Une personne mais pas un client

Le colonel Meric Keeler passa le pas de l'entré de l'hôtel en grand manteau marron, sous lequel il avait revêtue un revêtu un costume bon marché, et avec une perruque brune sur la tête. Il leva les yeux, faisant mine de regarder le décors, mais il vérifiait que ces hommes était bien tous là. En tout six hommes, des agents de la CN, étaient en civil dans le hall de l'hôtel. Il avait choisi une horaire où les lieux étaient bondés. Sur le parking devant l'hôtel, une voiture banalisé l'attendait.

Il souffla et se dirigea vers le guichet de l'hôtel, il demanda avec une certaine non chalance:

- Bonjours mademoiselle, j'aimerai voir une certaine Elizabeth qui travaille ici.

Il sortit un papier et le plaça devant la receptionniste.

- Inspecteur Malton. Ce n'est rien rassurez-vous, je dois juste vérifier quelques points avec Mademoiselle Elizabeth. Cela ne prendra que quelque minutes.

Le papier avait été volé à son véritable pocésseur mais comme il n'y avait pas encore de photos sur les cartes de ce genre, son interlocuteur ne put vérifier si il disait vrai ou non.

Vivement que la garde de la pauvre Sophia se termine. Là c'était la goutte d'eau qui faisait déborder le vase. Après une bourgeoise qui demandait déjà la petite blonde, Sanger qui venait annoncer la traque d'un fugitif qui en savait trop, sans oublier le retard bruyants des deux troubles faites en question, les coup de fils des ventes de drogues des Seymour et maintenant un flic!!! Non mais ça suffit là!

C'est avec un regard très énervé qu'elle fixa l'inspecteur qui se présentait devant elle.
Le protocole de la guilde était très claire en plus concernant la milice. Toujours protégé les voleurs, quoiqu'ils avaient fait, quitte à grassement payer les miliciens en retour. Même si Sophia avait bien envi de leur donner Elizabeth et cela gratuitement, elle s'abstint, s'en tenant aux règles. Comme toute bonne voleuse qui se respecte, Sophia connaissait très bien ses droits.

- Ecoutez Inspecteur, j'ignore à qui vous souhaitez parler précisément? Une cliente, une employées? Et sous quels motifs? Avez un acte officiel décrétant que requerriez la présence de cet personne pour un interrogatoire ou une mise en examen. Dans le cas contraire, vous pouvez passer votre chemin. Au revoir Inspecteur.

Son ton avait été très sec, et elle semblait de plus en plus frustrée. Ce n'était pas un petit poulet qui allait se pavaner devant les Renards de la guilde.
Elle fit mine alors de l'ignorer, parlant à de nouveaux clients qui arrivait.

Meric aurait bien voulue lui planter son couteau dans la tronche pour lui apprendre la politesse mais il laissa courir et se concentra sur son rôle d'inspecteur.

- Ecoutez mademoiselle, c'est juste une vérification , une simple formalité de deux minutes. Si vous voulez que je revienne avec un mandat, ce sera avec une cinquantaine de miliciens et j'en profiterais pour fouiller toutes les pièces de cet hôtel pour voir si tout est réellement bien en ordre. Je n'ai pas envie de faire ça, vous non plus, se serais une perte de temps pour nous tous. Donc s'il vous plait, puis-je voir Elizabeth ? J'ai autre choses à faire après moi, je veux pas passer 1 heure à négocier pour quelque chose qui devais me prendre trois minutes.

Il espérait qu'elle comprendrais le message et qu'elle lui amènerait Elizabeth.

Sophia commençait à voire rouge. La tentation de saisir son fusil était si forte. Déformation professionnelle surement.

- Déjà des Elizabeth y'en a plusieurs dans l'hôtel! Ensuite, je doute franchement qu'un petit inspecteur de votre trempe puissent ramener une cinquantaine de miliciens pour des formalités comme vous dites. Si vraiment c'était si important que cela, vous m'auriez déjà presenté ce mandat depuis longtemps, alors à moins que vous ne vouliez traiter avec les avocats de l'hotel, vous me laissez travailler, donc soit vous prenez une chambre soit vous partez.

