Lettre au haut-liturge

Du plus beau papier a lettre et de la plus belle calligraphie, comme tout ce qui arraivais ici, fut reçu une lettre du liturge de Cassiel au Haut liturge.

Citation :

Votre Sainteté,
Vous avez certainement eu vent des dernières mesures que j'ai prises concernant le président fédéral Shlutz. Il s'est rendu coupable de violation du traité du 16 mai 612, fait a Laibach, a plusieurs reprises. L'ensemble de l'administration a donc été placée sous la tutelle du Chanoine général aux édits, comme la coutume le veut.

Mais il ne m'apartient pas de juger un personnage de l'etat, aussi je requiert votre soutient. Si vous estimez que le Commandeur Shlutz était effectivement en violation du traité, je pense que ma requette ne saurais vous causer le moindre problème. Je vous demande donc solennellement, Votre sainteté, de réunir le tribunal divin afin de juger cette engeance.

Evidement, la question de la continuité de l'état se pose, et il serait bien mal avisé que je prenne sa tète durablement. Nous avons le choix entre deux tendances politiques.

D'une part, des debuts de rebellion "populaire" se sont faits entendre dans les bas fonds de Kapen, mais le mouvement est très réduit.

D'autre part, un prétendu empereur prend du poids. Mon Chapitre, entendu sur ces questions, estime que si il prouve sa légitimité, si il fait preuve de repentir et si vous, en tant que Liturge de luren, dieux de la lumière, la bonté et la compassion, absolvez de son âme les péchés hérites de ses ancêtre, alors il poura legalement pretendre au trone. Plus politiquement, on peut envisager avant de lui céder ce droit de le soumettre a une charte limitant ses droits et conservant le clergé dans ses fonctions.

Très saint père, c'est désormais a vous de trancher sur ces questions. Inspiré par Luren, votre choix ne peut être que le bon.

Monseigneur Jacob Zeram, Grand Liturge de Cassiel

Entre cette lettre et les décisions que venait de prendre l'usurpateur, la coupe était plaine, le Haut-Liturge se devait de prendre les mesures qui s'imposaient. Schultz n'était plus le chef de l'Etat mais il s'entêtait à se considérer comme tel. Le chef du clergé lumanévrien décida de consommer le désaccord. Il ordonna à tous les membres des différents chapitres de s'opposer aux décisions illégales du traitre.

Le Haut-Liturge avait eu vent comme tout le monde du plébiscite organisé par Schultz. Mais il avait aussi été informé des mouvements de troupes autour de Kapen. Qui plus est, il n'était plus rien pour le clergé, ni même pour la plupart des institutions qui avaient refusé d'appliquer ses ordres sordides. Ce n'était pas à lui de décider de ce vote. Et encore moins à lui de s'occuper de son déroulement. Il risquait de truquer les résultats pour conserver le pouvoir.
Qui plus est, rien n'était fait dans les règles. Aucune des formations proposées n'avaient, ni de programme, ni de leader affiché. Aussi il allait envoyer une missive au président.

"A l'intention de Karl Hans-Rafael Schultz,

Vous avez prit une sage décision en demandant une consultation du Saint peuple. Néanmoins, pour garantir la véracité des résultats, il est plus que nécessaire de faire appel au clergé de Cassiel pour encadrer ce vote. En effet ils sont les seuls à pouvoir se déplacer librement dans tout le pays sans violer l'accord de paix qui était un pré requit au vote si avant explicité. De plus, nous sommes prêts à oublier vos crimes à la condition non négociable du rétablissement du statut de la Lumanévra tel qu'il a toujours été.

En espérant que vous saurez prendre la meilleure décision."