une posture officielle de "renseignement fédéral de sauvegarde de l'Ordre Public, de l'Intégrité territorial et des intérêts siegburgiens", en plus de cela, ce service allait servir l'intérêt personnel du Commandeur-Président.
Pour équiper le SFS d'effectifs non négligeables, il reconduisait les fonctionnaires de la police anti-vampire qui lui étaient fidèles au SFS, des officiers des Forces Républicaines aux commandements principaux et des agents formés expréssement pour le secret et les missions d'assaut.
Ce n'était pas tout, car en effet pour garantir la force, l'omniprésence et l'action des renseignements fédéraux, il mis à leur dispositions toutes les lignes de communication en ordonnant un changement de l'architecture des réseaux de communication, en effet, tout devait passer par le siège du SFS, y compris les lettres de la poste, que pouvaient s'envoyer les citoyens.
Le tout en confiant un budget presque égal à celui de la Défense nationale ! Ne serait-ce que par le salaire exhorbitant et certainement le plus élevé des agents fédéraux spéciaux.
Une hiérachie était instaurée, la discipline militaire était de mise et la mentalité promue faisait que l'esprit républicain et l'intérêt de l'Etat devait primer par dessus tout, ainsi chaque entraînement était drastique et supposait un entraînement psychologique effarant pour un honnête pieux.
Enfin le Commandeur-Président qui était, avant Kudroski, le maître qui tire les ficelles de l'organisation, disposa les réseaux d'agents et de matériaux de sorte que chaque Intendance soit concernée, que chaque Hôtel, Restaurant ou tout lieux public soit surveillé par d'innombrables agents, que toutes les administrations regorgeaient d'agents également.
Ces agents étaient tous en civil et conformément aux règles en vigueur, doivent se montrer d'une discrétion excessive, cette clause était non négligée dans la formation, ceci étant fait pour éviter que les siegburgiens sachent que chaque ami, voisin, frère, soeur, instituteur, banquier ou conseiller était potentiellement formé aux Renseignements Généraux.
La base de données était enregistrée et mise à jour chaque heure par des fonctionnaires que l'on avait tenu au secret d'Etat, dans les souterrains du siège de la SFS.
Le secret d'Etat imposé permettait d'ordonner l'exécution immédiate du concerné.