- Je sais du service des contrôle qu'elle est rentré aujourd'hui en voiture, il faut juste qu'elle me confirme en personne que ce véhicule lui apparient. Vous voulez vraiment me compliquer la vie ? Sinon je vais voir directement le directeur de l'hôtel.

Il ne fallait pas qu'il laisse ce plan foirer, sinon il sera plus difficile de l'approcher. Des inconnues ne peuvent pas débarquer tout les jours pour demander cette Eizabeth.

- La voiture appartient à l'hôtel. Vos services de contrôles sont nuls, c'est marqué dessus. Elle n'a donc pas besoin de vous le confirmer en personne. Maintenant si vous voulez voir le directeur, je vous en prie, prenez donc rendez vous. Il sera ravi de vous recevoir. Désirez vous que je l'appelle? Je vous préviens, il n'aime pas trop être dérangé pour des broutilles.

Là, Sophia n'était même plus énervée mais jubilait presque. Soma était un homme plutôt dissuasif aussi bien dans son attitude que dans son physique... Avoir à faire à lui était bien la pire chose qui pouvait arriver au milicien.

La situation avait échappé à Meric, il fallait qu'il se rattrape sinon sa carrière était foutue. Il regarda sa montre à gousset.
Soudain, il eu un éclair de génie. Mais oui, forcément, Rayan avait dit qu'elle avait réagit face à ça.

- Désolé mais je n'est plus le temps, je repasserais plus tard et cette fois ce sera devant votre directeur. Ha, au fait, dîtes lui qu'elle a le bonjours de Monsieur et Madame Peppers,

Il tourna les talons et se dirigea vers la sortie de l'hôtel.

Sophia trouvait tout de même la situation trop étrange pour n'être qu'une coïncidence. A la guilde, de toute façon on ne croyait pas aux coïncidences.
La jeune femme n'appréciait certes pas beaucoup la fille du patriarche mais elle se devait par devoir professionnelle de le prévenir de la situation.
Elle saisit le téléphone, composa le numéro du bureau de Soma et tomba sur sa secrétaire.

- J'ai un renseignement d'urgence code Violet à transmettre au patriarche, annonça-t-elle, si vous pouviez me le passer.

Quelques instants plus tard, la voix de Soma résonna à l'autre bout du fil.

- Aspirante Schwann? Quelle est la raison de l'appel en code Violet?! demanda-t-il paniqué.

- Justement, expliqua la réceptionniste, c'est à propos d'Elizabeth… Il vaut mieux que je vous explique de vive voie.

- Dans ce cas, faites vous remplacer et venez tout de suite dans mon bureau.

Sophia s'exécuta. Elle devait le mettre au courant, après tout c'était sa fille et elle n'était peut être pas en sécurité.

L'immense batimment qui faisait face au prince vampire n'était autre que l'hôtel du renard masqué, digne des plus grand palace vampire. Tout de moins aussi clinquants. On voyait bien que c'était un vampire qui était à sa tête.

Yuri aurait du s'en douter… Quelle meilleure couverture pour la pègre que l'hôtel le plus chic de la ville. Voilà qui était malin.

Le petit dealer semblait encore terrorisé par le vampire. Alors que franchement, Yuri était beaucoup moins impressionnant que son cousin Asch. Certes surement plus malin mais cela ne se voyait pas à l'oeil.

Ils entrèrent tous deux et se plantèrent devant la réception ou la pauvre Sophia Schwann devait encore finir quelques heures de services.

- Ah non! Hurla-t-elle en apercevant Antonin, j'en ai marre de régler vos putains problèmes!!! Les frères Seymour m'emmerdent!

- Mais Sophia enfin, cet personne doit rentrer en contact avec les frères Seymour et ça n'a rien à voir avec les affaires. Maintenant je vous laisse tous les deux.

Le voleur s'enfuit encore plus vite qu'il n'était arrivé. Apparemment la réceptionniste était réputé pour être une folle de première, comme beaucoup de membres de la guilde.

- Vous voulez les voir? C'est de la part de qui? Demanda-t-elle furieusement.

- Dites leur juste que je suis un ami très proche de Asch Ielenko et ils me recevront.

Sophia saisit le téléphone et composa un numéro. Après quelques demandes express, elle invita Yuri à entrer dans la guilde pour se rendre au Bar des Renards, lieu préféré de la débauche pour les deux frères.