A côté de Saransk

La journée de voyage c'était déroulé sans trop de problème. Aucune bande de brigand ne s'était attaqué au convoi, il faut dire que l'armement n'avait beau être que l'armement léger, il en imposait. Aucun ennui mécanique ne s'était fait sentir. Même les forces de l'ordre n'avaient pas posées de problème. Le seul point de contrôle obligatoire était actif, mais les documents officiels avaient suffi, ils n'avaient même pas contrôlé plus que les papiers, étonnant, inquiétant même…

*tchut* - Ici le VanShip, nous approchons de la frontière entre le Siegburg et le Volkona, j'aperçois un espace urbanisé, ce doit être un camp avancé.

*tchut* - Ici le VLB, bien compris, nous faisons le nécessaire. Silence radio pendant le passage du barrage de sécurité.

Andreï coupa la radio, ralentit fortement, pencha la tête à travers la vitre et dit à Adoster :

- On arrive, au poste frontière, alors fait gaffe compris ?

- Bien compris.

Adoster rangea alors les armes les plus lourdes afin de n'éveiller ni soupçon ni méfiance à l'égard des troupes de la république. Kira fit un léger détour afin d'éviter les postes de contrôles disséminés tout le long de la dernière ligne de combat.

Lorsque son petit frère eu fini, le Véhicule s'arrêtait totalement au niveau de la barrière de contrôle. L'officier alors en poste arriva immédiatement à hauteur du chauffeur. Il était armé jusqu'aux dents et c'est avec la main sur la gâchette qu'il s'adressa à Andreï :

- Bonjour monsieur, veuillez immobiliser le véhicule et garder vos mains en évidences. Pendant que nous inspectons le véhicule.

Le reste de la brigade se mis rapidement en place, un homme prenait Adoster en joue pendant que les autres fouillaient la remorque et inspectaient les abords du VLB. Moteur, chenilles, toues interstices susceptible d'habiter un produit suspecte fut passé au crible. Pendant le même temps, l'officier vérifiait tous les papiers possibles et imaginables sans exception et avec un le plus grand soin. Tout y passa : papiers du véhicule, permis de conduire, assurance, licence de transport, certificat de nationalité, même le permis de port d'arme. Mais surtout le laissez-passer qu'il passa dix minutes à authentifier …

Une fois que tout cela fut fait, l'officier sortit un autre document officiel et dit d'un ton grave à Andreï :

- Bien tous vos papier sont en règles, je suppose que vous savez qu'une fois cette ligne franchie, vous servez sur le champ de bataille où s'oppose l'armée de la République et l'armée vampire. Il cracha par terre avant de reprendre : et que vous êtes conscient des risques auxquelles vous vous exposez ?

Andreï ne voulait pas où il venait en venir. Tout ce blabla ne lui inspirait pas confiance, aussi c'est méfiant qu'il se contenta de répondre par un simple :

- Oui.

L'officier reprit tout en donnant une sorte de contrat à Andreï :

- Dans ce cas, signez ici.

Andreï fut plus que surpris de cette démarche, il commença à lire le contrat :

Citation :

En raison du grand danger provoqué par les combats qui font actuellement rage, l'Etat Fédéral décline toutes charges en ce qui concerne les éventuelles vols, casse, perte, agression, blessures, traumatismes, qu'ils soient légers ou grave, et même mort. Et ne pourra en aucun cas en être tenu pour responsable.

Le jeune Directeur de D&A Transport ne lut même pas la suite et signa directement le formulaire. C'est à cet instant que l'un des agents de la brigade glissa quelques mots à l'oreille de son officier. Puis ce dernier dit :

- Bien, tout est en ordre, vous pouvez passer. Faites bien attention.

Andreï repartit sans dire un mot pendant que son hypothétique futur beau-frère réarmait sa tourelle. Sur le chemin caillouteux qui s'éloignait du camp, un panneau indiquait : "vous quittez le territoire de la République, bonne chance, vous en aurez besoin pour revenir d'ici sans séquelles". Après l'avoir dépassé, il ralluma la radio :

*tchut* - Ici VLB, sommes passez sans accroc.

*tchut* - Ici VanShip, bien compris, c'est maintenant qu'il faut être vigilant, aucun combat dans le secteur, ni rien d'autre d'ailleurs avant la ville en elle-même…